1/19/10
Elton John - Don't Let The Sun Go Down On Me - Sopot
1/18/10
1/16/10
Éclipse : le phénomène a été observé à Goma, Watsa, Isiro et Bumba
Éclipse : le phénomène a été observé à
Goma, Watsa, Isiro et Bumba
L'éclipse annulaire annoncée avec pompe
a été un rendez-vous manqué pour
la population kinoise et d'autres habitants
de plusieurs autres coins de la RDC.
Mais le phénomène a bel et bien eu lieu
et a été observé dans certaines villes
du pays, notamment dans
la partie est, rapporte radiookapi.net
A Goma, dans la province du Nord-Kivu,
par exemple, l'éclipse a eu lieu
ce vendredi matin 15 janvier,
vers 7h5', heure locale.
A Watsa et à Isiro, dans
la province Orientale, le phénomène
a été observé vers 7h30'.
Dans la partie ouest de
la République Démocratique du Congo,
ce sont les habitants de Bumba,
à l'Equateur, qui ont eu le privilège
de vivre l'événement comme l'ont affirmé
des échos en provenance de ce territoire.
Mais, là, l'éclipse a été partielle.
En revanche, dans plusieurs autres
parties du pays, la curiosité
des populations n'a pu être satisfaite
du fait du ciel qui est resté
couvert de nuages ou
de brouillard ce matin.
C'était le cas à Kinshasa, Lumbashi
et Kalemie (Katanga),
Mbandaka (Équateur), Kisangani et
Buta (Province Orientale),
Kananga, Tshikape
et Tshimbulu (Kasai Occidental)
ainsi que les provinces
du Bas Congo et de Bandundu.
Dans la capitale congolaise où
un grand nombre de personnes
s'étaient préparées à vivre
le phénomène en se procurant
des lunettes spécialisées mises
sur le marché sur fond
d'une grande campagne médiatique,
la soif de vivre l'éclipse cédait
la place à la déception
et même à la colère au fur
et à mesure que le temps passait.
Pour se consoler, certains
disaient avec humour
que l'événement a été reporté.
M. John Waku, administrateur
technique de Metelsat (Agence
congolaise de météorologie
et de télédétection par satellite)
est intervenu sur les antennes
de Radio Okapi, à midi,
pour confirmer que l'éclipse
avait eu lieu et expliquer
les raisons, celles données
plus haut, qui l'ont cachée
à l'observation
dans certaines parties du pays.
L'éclipse annulaire de
ce vendredi 15 janvier 2010
était également visible
dans l'ouest de la République
centrafricaine et au sud-ouest
du Tchad.
L'ombre de la lune a traversé
ensuite la RDC, l'Ouganda,
le Kenya et la Somalie avant
d'atteindre l'Océan Indien,
de poursuivre sa trajectoire
vers le sud de l'Inde,
la Birmanie et la Chine.
Selon les spécialistes
de la Nasa, la particularité et
le grand intérêt de
l'éclipse annulaire comme
celle de ce jour, s'affirment
du fait que sa bande de centralité
est d'une largeur
exceptionnelle : de 320 à
365 kilomètres en moyenne,
selon les pays traversés.
Et il en est de même en ce
qui concerne la durée de
la phase annulaire qui varie
entre 7 et 11 minutes
selon les zones des pays traversés.
D'après la Nasa, toujours,
une autre si longue éclipse
annulaire ne se reproduira pas
avant plus de mille ans.
Précisément pas avant
le 23 décembre 3043.
Cependant, une éclipse solaire
totale est prévue le 11 juillet 2010
prochain, presque entièrement
au dessus du Pacifique sud.
Copyright Radio Okapi
Link here
PS: Je suppose que la Radio Okapi
ne disposait pas d'un budget
suffisant pour observer
ce phénomène à... Gisenyi
--
J-L K
1/14/10
1/9/10
1/8/10
CAN 2010: la sélection togolaise mitraillée en Angola
D'après plusieurs sources, le bus transportant
en Angola les joueurs de
la sélection togolaise aurait été
mitraillé à la frontière entre
le Congo et l'Angola.
L'attaque est imputée à des rebelles.
Le chauffeur du bus aurait été tué,
et il y aurait quatre autre blessés,
dont deux joueurs.
Selon Thomas Dossevi qui évolue
à Nantes en seconde division française,
qui s'exprimait sur la chaine Infosport,
les deux joueurs blessés seraient
le gardien Kodjovi Obilalé (GSI Pontivy)
et le défenseur Serge Akakpo
(Vaslui FC/ROM).
Les autres blessés seraient
l'intendant chargé de la communication
ainsi que l'entraineur des gardiens de buts.
On a appris plus tard qu'outre
ces quatre blessés, le docteur et
l'entraineur-adjoint ont également été blessés.
Il a également indiqué que pour
se protéger des balles, les joueurs
seraient resté allongés sous
les sièges près d'une vingtaine
de minutes. Selon Football365.fr:
Nous revenions de notre stage
du Congo pour nous rendre en Angola.
Et cinq minutes après que nous ayons
passé la frontière angolaise,
vers quinze heures, nous avons été
mitraillés par des rebelles,
nous a narré le joueur, en pleurs
et très choqué.
Certains joueurs comme moi ont eu
le temps de se protéger en se jetant
sous les sièges. Pour éviter les balles,
nous sommes restés allongés
une vingtaine de minutes au sol,
j'ai eu très peur, j'entendais les balles
et je ne savais pas ce qui se passait.
C'était très impressionnant. Moi,
j'ai été très choqué et je le suis encore,
mais au moins j'ai la chance d'aller
bien car j'étais dans le fond du bus.
C'est surtout ceux qui étaient à l'avant
qui ont été touchés. Il y avait beaucoup
de dirigeants et de membres du staff
qui étaient assis là.
Et beaucoup sont gravement blessé.
Mais pas uniquement par le bris des vitres,
qui ont explosé sous l'impact des balles,
mais, eux, par des balles tirées
par les rebelles avec leurs mitraillettes.
Ils nous ont mitraillés comme des chiens,
c'est dégueulasse. Obilalé et Akakpo
sont gravement blessés.
J'ai très peur pour Obilalé,
notre deuxième gardien.
Il pissait le sang, c'est très grave.
Notre entraineur des gardiens est blessé,
notre docteur aussi. L'intendant chargé
de la communication a lui aussi été
gravement blessé par balles ainsi
que l'entraineur-adjoint et
le chauffeur du bus.
Beaucoup de monde est dans
un sale état. Il y avait du sang partout,
tout ça pour du football.
Je ne sais même pas si nous
allons jouer la CAN. Là, nous sommes
à l'hôpital, nous avons été évacués
du bus et escortés jusque ici
par l'armée.
C'est incroyable ce qui
s'est passé. Tout ça pour du football.
Thomas Dossevi
Quelques heures après
l'agression, deux joueurs ont fait
savoir qu'ils ne souhaitaient plus
disputer la compétition,
et se demandent si le football mérite cela.
Nous attendons une confirmation
des autorités sportives togolaises.
Link here
--
J-L K
1/7/10
1/6/10
Not been part of a problem doesn't make you always part of it's solution
1/5/10
I still believe in Tiger
--
J-L K
Sent from Kigali, Rwanda
10 obsolete technologies to kill in 2010
— Computerworld —
Some old-and-busted technologies die
But other obsolete tech lingers on, even though
1. Fax Machines
The fax machine was obsolete 15 years ago.
Documents that are faxed usually start out
The modem plays the noise over the phone line.
The document almost always begins and ends
The mass delusion that perpetuates this
People, let's stop the madness. Just e-mail it.
2. 'Cigar lighter receptacle' plugs in cars
The idea of building cigar/cigarette lighters
As electrical outlets, dashboard lighter ports
All cars should have standard household
Almost nobody smokes in their cars.
3. WWW
The original idea with Internet addresses is
Network administrators get to choose whether
That's why saying "www" as part of an address, printing it
4. Business cards
Speaking of business cards, why do we still
There are several alternatives to business cards,
Besides, you should always learn in advance
Adding someone to your contacts should involve
5. Movie rental stores
We're now two revolutions away from the
6. Home entertainment remotes
Just about every component to
Hardly anyone takes the time to properly manage,
Mobile phones make superior remote controls
A few cool apps exist for iPhone and
TV makers need to improve the functionality
7. Landline phones
The number of people in the US who have
What are the other three-quarters waiting for?
8. Music CDs
Music CDs work fine. It's just that
We should move to an all-digital,
9. Satellite radio
Sirius XM programming is great stuff.
There are some cases in which
Since the whole satellite radio idea was
10. Redundant registration
« Quand la politique entre dans le prétoire, la justice en sort »
« Le plus gros scandale de trafic d'armes
de la fin du XXe siècle » [1], d'après Nathalie Funès
journaliste au Nouvel observateur.
« Une affaire de vente d'armes entre la Russie
et l'Angola, négocié en France, qui empoisonne
les relations entre les deux pays » [2], précise
« En fait, la véritable histoire est celle de
la privatisation de la guerre en Angola et
de l'organisation du pillage des avoirs de l' État
à une échelle comparable à celle atteinte
au Zaïre par Mobutu et au Nigeria
par Abacha » [3], souligne d'un trait rouge vif
l'ONG Global witness dans un ouvrage publié en 2003.
L'Angolagate est avant tout une affaire
d'une exceptionnelle complexité. Il est indispensable
de retracer la genèse de
cette intrigue scabreuse internationale,
histoire de comprendre.
Sommaire :
Que reproche la justice aux prévenus ?
Les fondements juridiques du procès
Quels sont les principaux acteurs de l'Angolagate ?
L'Angolagate avatar de la Françafrique
Le Portugal accorde l'indépendance à l'Angola
en 1975. Aussitôt le pays est déchiré
par une guerre civile effroyable qui oppose
d'un côté l'Union pour l'indépendance totale
de l'Angola (Unita), du charismatique et
impitoyable Jonas Savimbi et de l'autre
le Mouvement populaire de libération
de l'Angola (MPLA) dirigé par Agostino Neto,
le tout sur fond de guerre froide.
L'Unita est soutenue par le bloc de l'Ouest,
notamment par les USA et l'Afrique du Sud,
et le MPLA par l'Union soviétique et ses alliés.
C'est d'ailleurs avec l'appui des troupes cubaines
qu'en 1976 le MPLA prend le contrôle
du gouvernement. Agostino Neto est aux commandes.
A sa mort en 1979, il est remplacé par
Eduardo Dos Santos. La chute du mur de Berlin
vide le conflit de son intérêt stratégique,
les belligérants signent un accord de paix
en 1991 au Portugal et décident d'affronter
le suffrage universel l'année suivante.
Devant le raz-de-marée électoral du MPLA,
Jonas Savimbi reprend les armes,
Dos Santos est pris au dépourvu.
« L'insurrection renouvelée de l'UNITA
s'est avérée relativement réussie car
la plupart des unités d'élite du groupe
avaient gardé les armes et étaient
restées opérationnelles.
Par contre, les troupes du gouvernement
avaient démobilisé leurs forces
de façon disproportionnée et se trouvaient
donc une position de faiblesse relative » [4].
Cinq des dix-huit capitales provinciales
tombent entre les mains des rebelles,
la victoire de l'UNITA est désormais plausible.
Dos Santos qui a impérativement besoin
d'armes et d'argent ne peut pas compter
sur le bloc de l'Est qui n'existe plus.
Il envoie désespérément des signaux
de détresse à Paris. Mais si Mitterrand préside
à l'Elysée, Edouard Balladur gouverne à Matignon,
et Alain Juppé est incontournable au Quai d'Orsay.
De surcroît, François Léotard, « bien connu
à l'époque pour être l'un des plus grands
partisans de l'UNITA à Paris » [5],
est ministre de la Défense.
Le refus du gouvernement français
est catégorique : "On ne livre pas
d'armes à un pays en guerre".
« S'esquisse alors une diplomatie parallèle,
avec, par ordre d'entrée en scène,
Jean Christophe Mitterrand, ancien membre
de la cellule africaine de l'Elysée. » [6]
En fait, d'après les travaux de Global witness,
le gouvernement angolais prend d'abord
langue avec l'ancien expert
de l'Afrique australe auprès du parti socialiste,
Jean-Bernard Curial, qui à son tour contacte
le fils Mitterrand.
Ce dernier lui aurait suggéré de
se rapprocher d'un certain Pierre Falcone,
« à la tête d'un groupe de sociétés,
Brenco International, basé à Paris.
Falcone est aussi le conseillé clé
de la Sofremi (Société française d'exportation
du ministère de l'Intérieur), organisation
mi-privée mi-étatique opérant sous
les auspices du ministère français
de l'Intérieur à la tête duquel se trouvait
Charles Pasqua » [7].
Le mystérieux homme d'affaires est aussi
très lié à Jean-Charles Marchiani,
conseiller du ministre de l'Intérieur.
Pour le clan Pasqua, Balladur n'a pas
conscience du nouvel enjeu
stratégique angolais : le pétrole [8].
Les immenses nappes d'huile noire nichées
dans le sous-sol du pays
attisent les convoitises.
Les Américains ont cessé leur soutien
à l'UNITA et font désormais les yeux doux
à Dos Santos.
La France doit absolument jouer sa partition.
Pierre Falcone qui sait où se procurer les armes
est mis en contact avec le président angolais.
C'est le début d'une idylle sans fin
entre les deux hommes. « Un contrat de livraison
d'armes est conclu en 1994 entre
la société de Falcone, Brenco, et l'Angola,
pour un montant de 4 milliards de dollars
via une société slovaque [ZTS-Osos],
dont Arcadi Gaydamak, ex-colonel du KGB
devenu homme d'affaires,
est l'un des mandataires. » [9]
Les armes sont issues
des stocks de l'ancien bloc de l'Est.
L'argent provient des préfinancements,
accordés par la banque Paribas à l'Etat angolais,
garantis sur la future production de pétrole.
Le gouvernement de Dos Santos reçoit
à cette époque un arsenal considérable :
« chars, hélicoptères, mines, lance roquettes
et pièces d'artillerie, ainsi que
six navires de guerres.
Ces armes ont été envoyées, pendant sept ans,
de plusieurs pays est-européens,
comme la Russie, la Bulgarie et le Kirghizistan » [10].
Pour faciliter les transactions occultes
en France, les lobbyistes
Ni Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères,
ni Edouard Balladur, Premier ministre, ne sont
au courant. En 2001, après les péripéties
qui vont mettre au jour ce "trafic",
le ministère de la Défense porte plainte » [11],
par le truchement du ministre Alain Richard.
Le procès s'ouvrira le 06 octobre 2008,
42 personnes sont renvoyées devant
le tribunal correctionnel de Paris.
Au banc des prévenus des noms célèbres
: Jean-Christophe Mitterrand,
Jean-Charles Marchiani, Charles Pasqua,
Jacques Attali, etc. « Elle [l'affaire Angolagate]
va être jugée pendant six mois,
avec risque de déballage à la barre » [12].
Epilogue. Ces livraisons massives d'armes
ont changé le rapport de force sur le terrain.
Le 22 février 2002, Jonas Savimbi est abattu.
Sa mort marque la fin d'une guerre civile
qui a duré un quart de siècle et fait 500 000 morts.
Que reproche la justice aux prévenus ?
Les fondements juridiques du procès
Le 11 juillet 2008 le ministre de le Défense
Hervé Morin adresse une lettre à
Me Pierre-François Veil, avocat
de Pierre Falcone, dans laquelle il écrit :
« Il résulte de l'examen du dossier
de mon ministère, à la lumière
de vos observations, qu'en l'absence
de transit par le territoire français,
la législation relative aux opérations
de ventes d'armes et de munitions
ne s'appliquait pas, aux dates retenues
par le dossier de l'instruction,
à l'activité exercée par M. Pierre Falcone. » [13]
Décryptage. « A l'époque des ventes d'armes
vers l'Angola incriminées par l'enquête,
la loi française exigeait une autorisation
gouvernementale si les armes étaient
fabriquées en France ou passaient
par le territoire national. » [14]
Sans ce cachet officiel, le commerce d'armes
était assimilé à un trafic.
Or les armes vendues par Falcone entre
1993 et 2000 ont été livrées à l'Angola,
en provenance de l'ancien empire soviétique,
sans transiter par la France.
Par conséquent, « le ministère de la Défense,
plaide [Hervé Morin], n'aurait jamais du
déposer plainte dans cette affaire
de commerce d'armes puisqu'il n'y a jamais eu
de « trafic » à proprement parler
à partir de la France » [15].
A la suite de cette missive, Hervé Gattegno
rappelle que « le dossier Falcone pourrait
se réduire à une affaire financière
[abus de biens sociaux] ordinaire,
dénuée de son caractère le plus explosif » [16].
Toutefois, dans un article publié le 22 juillet 2008,
sur le site de Bakchich.info, Eric Laffitte
ironise sur la bourde juridique
du ministre de la Défense Hervé Morin.
« Avant d'envoyer cette lettre incongrue
[à l'avocat de Falcone] le ministre aurait du
demander conseil à sa collègue de la Justice
ou du moins au Parquet …
Et on lui aurait expliqué que dans
ce dossier, l'accusation repose
sur un délit précis, le courtage en commerce
illicite d'armes.
A ne pas confondre justement avec
le trafic d'armes stricto sensu.
Le concept juridique précis de courtage,
régi par une ordonnance de 1939,
oblige tout négociant en armes œuvrant
depuis Paris à obtenir une autorisation
en bonne et due forme
du ministère de la Défense.
Et peu importe, dans ce cadre juridique
que les armes aient physiquement
transité ou pas, par le territoire français. » [17]
Or, d'après les investigations de Global witness,
plusieurs contrats de la livraison d'armes
à l'Angola ont été signés sur le territoire français.
« Lorsque les premiers contrats d'armes
entre ZTS-Osos et l'Angola ont été signés
en 1993 et 1994, Brenco France se trouvait
au 56 avenue Montaigne à Paris.
Il est intéressant de noter que cette adresse
et les numéros de téléphone et fax de Brenco
figurent sur le contrat initial de 47 millions de dollars,
avec la signature de Pierre Falcone (…)
Le caractère vraiment français
du dossier original de 47 millions de dollars
devrait être souligné (…)
Non seulement le document était
écrit en français, mais il aurait aussi été
envoyé à Elisio de Figueiredo
[ambassadeur itinérant de l'Angola]
qui était posté à Paris. » [18]
Dans cette optique, la plainte formulée
par le ministère de la Défense en 2001
est fondée.
D'ailleurs, le procureur Jean-Claude Marin,
a maintenu les charges qui pèsent contre les prévenus.
Quels sont les principaux acteurs de l'Angolagate ?
Homme d'affaire français et homme de main
du président angolais Eduardo Dos Santos,
il était directeur associé de la Brenco International,
pièce maîtresse de l'Angolagate.
Falcone a, en outre, été un conseiller
très influent (1989 à 1997) auprès de
la Société française d'exportation
de matériel militaire
du ministère de l'Intérieur (Sofremi),
crée en 1986 sous l'égide de Charles Pasqua.
La Sofremi avait pour but, entre autres,
de « négocier des contrats de vente
d'équipement de communication et
de surveillance aux forces de police étrangères » [19].
Placé en détention provisoire entre 2000 et 2001,
il prend la fuite en 2003 grâce
au statut d'ambassadeur à l'Unesco
que lui accordé l'Angola.
Le 11 décembre 2007, il a été condamné
à un an de prison ferme pour une histoire
de détournements de fonds
au préjudice de la Sofremi.
Le 18 janvier 2008, c'est pour fraude fiscale
qu'une peine de quatre ans de prison ferme
et 37 500 euros d'amende est prononcée
contre lui par le tribunal correctionnel de Paris [20].
Dans l'affaire Angolagate, des soupçons
de corruption et de vente illicite d'armes
pèsent sur Pierre Falcone.
L'article publié par le quotidien Le Monde
à ce propos est édifiant : « Installés dans
un hôtel particulier de l'avenue Kléber
dans le 16e arrondissement de Paris,
dotés d'hôtesses ravissantes,
les bureaux de Brenco reçoivent des visiteurs
réguliers. Lorsque Jean-Christophe Mitterrand,
Jean-Charles Marchiani, l'écrivain Paul-Loup Sulitzer
ou le directeur général de RMC, Jean-Noël Tassez,
sont annoncés, le rituel est immuable.
Isabelle Delubac descend au sous-sol,
où sont entreposées des espèces,
et remplit des enveloppes, sans oublier
de noter sur ses fameux "mémos"
les initiales parfois codées des bénéficiaires
ainsi que la date et le montant alloué. » [21]
Nationalités russe, israélienne, française
et canadienne. Ex-colonel du KGB converti
dans les Affaires. Il est au moment des faits
le mandataire de la société slovaque ZTS-Osos,
qui a fourni, pour le compte de Brenco,
la majeure partie des armes vendues à l'Angola.
Gaydamak a donc été le partenaire de Falcone.
Il a été décoré de l'Ordre du mérite français par
J-C Marchiani. Milliardaire, l'ancien agent
des services secrets russes a
« officiellement changé de nom en Israël
en 1998 pour prendre celui de Arye Barlev » [22].
Un mandat d'arrêt international lancé
par la France pèse sur lui.
Arcadi Gaydamak est en fuite depuis 2000.
« Jean-Charles Marchiani, 64 ans, natif
d'un petit village corse voisin de
celui de Charles Pasqua, a été
un authentique agent secret.
Du moins jusqu'en 1970, où il sera évincé
du SDECE (ancêtre de la DGSE,
Direction générale de la sécurité extérieure) ».
Dans ce portrait dressé par le quotidien Libération
dans sa livraison du 26 avril 2008,
Jean-Charles Marchiani est présenté
comme l'« homme à tout faire de la galaxie Pasqua ».
Ancien Préfet du Var, et ex-député
européen R.P.F, il a été condamné
en décembre 2005 par le tribunal
à trois ans de prison, « pour avoir perçu
des commissions en marge
de la vente de chars militaires au Moyen-Orient (…)
quelques semaines plus tard, il est condamné
à un an de prison dans une autre affaire
de commission occulte, perçue en marge
d'un marché portant sur
la sécurisation des bagages à Roissy » [23].
Dans l'affaire Angolagate, il aurait reçu de Falcone
et compagnies des sommes importantes
pour faciliter les ventes d'armes à Dos Santos.
« Une note saisie dans les bureaux
de l'intermédiaire fait état de virements
à un surnommé « Robert » : « Nous avons avancé
450 000 dollars, ils en attendent encore
un million. Nous croyons savoir que
cet argent devrait être utilisé pour
la campagne au parlement européen »
de 1999, celle du RPF. Marchiani dément
être le « Robert » en question, en contradiction
avec plusieurs protagonistes.
Un général angolais lui écrira ainsi
cette lettre à la veille de
la présidentielle de 1995 : « J'aimerais
vous apporter encore une fois mon soutien
dans ces élections et nous continuerons
à faire de notre mieux pour
que les bonnes personnes
soient aux bonnes places. » [24]
« Sans Jean-Christophe Mitterrand,
il n'y aurait pas eu de contrat (de vente d'armes),
de la même manière que sans femme,
il n'aurait pas de bébé », avait expliqué
un des prévenus aux enquêteurs [25].
Fils du président défunt, il est
conseiller à la présidence de la République
Chargé des affaires africaines (1982-1992)
et conseiller d'une fondation suisse financée
par Elf entre 1992 et 1996.
Ex-commercial free-lance en Afrique Noire,
il est soupçonné dans l'affaire Angolagate
de complicité de commerce illicite d'armes
et recel d'abus de biens sociaux.
Il aurait reçu 2,6 millions de dollars de Falcone [26],
pour « avoir donné des conseils géopolitiques »,
précise Mitterrand. « Je n'ai jamais parlé
d'armes avec monsieur Falcone,
jamais en sept ans.
Il ne m'a jamais parlé de munitions. » [27]
Ex-président du R.P.F., ex-président de la région
Hauts-de-Seine, tête pensante du réseau
qui porte son nom, ministre de l'Intérieur
des gouvernements Chirac (1986-1988)
et Balladur (1993-1995).
Il est mis en examen pour "trafic d'influence,
recel d'abus de biens sociaux".
« Charles Pasqua est soupçonné
d'avoir perçu 450.000 dollars en
1998 et 1999 de la société Brenco
pour favoriser les intérêts
du régime de M. Dos Santos
au Parlement européen » [28].
Auteur de best-sellers, conseiller
en tous genres (banque, finances,
presse auprès de Pierre Falcone).
Il sera devant la barre pour « "recel d'abus
de biens sociaux" en raison des 380. 000 euros
qu'il a perçus de l'homme d'affaires
Pierre Falcone, auteur principal
de la vente d'armes présumée illégale
pour un montant de 790 millions de dollars
entre 1993 et 2000 » [29].
Conseiller "spécial" auprès du chef de l'Etat (1981-91).
Ancien président de la Banque européenne
pour la reconstruction et le développement (BERD),
président d'ACA, société de conseils,
conseiller auprès de nombreux
présidents africains.
Me Guilloux, avocat de Falcone remet
à Hubert Védrine, chez Jacques Attali,
un dossier sollicitant un arrangement
à propos du redressement fiscal signifié
à ZTS-Osos, la société slovaque impliquée
dans l'Angolagate.
M. Védrine avait jusque-là évité
tout contact avec Me Alain Guilloux.
« "Je préfère l'Attali intellectuel
à celui qui fait ce genre de démarche",
dira aux enquêteurs M. Védrine.
Quelques mois plus tard, M. Attali se voit
confier une mission sur le microcrédit en Angola,
qui sera payée 200 000 dollars
par une société de M. Falcone » [30].
Il sera dans le prétoire le 06 octobre.
L'Angolagate avatar de la Françafrique
Après avoir été à l'origine de la plainte
qui a déclenché l'Angolagate,
l'Etat français a par la suite freiné
des quatre fers.
La France se déjuge. Aujourd'hui,
le ministère de la Défense par qui
le scandale est arrivé, cynique,
se fait même l'avocat de ceux qu'elle
a fait asseoir hier sur le banc des "accusés".
« Hervé Morin, ministre de la défense
de Pierre Falcone », titrait à juste titre Libération,
dans sa livraison du 19 juillet 2008.
En effet, dans la correspondance adressé
le 11 juillet 2008 à Me Veil, avocat de Falcone,
M. Morin affirme, que son département ministériel
n'aurait jamais du engager
des poursuites judiciaires
contre les prévenus, « puisque, dit-il, il n'y a
jamais eu de « trafic » à proprement parler
à partir de la France » [31].
Un grand écart juridique visant
à affaiblir l'accusation.
En fait, le ministre de la Défense marche
au pas et dans les pas de sa hiérarchie.
Depuis son accession à la magistrature suprême,
Nicolas Sarkozy s'échine en effet
pour déminer le terrain de l'Angolagate.
Primo, l'Elysée protège sans ménagement
le président angolais, parrain du système Falcone,
contre les investigations redoutables
du juge Philippe Courroye.
« Le président Dos Santos a d'ores et déjà
obtenu de ne pas être directement impliqué.
"Ce dossier est de nature totalement judiciaire.
L'instruction est bouclée" et
"aucun ressortissant angolais
n'est poursuivi", précise-t-on ainsi à l'Elysée. » [32]
Pour que le message soit plus audible à Luanda,
Nicolas Sarkozy déclare dans les colonnes
du Jornal de Angola : « Cette affaire concerne
un citoyen français [Falcone] poursuivi (…)
pour ne pas avoir respecté
des dispositions légales françaises » [33].
Explication, il s'agit du Falconegate
et non de l'Angolagate.
Mais Dos Santos ne l'entend pas
de cette oreille, pour le parrain
il est hors de question de sacrifier
ses filleuls, Falcone et Gaydamak,
sur l'autel de la justice française.
Déjà, le 26 février 2001, à l'occasion
de l'accréditation du nouvel ambassadeur
de France en Angola,
Eduardo Dos Santos déclarait :
« Je n'ai pas l'intention de m'immiscer
dans des affaires intérieures françaises,
mais j'ai le devoir de reconnaître que
certaines des personnes actuellement visées
dans des procédures judiciaires en France
ont donné une contribution immense
au développement de l'amitié et
de la coopération entre l'Angola et la France.
Monsieur Pierre Falcone, par exemple,
à travers son entreprise, a soutenu
l'Angola à un moment crucial de son histoire (…)
Pour l'acquisition d'équipements militaires
dont il avait besoin à l'époque,
le gouvernement d'Angola a trouvé
le concours de l'entreprise ZTS-Osos qui n'est pas
même une entreprise de droit français (…)
Toute cette confusion délibérée s'était déjà
produite avec monsieur Tarallo et je dois
vous avouer, Monsieur l'Ambassadeur,
qu'une telle situation nous laisse
simplement perplexes.
Ceux qui oeuvrent par des actions concrètes
et d'ampleur au rapprochement entre
nos deux pays finissent
par avoir des problèmes (…)
Monsieur l'Ambassadeur, l'amitié est
comme une plante qui, si elle n'est pas
régulièrement arrosée et fertilisée, s'assèche » [34]
Deux mois plus tard, le président Angolais s'immisce
dans les affaires intérieures de la France.
A travers correspondance adressée
à Jacques Chirac il demande
au pouvoir exécutif d'arrêter la machine judiciaire,
le tout, toujours, sur fond de menace à peine voilée :
« Monsieur le Président (…) le gouvernement
d'Angola a pris connaissance, à travers
la presse, de l'existence d'une action judiciaire
contre son mandataire officiel,
M. Pierre Falcone, dont les répercussions
causent de graves préjudices moraux
à la République d'Angola et peuvent
constituer un obstacle aux bonnes relations
existant entre nos deux pays (…)
La France n'est pas un fournisseur habituel
de l'Angola en matériels d'armement ;
de telle sorte qu'à aucun moment
les équipements en cause n'ont transité,
ni juridiquement ni matériellement,
par le territoire de la République française
ou à travers des entreprises ou
des établissements français
[argument repris par Hervé Morin, NDLR]
(…) Pour cette raison, il nous paraît
indispensable que l'Etat français,
qui est impliqué dans ce processus,
retire les plaintes qu'il a déposées
aussi bien pour fraude fiscale
que pour vente illicite d'armes. (…)
Nous souhaitons également retenir
l'attention de votre pays sur l'injustice
qui nous paraît actuellement commise
à l'encontre de notre mandataire, M.Falcone.
M.Falcone est un grand ami de l'Angola. » [35]
L'homme fort de Luanda omet de dire
qu'avant d'être un grand ami de l'Angola,
Falcone, comme son acolyte Gaydamak,
est d'abord son protégé,
l'homme des basses besognes.
« La société Brenco constituait une sorte
d'interface entre la présidence angolaise
(P. Falcone et son associé Arcadi Gaydamak
ont reçu des passeports angolais
et étaient « conseillers » du Président ;
Brenco versait des sommes à diverses personnes
et organismes français et angolais
avec l'accord ou à la demande du Président angolais...)
et des vendeurs d'armes de l'Europe de l'Est
(notamment l'entreprise slovaque ZTS-Osos
liée à Falcone). » [36]
Falcone et Gaydamak ont arrosé
le microcosme mondain parisien,
sur ordre du parrain Dos Santos.
Les deux chargés de mission avaient accès
aux comptes du gouvernement angolais ouverts
auprès de la banque Paribas à Paris et à Genève.
Certains ont parlé de la « privatisation de la guerre ».
Une partie de ce trésor garanti sur l'or noir angolais
s'est retrouvée sur les comptes particuliers
de Falcone, du milliardaire Gaydamak et…
du président Dos Santos, entre autres.
« L'enquête chiffre à 397 millions de dollars
les profits encaissés personnellement
sur les ventes d'armes par Pierre Falcone
et Arcady Gaydamak. » [37]
De même, dans le cadre d'une enquête
parallèle à l'Angolagate menée par
le juge genevois Daniel Devaud,
un compte du parrain, alimenté par Falcone,
a été découvert au Luxembourg.
« Confirmation de la brigade financière
française : les comptes basés au Luxembourg
-soit 37,1 millions de dollars- sont bel et bien
au nom de M. Dos Santos » [38],
écrivait Simon Petite en avril 2005.
L'Elysée est donc au courant
des détournements faramineux des avoirs
du peuple angolais par Dos Santos et ses affidés.
Après avoir mis le parrain à l'abri
des poursuites judiciaires, l'Etat français met
les bâtons dans les roues de la justice
pour permettre à ses filleuls de s'en sortir.
D'après « d'insistants échos venus
du sommet de l'Etat, Nicolas Sarkozy veut
nommer le juge Courroye
[qui dirige l'enquête, NDLR] à la tête
du parquet de Paris, ce dernier devra
peut-être se déjuger au grand jour » [39].
Qu'est-ce qui explique
toutes mesquineries élyséennes ?
Le pétrole. Le business est florissant
dans le pays de Dos Santos.
L'Angola est devenu le premier
producteur d'or noir de
tout le continent africain.
Les intérêts de Total, fleuron
de l'industrie française et bien
implantée sur place,
sont directement menacés.
A titre d'exemple, en octobre 2004,
« Manuel Vicente, le tout-puissant
patron de la Sonangol
[Société national des hydrocarbures
en Angola, NDLR], a adressé
une lettre à Thierry Desmarest,
le PDG de Total, lui signifiant que
l'Etat angolais allait récupérer
les concessions du bloc 3/80
qui arrivent à échéance.
Stupeur dans les étages supérieurs
de la Tour de la Défense,
siège de la compagnie (…)
D'après nos sources, c'est maintenant
le bloc 17 qui va faire l'objet du chantage » [40].
Pendant plusieurs années,
le soldat Chirac a tenté de résister
aux assauts du Parrain, du moins
a-t-il fait semblant.
Son épigone, lui, a opté
pour la danse du ventre.
« Nicolas Sarkozy s'est rendu
à Luanda, le 23 mai, les bras chargés
de promesses de cadeaux.
Le chef de l'Etat a ainsi annoncé
la réouverture des bureaux
de l'Agence française de développement (AFD),
qui avaient fermé suite au refus angolais
de payer une dette qui, à l'origine,
n'était que de 60 millions FF,
soit 9,1 millions d'euros…
A peine quelques fûts
d'une cargaison de pétrole.
Cette dette va sans doute passer
à l'ardoise magique en Club de Paris.
Une victoire pour le Palais rose. » [41]
Il était accompagné des dirigeants
de Total, Castel, EADS, Bolloré,
CMA-CGM, AIR France, Thales,
et de la Société générale.
Avant de prendre congé de son homologue,
il lui a lancé, les yeux dans
les yeux : « Je vous attends à Paris
en 2009, vous allez reprendre
vos habitudes sur la Côte d'Azur » [42].
Une fois le scandale de l'Angolagate étouffé,
le parrain ira peut-être bronzer
sur la croisette avec les crèmes solaires
de l'Elysée et l'argent spolié aux Angolais,
pendant ce temps l'espérance de vie
de ses sujets est de 41 ans,
40 % d'entre eux vivent sous le seuil
de pauvreté absolue, 62 % n'ont pas
accès à l'eau potable,
il y a 8 médecins pour 100 000 habitants
et 1 400 décès pour 100 000 accouchements [43].
Dos Santos est au pouvoir depuis 29 ans
et n'a pas l'intention de prendre sa retraite,
le système Falcone a lui permis
de détourner les ressources de l'Etat
et d'enrichir sa clientèle…
Tant pis. Avant le 6 octobre l'Elysée tient
à désamorcer la bombe Angolagate.
Les Angolais seront sacrifiés sur l'autel
du chiffre d'affaires de Total et
des entreprises françaises en Angola.
Il y a un an l'"homme de la rupture " déclarait
pourtant la main sur
le cœur : « Je veux lancer à tous
les Africains un appel fraternel pour leur dire
que nous voulons les aider à vaincre
la maladie, la famine et la pauvreté
et à vivre en paix.
Je veux leur dire que nous déciderons
ensemble d'une politique d'immigration
maîtrisée et d'une politique
de développement ambitieuse.
Je veux lancer un appel à tous ceux
qui dans le monde croient aux valeurs
de tolérance, de liberté, de démocratie
et d'humanisme, à tous ceux qui sont
persécutés par les tyrannies
et par les dictatures, à tous les enfants
et à toutes les femmes martyrisés
dans le monde pour leur dire que
la France sera à leurs côtés,
qu'ils peuvent compter sur elle » [44].
Le pétrole rend amnésique,
tous les psychologues vous le diront.
Fiche du DOSSIER. Diplomatie, Business
et Dictatures.
L'Afrique prise au piège françafricain
à télécharger en pdf
A lire
Communiqué de Survie du
6 octobre 2008 : Angolagate. Les pressions
politiques exercées au nom
des intérêts économiques français
ne doivent pas entraver la justice.
A télécharger
Afin d'interpeller l'opinion sur
la « diplomatie business » de la France
en Afrique et ses graves conséquences
en terme de soutien aux dictatures et
de pillage des ressources naturelles,
Survie publiera un dossier
intitulé Diplomatie, Business et
Dictatures. L'Afrique prise
au piège françafricain
A télécharger en pdf le 4 pages
de vulgarisation "Diplomatie, Business
et Dictatures. Les dessous de la présence
économique de la France en Afrique"
[1] Natalie Funès, « Pendant l'Angolagate,
le business continue ».
[2] Renaud Lecadre, « En trombe, Nicolas Sarkozy
solde les comptes de l'Angolagate »,
Libération, vendredi 23 mai 2008.
[3] Les Affaires sous la guerre, Armes, pétrole
& argent sale en Angola,
Global witness, Marseille, Agone, 2003, p.21.
[4] Idem.
[5] Global Witness, déjà cité, p.42.
[6] Pascale Robert Diart, « Mieux qu'un
polar : l'angolagate », Le Monde.fr, 05 août 2008.
[7] Global witness, déjà cité. p.42.
[8] Cf. Paul Barril, « Former Aide : Mitterrand Case,
"Disaster for France" », Reuters, 23 décembre 2000.
[9] Pascale Robert Diart, déjà cité.
[10] Antonio Garcia, « Le tribunal jugera
42 personnes », voire
RFI, http://www.rfi.fr/actufr/articles/0...
[11] Pascale Robert Diart, déjà cité.
[12] Renaud Lecadre, déjà cité.
[13] Hervé Gattegno, « Affaires-Angolagate
: la lettre qui change tout », Le Point, 17 juillet 2008.
[14] Fabrice Tassel, « Hervé Morin, ministre
de la défense de Pierre Falcone »,
Libération, samedi 16 juillet 2008.
[15] Nicolas Beau, « L'étudiant en droit
Morin peut mieux faire », Bakchichinfo, mardi 22 juillet 2008.
[16] Hervé Gattegno, déjà cité.
[17] Nicolas Beau, déjà cité.
[18] Global witness, Les Affaires sous
la guerre, Armes, pétrole & argent sale
en Angola, Marseille Agone, 2003.
[19] Idem, p.44.
[20] « Pierre Falcone condamné à quatre ans
fermes pour fraude fiscale », dépêche AFP
du vendredi 18 janvier 2008.
[21] Pascale Robert-Diard, déjà cité.
[22] Global witness, déjà cité.
[23] Renaud Lecadre, « Marchiani,
l'homme de l'hombre qui
embarrasse Sarkozy », Libération, samedi 26 avril 2008
[24] Idem
[25] Pascale Robert Diard, déjà cité.
[26] « Angolagate, le tribunal jugera
42 personnes », cf. le site Internet
de Rfi, http://www.rfi.fr/actufr/articles/0...
[27] Angolagate : Jean-Christophe Mitterrand
se dit "totalement innocent", cf. interview
accordée à Jean-Philippe Deniau sur
Franceinfo le 18 septembre 2008,
http://www.france-info.com/spip.php...
[28] « Angolagate : 42 accusés pourraient
être jugés », Nouvelobs.com, 23 juin 2008.
[29] « Maintien du contrôle judiciaire de
Sulitzer dans "l'Angolagate" »,
dépêche Reuters publiée le 24 octobre 2007 à 18h48.
[30] Pascale Robert Diard, déjà cité.
[31] Nicolas Beau, « L'étudiant en droit Morin
peut mieux faire », Bakchichinfo, mardi 22 juillet 2008.
[32] Marianne Enault, « Angola
: réconciliation express », leJDD.fr,
http://www.lejdd.fr/cmc/internation...
[33] Idem
[34] « L' « Angolagate » vu d'Angola,
« l'amitié est comme une plante »,
Politique africaine, n°82 juin 2001.
[35] « José Eduardo Dos Santos
à Jacques Chirac : « Retirez vos plaintes »,
Le Nouvel Observateur, nº1907, semaine du jeudi 24 mai 2001.
[36] « L' « Angolagate » vu d'Angola,
« l'amitié est comme une plante »,
Politique africaine, n°82 juin 2001.
[37] Gilles Trequesser, « L'accusation résiste
aux assauts contre le procès « Angolagate » »,
Le Point, 29 juillet 2008.
[38] Simon Petite, « La Suisse va rendre
des millions à l'Angola », Le Courrier,
samedi 02 avril 2005.
[39] Hervé Gattegno, « Affaires-Angolagate
: la lettre qui change tout »,
Le Point, 17 juillet 2008.
[40] La Lettre du continent, n°458, 11 novembre 2004
[41] La Lettre du continent, n°542, 5 juin 2008.
[42] Idem.
[43] Rapport sur le développement humain 2007/2008
[44] Discours de Sarkozy le soir de son élection
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J-L K
Sent from Kigali, Rwanda