La prostitution des mineures à Kinshasa est connue sous le terme « Mabata ya rouge ». C'est une prostitution des mineures allant de 10 à 14 ans, voir même de 12 à 16 ans. Ce phénomène est très fréquent dans les communes ci-après : Kinshasa, Barumbu, Lingwala, Gombe et Kalamu.
En ce qui concerne ce phénomène, les mabata rouge se retrouvent dans las artères principales des communes citées ci haut portant des singlets et des mini jupes, soit des pantalons appelés communément « taille basse » laissant voir le sous vêtement.
Dans la commune de Kinshasa, on les retrouve au croisement des avenues Bokassa et Kabambare, Bokassa et Croix rouge, Kasa-vubu et Rwakadingi au jardin zoologique et au marché central. Dans la commune de Barumbu, elles sont au croisement Bokassa et Kabambare, Kasai et Itaga ;
A Lingwala, on les trouve au Rond point des Huileries ; A la Gombe , au bld du 30 juin, à la gare centrale, etc.... Et dans la commune de Kalamu, au Rond point Victoire, derrière le Stade Tata Raphaël et le long de la rivière Kalamu.
Ces mineures « mabata rouge » sont utilisées pour le» vente de leurs sexes bien que sachant que la loi congolais interdit ce genre de pratique aux mineurs. Mais aucune décision n'est déjà prise par les autorités de tutelle pour punir ses personnes et les livrées à la justice.
Les causes sont multiples, mais nous pourrons en citées deux :
- La conjoncture économique
Nul ne peut ignorer que l'économie de notre pays ne marche Plus par manque de stabilité monétaire et l'inexistence des routes.
Le dollar a une puissance énorme sur le franc congolais. En effet, la vie économique de notre pays, la R.D .C se trouve dans un K.O. total. Les parents étant impayés n'arrivent plus à supporter la charge de leurs enfants ; payer les loyers, envoyer les enfants à l'école n'est pas mince affaire actuellement, c'est eux qui payent réellement les enseignants et non l'Etat comme auparavant.
Devant toute cette situation, les conséquences retombent aux enfants dont d'autres se mettent à la rue deviennent ceux que nous appelons communément « chegués » ou « canard rouge » pour chercher eux même de quoi se nourrir ou nourrir la famille, en vendant leur corps au moyens des rapports sexuels. - L'abandon par la famille
L'abandon par la famille est le fait de demeurer pendant plus de deux mois sans fournir au créancier une pension alimentaire à laquelle on est judiciairement condamné.
C'est présentement le cas pour certaines filles qui sont victimes de cette infractions et ne pourrant plus compter sur quelqu'un d'autre, elle s'adonnent elles-mêmes au commerce de leurs corps bref à la prostitution.
Conséquences
- Plusieurs filles mettent au monde dès le bas âge ;
- Plusieurs enfants dans la rue.
Ces dernières, comme toutes autres prostituées, ont leur tarif. Plus haut est le risque, plus la relation est chère. Pour des relations à haut risque , c'est-à-dire sans protection, sans préservatif, le tarif est fixé à trois fois ou quatre fois plus que le tarif normal.
Notre gouvernement doit prendre des mesures sévères pour que cette situation puisse s'arrêter, car elle attriste bon nombre de personnes.
D'où il est impérieux de faire revivre notre us et coutumes pour que la morale des enfants du Congo redevienne normale comme autrefois. |
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