5/25/08

Wall Street a investi sur Hillary : mauvaise pioche !


 


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Wall Street a investi sur Hillary : mauvaise pioche !

Campagne / dimanche 25 mai par Vincent Nouzille
L'ex-First Lady est soutenu financièrement depuis le début de sa campagne par les avocats et les banquiers de Wall Street. Manque de chance pour eux : Hillary n'a plus guère de chances d'être la candidate des démocrates. Caramba, raté !
Sacrée Hillary ! Sûre d'elle au début des primaires, tenace ces derniers jours alors qu'elle s'accroche à son ambition – désormais contrariée- d'être la candidate du parti démocrate, la sénatrice de New York continue de tenter de lever des fonds pour aller jusqu'au bout.
Au bout, c'est-à-dire au moins jusqu'au 3 juin, jour des dernières primaires dans le Montana et el Dakota du Sud. Mais peut-être jusqu'à la convention du parti qui se tiendra du 25 au 28 août à Denver (Colorado) qui désignera officiellement le candidat démocrate. Bien que Barack Obama la devance en nombre de délégués issus des primaires, en voix, comme en nombre d'Etats l'ayant préféré, Hillary Clinton espère encore que les autres délégués nommés par les instances du parti retourneront, in fine, la situation en sa faveur.
 
Mais l'espoir est mince et la pression monte, y compris dans l'entourage de la sénatrice, pour qu'elle lâche prise avant l'issue estivale. Reconnaître sa défaite, se mettre au service d'Obama et sauver la mise. Ses financiers la supplient déjà, et entament des discussions avec l'équipe de Barack Obama pour les prochaines étapes. Car ces contributeurs, principalement recrutés dans les milieux d'affaires, des banques et des avocats, sont de plus en plus réticents à soutenir une candidate qui doit être éliminée de la course.

Partie en tête, puis obligée de courir derrière Obama

Elle s'est pourtant battue, à coups de millions, ramassant pour le moment 214 millions de dollars, contre 265 millions collectés par Obama, décidément le plus choyé. L'an dernier, Hillary était la favorite. Elle séduisait les sponsors et les militants. Elle faisait la course en tête des candidats leveurs de dollars, notamment grâce à de nombreux donateurs de New York et de Californie.
En janvier, elle a cependant dû emprunter 5 millions de dollars à titre personnel pour suivre la surenchère de spots de pub que son rival Obama diffusait à longueur de temps sur les chaînes de télé. Le sénateur noir de l'Illinois a commencé à glaner plus d'argent qu'elle, grâce à des milliers de petits dons d'électeurs convaincus par sa bonne tête. Le candidat John Edwards ayant déclaré forfait, ses supporters démocrates ont apporté majoritaires leur soutien et leur argent à Obama. Puis, avec les résultats décevants d'Hillary Clinton lors du Super-Tuesday du 5 février, ses campagnes de collectes sont devenues plus laborieuses.

Ancienne avocate soutenue par les cabinets d'avocats

Oh, elle n'est pas à plaindre. Ancienne avocate, ex-First Lady, multimillionnaire avec son mari, VIP à New York et femme d'expérience, Hillary incarne parfaitement le bon investissement des lobbyistes et milieux d'affaires. Son programme est libéral en économie, rien de révolutionnaire, pas de quoi affoler les riches ni la Bourse, juste « business as usual » comme au bon vieux temps de la croissance euphorique des années Clinton (1992-2000). La liste de ses principaux contributeurs, est un véritable Bottin du business et de Wall Street.
Les avocats sont à la première place avec 15 millions de dollars mobilisés pour Hillary, sous forme de dons personnels (limités à 2300 dollars par tête) des employés des cabinets. Les « law firms » les plus généreuses sont DLA Piper, Skadden Arps, Greenberg Traurig, Kirkland & Ellis, Latham & Watkins. Rien que des grosses boutiques de plusieurs milliers d'avocats chics de chez chic !
Les banquiers d'affaires se sont également cotisés pour la soutenir, à hauteur de 6,9 millions de dollars. Tout le gratin est là, avec Goldman Sachs, Morgan Stanley, Citigroup, Lehman Brothers, Merrill Lynch… A ces argentiers dorés sur tranches, auxquels elle ne dit rien qui fâche, se sont également joints des géants des médias et de la high-tech : un peu de Microsoft, un zeste de Time-Warner, un poil de News Corp, la groupe du papivore Rupert Murdoch, qui a mis la main sur le Wall Street Journal.
 
Bref, Hillary est « la » candidate de l'establishment financier, davantage que de l'industrie d'ailleurs. Elle s'en cache à peine, n'hésitant pas à dire, contrairement à Obama, qu'elle accepte tous les dons des groupes d'intérêts et des lobbyistes. Et qu'elle les écoutait volontiers, sans être jamais influencée… « Ce qui compte c'est la volonté de faire ce qu'on veut faire » répète-t-elle. Mais voilà : comme elle n'a plus beaucoup de chances d'être la candidate désignée, ses financiers doivent maintenant se retourner vers son concurrent de l'Illinois, sans oublier de miser sur Mc Cain, pour défendre leur cause. Comment Wall Street va-t-il vendre du Clinton pour acheter du Obama ? C'est la question boursière des prochaines semaines…
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Jean-Louis Kayitenkore
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