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la Banque centrale du Congo nie son implication

Banque Centrale du Congo

radiookapi.net)

 

Blanchiment d'argent : la Banque centrale du Congo nie son implication, la Belgolaise se retire de la BCDC

Kinshasa | 23 Mai 2008 à 17:22:07

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L'affaire sur le blanchiment de 80 millions de dollars de la Miba (Minière de Bakwanga) dite « Belgolaise » en 2003, rebondit cinq après. La Banque centrale du Congo (BCC) serait impliquée selon le parquet de Bruxelles. L'information a été relayée par la presse belge. Non, rétorque le gouverneur de la BCC. Co-accusée dans ce dossier, la Belgolaise de soutenir la BCC et d'éclairer la justice belge. Par ailleurs, elle retire ses parts d'actions à la Banque commerciale du Congo (BCDC), rapporte radiookapi.net

La Belgolaise annonce son retrait

La Banque commerciale du Congo (BCDC) perd un des ses principaux partenaires. La Belgolaise vient d'annoncer le retrait de ses actions dans cette banque. Elle propose qu'elles soient rachetées par la banque marocaine Attijari Wafa bank. Mais pourquoi la Belgolaise quitte-elle la Banque Commerciale du Congo ? D'après Baudouin le Maire, chargé de la liquidation de la Belgolaise, cette banque met en œuvre une décision stratégique de son actionnaire de référence. Le groupe Fortis qui est actionnaire à cent pour cent de la Belgolaise a décidé en 2005 de se retirer de ses participations dans des banques en Afrique. Donc, cela ne concerne pas uniquement le Congo mais l'ensemble des participations que la Belgolaise détient en Afrique, poursuit M.le Maire. Il ajoute : « Dans tous les pays où la Belgolaise était encore présente, nous avons chaque fois essayé de trouver un repreneur crédible et un repreneur banquier pour se substituer à la participation belgolaise ». Mais la Belgolaise ainsi que six de ses dirigeants ont été les premiers accusés dans le dossier blanchiment d'argent détourné à la Miba en 2003. L'affaire a rebondit cette semaine avec un nouvel accusé, la BCC.

Quelle est la relation des faits et comment le gouverneur de la BCC explique-t-il la non implication de son institution dans cette affaire? En janvier 2003, les institutions belges chargées de la détection du blanchiment d'argent constatent une anomalie. Un compte ouvert dans la banque belge Belgolaise. Le constat est fait après enquêtes : 80 millions de dollars ont disparu des comptes de la Miba. En 2004, Jean Charles Okoto, patron de la Miba à l'époque des faits est cité dans ce dossier.
La Belgolaise, elle, est poursuivie pour transaction illégale sur les produits de vente du diamant congolais. Cette banque est surtout inculpée pour n'avoir pas averti la société belge Sibeka qui détient un cinquième des parts dans la Miba. Six de ses responsables sont poursuivis à l'époque.

L'instruction du dossier est close mais l'affaire n'avait pas été conclue. Elle rebondit aujourd'hui avec un nouvel inculpé, la BCC. Selon les juges bruxellois cités par la presse belge, le chemin de blanchiment de l'argent détourné à la Miba serait passé également par la Banque Centrale du Congo. Reste à savoir si la BCC, institution publique congolaise sera poursuivie comme personne morale.

Réaction de la BCC à son inculpation

La Banque centrale du Congo qualifie la situation de « discutable », déclarant être inculpée dans des « circonstances critiquables ». Cette banque estime qu'il y a eu violation du secret de l'instruction. Son Gouverneur Jean Claude Masangu se dit même surpris de l'apprendre par la presse. « Nous n'avons pas été informé formellement. Nous n'avons pas été entendu. Nous n'avons jamais reçu une inculpation de la part de la justice belge. Ce que vous avez lu, c'est la même chose que nous avons lu»
Le gouverneur Masangu assure par ailleurs que sur le plan du blanchiment, la Banque centrale est capable de se défendre. « La Banque centrale ne blanchit pas, elle régule et donne des instructions. La Banque centrale travaille en collaboration avec les banques commerciales, avec la justice et la police, pour faire en sorte que notre système financier soit le plus clean possible », martèle-t-il. Le chef de l'Institut d'émission congolais indique qu'à ce sujet, la RDC a une loi anti blanchiment et contre le blanchiment du terrorisme qui était publiée en 2004, comme par hasard.





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