6/26/08

 





HISTOIRE ÉSOTÉRIQUE DE LA RDC, (6)
Les sociétés secrètes et la dispersion de la mémoire (4)
 
D/    La perte des repères et les indicateurs de la dispersion
 
Préambule
 
    Eviter de développer l'esprit critique dans vos écoles. Apprenez aux élèves à croire et non à raisonner. Ce sont-là, chers compatriotes (Belges) quelques uns des principes que vous appliquerez. Vous en trouverez beaucoup d'autres dans les livres qui vous seront remis à la fin de cette séance.  Evangéliser les nègres à la mode des africains, qu'ils restent toujours soumis aux colonialistes blancs. Qu'ils ne se révoltent jamais contre les injustices que ceux-ci leur feront subir. Faites leur méditer chaque jour. «Heureux ceux qui pleurent car le royaume des cieux est à eux». Convertissez toujours les noirs au moyen de la chicote. Gardez leur femme à la soumission pendant neuf mois afin qu'elles travaillent gratuitement pour vous. Exigez ensuite qu'ils offrent un signe de reconnaissance des chèvres, poules, œufs, chaque fois que vous visitez leurs villages. Faites tout pour éviter que les noirs ne deviennent jamais riches. Chantez chaque jour qu'il est impossible aux riches d'entrer au ciel. Faites leur payer une taxe chaque semaine à la messe du dimanche. Utilisez ensuite cet argent prétendument destiné aux pauvres et transférez ainsi vos missions en des centres commerciaux. Instituez pour eux un système de confession qui fera de vous de bons détectives pour démentir tout noir qui a une prise de conscience aux autorités investies du pouvoir de décision. 
Source : Léopold II, Roi des Belges. Tiré de L'Afric-Nature, n° 005, octobre 1994 du journal camerounais et de « Le Reformate Chrétien », n°004,page 11

I.    La bannière du Comté d'Armagh de l'Irlande du Nord
      pour drapeau de la RDC, 1964. http://fr.wikipedia.org/wiki/Armagh
 
Le désastreux travail qui a été accompli au Congo après son accession à l'indépendance est une oeuvre d'extinction de la mémoire, de la dispersion de l'unité de son peuple et de sa propriété parcellaire reconnue dans son intangibilité internationale.  Les puissants indicateurs de cette entreprise ont cinq visages, à savoir :
  • La révocation définitive des six provinces établies sur une base de la répartition administrative répondant aux réalités des populations dans leur anthropologie culturelle et de proxémie sociale, en 1963 ;
  • Le rejet du drapeau bleu à six étoiles et portant en son centre une étoile jaune plus large représentant l'unité congolaise au coeur son étoffe. Ce drapeau au début de 1964 ;
  • L'introduction d'une bannière de l'Irlande du Nord du Comté d'Armagh, celui qui est affichée en médaillon, ci-dessus, en 1964, la date précise est à vérifier, mais il n'est pas au-delà de cette année citée ;
  • L'introduction du drapeau ésotérique de Mobutu, celui du MPR puis enfin la permutation successives et complaisante des couleurs hautementement significative au niveau du symbolisme ésotérique et subliminale ;
  •  L'entreprise d'une restauration farfelue du drapeau d'origine et la réintroduction du drapeau de 1964 avec des couleurs délavées qui répondent aux communications paranormales des envoûteurs des Congolais qu'à l'idéal de construire un pays dans la recommandation du discours de l'hymne nationale, "Le Debout Congolais".
    Pour réussir ce puissant séisme de l'esprit, les spécialistes de la géo-spiritualité ont porté atteinte là où l'imagination des Congolais allait être désillusionnée et frappée de cecité.  C'est la bannière nationale qui a commencé par écoper de cette initiative de diviser les Congolais. Le drapeau du Congo est devenu un objet d'insultes, il a commencé par être désacralisé par les allégations faisant état de son origine coloniale.  Or, cette conviction n'est pas du tout vraie, car ce sont les Congolais présents à la Conférence de Berlin qui l'ont conçu.  Étaient témoins au dévoilement de cette bannière bleue ayant en son centre une étoile jaune, les Délégués des Nations présentes invités dans la Capitale allemande.  C'est l'Ambassadeur américain de l'époque, Monsieur Herrindge, qui passa pour le parrain de l'inauguration de cet emblème.  C'était en 1884.  Les chercheurs congolais devraient aller au-delà de ce que je révèle pour saisir encore plus la véracité de mon témoignage et surtout pour fixer définitivement la vérité de l'antériorité de l'unité congolaise dans le contexte socio-politique de l'histoire de l'actuelle RDC.
 
    Après quatre-vingt ans d'existence du drapeau bleu frappé de l'étoile au centre, il arriva soudainement que cette bannière, qui a réuni les Congolais pendant plus de trois quarts de siècle, devint un objet de mépris, ceci se passa en 1964.  Or, qui dit mieux, Djamba Yohé ou les réformateurs de la République. En effet, il n'aura fallu que quatre années de diagnostic négatifs dû à une république mal partie au lendemain du 17 janvier 1961.  D'aucuns savent de quelle date s'agit-il.   Tout compte fait, les échecs consécutifs des gouvernements successifs de 1960 à 1964 ont condamné à mort un symbole qui a représenté dignement les Congolais dans une Afrique coloniale dont les autres peuples ne disposaient même pas d'un drapeau autonome.  Seuls les Congolais étaient cette entité socio-politique qui jouissait d'une identité distincte par rapport à la Métropole qu'était la Belgique.
 
    Oubliant ce que furent ces couleurs de la dilection congolaise vis-à-vis de son espace territorial, la propagande de la dispersion des Congolais a pris le dessus.  Les intellectuels ont mordu et ont soutenu que cet étoffe bleu et jaune traduisait l'humiliation et donc, qu'il devait définitivement être arraché de l'échine destinée à porter en tout temps le pavillon national de la République.  Dans nos Universités d'alors, Lovanium, UOC, Université Libre du Congo, il y avait une engeance minoritaire, mais situationniste qui participait activement à la vie étudiante.  Sauf que cette dernière, au lieu de promouvoir ce que la majorité demandait pour faire respecter les symboles et armoiries du Congo, était un cercle des agents infiltrés du Gouvernement central et des politiciens qui voyaient de mauvais oeil la vigilance des dirigeants de l'UGEC.  Je peux nommer quelques noms de cette forte tradition de la résistance étudiante : Kanza Ndolomingului, Kandolo, Kabukala Georges, Tshibangu Tharcisse, etc.  N'oublions pas qu'avec ces personnages évoqués sont des visages des années '60.
 
    En somme, ceux qui ont trahi leurs collègues étudiants durant ces années-là, la plupart d'autres eux obtiendront des postes solides au gouvernement.  Il ne faut pas s'étonner que des grands ténors, parmi les dirigeants, se soient fourvoyés par l'appât du gain.  Joseph N'Singa Udjuu, par exemple, était très écouté par les étudiants et était farouchement opposé à Joseph Kasa-Vubu sans ménagement, quant il était Président de l'UGEC, à Lovanium.  Cependant, il devint facilement Ministre de la Justice, de l'Intérieur et Premier ministre plus tard dans le régime de Mobutu.  En 1967,  N'Singa Udjuu est co-rédacteur de la Constitution de 1967 et en même temps co-auteur du "Manifeste de la N'Sele" avec Bernardin Mungul Diaka; quelques années après, Édouard Mokolo Wa Mpombo gravit sans peine les échelons des Cabinets ministériels pour devenir à son tour Ministre.  Cette immersion dans la jet set survient quelques vingt-quatre ou trente-six mois après, la tragédie du 4 juin 1969.  Il s'agit précisément ici du massacre des étudiants de Lovanium, ces vrais précurseurs du mouvement de "Mai '68" en France.
 
    En réalité, la base de la fondation congolaise comme pays, comme nation et comme peuple dérangeait.  Les études pour désemparer les Congolais de leur cohésion nationale et interculturellefurent un travail de longue date.  Dans un livre que j'ai écrit, en 1995 et non encore publié, intulé "La République", duquel je tire cet extrait et qui comporte ceux des autres, j'ai démontré que les études socio-anthropologiques de la première moitié du vingtième  siècle congolais ont bel et bien posé leur diagnostic sur le Noir congolais.  Je disais dans la partie de cet ouvrage que j'évoque ci-dessous, ce qui suit :
 
    Les colonisateurs avaient déjà remarqué que les Noirs s'étaient résignés à vivre sous un statut de Peuple auxiliaire de l'Occident à cause de l'histoire des conquêtes et d'expansion de l'Europe dans le monde. Pierre Daye, dans son livre, "L'Empire colonial belge", publié en 1922 rapporte à la page 210, ces propos :

    "Ces transplantés avec leur mentalité encore primitive, leur vernis d'éducation accumulent les vices. Ils constituent une menace politique et n'ignorent plus que quelques illuminés parlent d'émancipation et de régénération par elles-mêmes des races d'Afrique.  Demain peut-être, la Chine, après avoir profité à son tour des progrès réalisés par l'Europe remplira celle-ci de crainte. Plus tard sans doute, les immenses peuplades de l'Afrique enfin sorties de leur longue sauvagerie se dresseront en émules ou en ennemis, des peuples fatigués de notre continent. Le Nègre en prenant conscience de sa qualité humaine, en saisissant plus ou moins ces notions d'égalité dont notre sentimentalisme imprègne toute notre action, commence à comprendre qu'il serait peut-être possible pour lui de se libérer du joug européen. Mon boy Josephou me confessait l'autre jour - qu'il n'était pas loin de partager l'avis de ses frères de race qui espéraient voir le gai-matin où l'on flanquerait tous les blancs dans le fleuve et dans la mer". Source : "Histoire de Congo Léo", page 229 Auteur Robert Cornevin."

    À la lumière de ce dont je témoigne, je parviens à vous réveler qu'il s'était posé un sérieux problème pour introduire un nouveau drapeau.  À Lovanium, on s'opposait à cette perspective d'enlever aux Congolais une bannière qui les a longtemps gardé ensemble. Même le Président Joseph Kasa-Vubu, lui-même, a hésité et dit à son entourage de faire attention à ce changement proposé.  Joseph Kasa-Vubu était un homme d'État hautement initié dans les sciences occultes, il avait fréquenté plusieurs loges entre 1958 et 1964 sans se satisfaire et il revint de lui-même sans se faire prier à la pratique catholique.  Ce n'était pas parce qu'il voulait emprisonner les Congolais dans une bulle ésotérique et démoniaque, comme l'a fait Mobutu.  L'intérêt de Joseph Kasa-Vubu  pour ces choses était d'un autre ordre.  Celui-ci voulait éviter de se faire rouler par les charlatans et les vendeurs des illusions politiques qui gravitent toujours autour du chef et de sa Cour.

    Malheureusement et hélas, Joseph Kasa-Vubu n'avait pas de choix, il était acculé à accepter la pression des réformistes qui envisageaient autant que Mobutu à le déloger du Mont Stanley le moment venu.  Le problème crucial était celui d'évincer la querelle des Délégations dans la diplomatie.  Après l'assassinat de Patrice Lumumba, le gouvernement de Léopoldville souffrait du manque de légitimité auprès de certains pays.  Je cite quelques-uns de ces États là.  Ce sont : l'Union Soviétique, la Yougoslavie, la Chine Populaire, la République Démocratique Allemande (RDA), la Tchécoslovaquie, la Guinée, la Corée du Nord, l'Égypte, celle-ci empêcha même Moïse Tschombé de prendre part au Deuxième Sommet de l'OUA, en 1964, au Caire.  Le Premier ministre congolais fut même emprisonné pour quelques jours dans la capitale égyptienne sous les directives du Raïs,  Gamal Abdel Nasser, Président la République Arabe Unie, en sigle RAU.

    À la fin de toutes ces péripéties, le dés fut jeté et le dévolu du choix des couleurs nationales tomba sur les couleurs d'un comté de l'Irlande du Nord, ce fut celui de la Municipalité d'Armagh.  Ce n'est par hasard que ce drapeau est choisi pour devenir le drapeau congolais, il raconte une histoire plus élaborée au niveau ésotérique et spiritualiste qui satisfait les parrains de ce changement.  Bien sûr, que ce n'est pas sous la forme des copies conformes à celui du drapeau du Comté d'Armagh, mais il est exactement le même drapeau avec des changements d'angles au niveau du diagonal central dont le rouge, couleur sang, est supporté par deux lisères jaunes.  C'est là la caractéristiques de l'ésotérisme du drapeau congolais et du secret de son contenu sectaire.  Pour le reste, les Congolais ne s'en rendent pas compte à cause du fait que toutes les couleurs de l'ancien drapeau sont reprises avec la teinte de leur morphologie chromatique d'origine.

II.    La signifiacation ésotérique du drapeau actuel de la RDC

    Pour les Irlandais d'Armagh, leur drapeau n'a rien d'ésotérique et c'est tout à fait vrai.  Néanmoins, dans le code secret de leur bannière, il y a une âme personnalisée qu'aucun geste de transmutation ne peut attribuer à un autre peuple.  L'esprit de la congolité n'est aligné à aucun symbole de l'Ulster si ce n'est qu'à celui de la Croix du Christ que tous les Chrétiens du monde entier se partagent en Église.  En dehors de cette retrouvaille apostolique du Tabernacle, de la patorale et de la catéchèse, prêter une armoirie, un signe héraldique, voire  une représentation sacrée d'un autre peuple au sien sans qu'il y ait eu au préalable certains syncrétismes rituels associatifs ou un pacte d'alliance de genre ésotérique Habea Corpus, c'est une atteinte à la spiritualité de celui à qui on impose ce transfert de mémoire.  De prime abord, l'acquéreur de l'arbitraire ne saura pas le supporter.  C'est le cas de la Présidence offert à Joseph Kabila au détriment des ayants-droit.  Le résultat de cette perversion politique est que ce jeune-homme dont aucune tribu ne réclame ne connait pas la pratique cérémoniaire de rencontre avec les Congolais dans leur dimension existentielle profonde.

    Partant, l'usage des armes est le seul langage de son régime pour mobiliser le peuple et se faire écouter des citoyens.  Le groupe Bundu Dia Kongo a expérimenté ce mode opératoire de communication associale.  Le dialogue entre Joseph Kabila et la nation ne s'exprime que par la répression et les représailles.  Cet individu parachuté dans la Direction politique du Congo est par son ignorance du système qu'il tient en main un danger public par toutes ses initiatives qui vont de tâtonnement aux improvisations.  D'aucn ne peut s'étonner de ses agissements, le Président survenu n'a pas été préparé à la haute fonction qu'il occupe.  Par contre, ce sieur sur qui repose les lourdes charges de l'État est naturellement prédisposé à mâter à tout moment tous ceux qui le dépassent quand ces derniers lui font des remarques objectives.  Le problème de ce comportement brutal est factuel à la docimologie qui fait défaut, car il ne peut point se hisser à la hauteur de ce que requiert les compétences de sa tâche.  Alors, le réflexe premier qui le visite, c'est la violence. 

    Les signes d'une culture sont pareilles.  Le matraquage des médias occidentaux dans les questions de droit de l'homme produisent les mêmes effets dans la plupart des pays du Tiers-Monde et même dans ceux de l'Europe de l'Est.  Certes, les questions des droits et libertés sont universels, mais quand l'itinéraire d'intentionnalité des médias de l'Ouest qui adressent des critiques ne tiennent pas compte de l'authenticité des États récriminés, l'activisme des intervenants échoue dans son processus d'interposition arbitrale.  Les acteurs de cette démarche auront montré les limites par leurs modèles à sens unique qu'ils mettent au centre de la résolution du conflit.  Dans tous les cas, on ne peut pas résoudre les problèmes de droit de l'homme au Brésil comme en Belgique.  Entre deux pays distincts, il y a de part et d'autre une ligne de démarcation par rapport aux propositions à formuler.  Les citoyens brésiliens sont de toutes les origines humaines, à savoir : noire, blanches, jaunes et indienne et métis.  Prendre une décision unilatérale qui ne tient compte que du groupe majoritaire dominant, c'est engedrer un plus gros problème qui dépasse l'épaisseur de sa bonne foi comme intervenant.

    C'est la réalité de cet ordre qui a été imputé à la RDC.  En procédant au changement du drapeau national sans référendum ni consultation des forces vives, le gouvernement central d'alors a donné aux Congolais une bannière qui n'a pas de contenu significatif avec la teinte de la morphologie chromatique s'accordant au registre du prisme des couleurs des habitudes culturelles enchâssés dans les esprits citoyens.  Certes, le bleu est resté bleu et le jaune est demeuré jaune.  Pourtant, c'est effectivement là la ruse du réformateur de cette symbolique nouvelle.  Les armoiries et la représentation héraldique de la bannière nationale ont été heurté par l'arbitraire d'une décision qui  porté atteinte à l'édifice des accords chromatiques configurateurs de l'unité congolaise.

a/    Le mystère de la transmutation du drapeau de la RDC

    En cherchant de comprendre pourquoi un nouveau drapeau est arrivé impromptueusement en RDC alors que les problèmes qui ont généré la sécession, en 1960, la rébellion, en 1963, et autres banditisme armés au Congo n'ont pas de lien de cause à effet avec la résolution de ces conflits à l'intérieur du pays.  L'unique explication qui se prête à cette problématique n'est pas une histoire de désaccord sur l'emblème national, elle est seulement une question préjudicielle soulévée par les désorganisateurs internationaux du Congo, parmi lesquels les anciens agents de la métropole.  Comme je le dis et redis, par le drapeau, il y avait une piste de tout embrouiller dans l'âme patriotique des Congolais.  L'Idée-force de ce changement de la bannière nationale fut un objectif clair :

  • Créer une génération déboussolée de son itinéraire spirituelle parrainée par l'âme des couleurs génériques de la fondation moderne du Congo tel que les ancêtres et les puissances de Berlin les y avaient conviées ;
  • Enlever à l'esprit des jeunes l'identité de l'uniformité des métaphores fondatrices de la nation afin que ceux de l'Équateur ne se ressemblent de ceux du Katanga et ceux du Kivu de leurs contemporains du Kasaï et ainsi de suite ;
  • Embrouiller toute prédisposition susceptible de créer une synérgie intercongolaise à partir de laquelle des organisations internes peuvent émerger en convergeant vers une alternative d'édification d'une "Société Générale du Congo", c'est-à-dire un ensemble au sein duquel se regrouperait en un conglomérat le patronat et le syndicat, la société civile et les forces vives qui jouerait le rôle d'Institution de Financement de la République dans tous les secteurs des programmes de développement;
  • Mobutu qui séiégeait avec ces architectes de la dérive de la conscience patriotique, car il préparait à prendre le pouvoir, a récupéré ce schéma.  Le MPR, Parti-État, prendra possession des Institutions de la République et le 21 octobre 1971, le Bureau politique de ce parti va imposer le drapeau de la "Prima Curia".
    Toutefois, pour que ce plan fut mise à exécution, celui de revoquer le drapeau, il fallait trouver un préalable et il fut là.  La mort de Lumumba engeandra des problèmes de légitimité, les Ministres de son gouvernement qui ne voualit pas devenir chômeur et sans emploi parvinrent à se faire reconnaître dans d'autres pays, notamment, l'URSS, la Yougoslavie, la RDA, la Tchécoslovaquie, la Chine populaire, Cuba et la Corée du Nord.  Profitant de cet imbroglio qui faisait qu'à l'ONU comme sur d'autres plates-formes diplomatiques il se signalait deux délégations congolaises, l'une de Léopoldville et l'autre conduite par Antoine Gizenga.
 
    Le drapeau est comme la plaque minéralogique d'un véhicule, c'est à travers lui que les citoyens répondent du même nom dans le concert des nations et c'est par lui que les soldats à la guerre se reconnaissent et renforcent leur cohésion.  Les Américains sont le peuple le plus férus du drapeau, cet attachement les garde unis et les rapproche.  Depuis deux cent ans, leur drapeau n'a pas beaucoup changé et le fait d'avoir les mêmes couleurs national à vue d'oeil de père en fils fait que les États-Unis sont indissoluble, du moins pour ce temps présent.  C'est cela qui a été enlevé aux Congolais, en quarante-huit années, ils ont changé plusieurs drapeaux et n'ont aucun repère des retrouvailles solides coiffées par les couleurs nationales.

    Le problème du drapeau que l'on soulève aussi dans la néo-Constitution (2005) est une fausse question. Le drapeau congolais, en dehors de celui de la république du Libéria qui est une copie conforme de celui de l'Amérique, est le plus vieux drapeau d'Afrique noire que les États-Unis ont reconnu, le 22 avril 1884, comme un emblème d'un État souverain et ami. C'est l'Ambassadeur américain à Berlin, Monsieur Herridge, qui fut le parrain de cette divulgation publique du drapeau et le premier juridiquement à le reconnaître au nom de son pays.  Depuis cette date, cette étoffe ne s'est pas vu interdit de flotter dans le ciel bleu congolais duquel il a pris la couleur de sa chevelure royale. Il faut rappeler que le drapeau du Congo émane de nos ancêtres, ce sont eux qui en ont dicté les motifs, et ceux-ci, contrairement au silence de l'histoire, étaient présents la Conférence de Berlin.

    Présentement, quel que fut un quelconque désaccord sur nos discussions intérieures, nous avons les matériaux conventionnels de notre constitutionnalité institutionnelle, les préfixes de base qui fondent nation sont déjà pré-établis et à leur destination et la mission de demain est intégralement définie, ce sont :

  • La Loi Fondamentale ;
  • Les six provinces ;
  • Le drapeau six étoiles et une plus grande d'une unité située au centre.

    (...) Cela veut dire qu'il faut partir du point zéro de l'Indépendance, la RDC doit aller rechercher sa virginité initiale au 30 juin 1960, celle-ci se trouve dans le livre Ier de la Constitution offerte au Peuple sous le nom de "Loi Fondamentale". Ce document est en conformité avec la fondation du pays, la genèse de son administration et les perspectives de sa direction politique au présent comme au futur. C'est cette Loi qu'il faut amender, car il n'y aura pas de prérequis favorisant un groupe contre un autre et c'est dans son cadre uniquement qu'il va falloir délibérer sur l'itinéraire socio-politique du Congo de demain. Source : Djamba Yohé, dans "Congo : Pourquoi voter non au Référendum", pg 18. Édition l'Encrier du Rédacteur, Ottawa, 1995.

    La signification ésotérique du drapeau de la RDC est à rechercher dans les mystères de l'Irlande du Nord.  Ce sont les couleurs d'une histoire étrangère qui ont été transplantées en RDC et cela d'une manière équivoque.  En effet, les motifs d'origine de l'emblème d'Armagh ont été permutés et par conséquent, ils ne répondent plus aux fréquences de leurs émissions chromatiques dans la temporalité et l'espace tels qu'ils flottent dans l'air de l'Irlande du Nord.  Ce n'est pas une question d'archétype complexe, l'ésotérisme  du drapeau congolais est une perversion de la mission qu'il remplit, car l'esprit des Rdéciens ne connaît pas le sens et la valeur des couleurs que la RDC arbore sous la voûte de son ciel. 

    Si on donne aux Français, aux Belges, aux Américains, aux Japonais, aux Chinois le drapeau congolais, ces derniers vont demander qu'on enlève les couleurs qui sont exhibées à leur regard.  En fait, leurs corps dans l'histoire comme dans le présent ressentent au niveau mystique de sa sensibilté la violence des couleurs qui déflorent leur espace public.  Les couleurs vibrent et il ne faut pas se tromper là-dessus, c'est pourquoi certains immigrants ne se reconnaissent pas dans le drapeau du pays d'accueil si les motifs y représentés agressent leur âme.  Ce mystère pour le saisir est facilement repérable dans certaines littératures mystiques mises devant les yeux des jeunes. 

    Il ne s'agit pas nécessairement d'un drapeau pour voir dériver les impulsions sensorielles d'un groupe dans un trouble vibratoire, cette désarticulation de l'âme est aussi évidente dans l'emprunt inapproprié d'autres signifiants et symboles que l'on peut se permettre de permuter arbitrairement.  Une culture propre à une composante ethnique ne peut pas être transférée abusivement vers une autre adresse tribalo-clanique.  C'est un sacrilège que de donner à un peuple des rituels qui ne sont pas les siens.  Pour illustrer d'une manière comparative ce que j'allègue, je propose à la curiosité des lecteurs de ma communication les ouvrages suivants :

  • La tiare d'Oribal (Alix);
  • La légion perdue (Alix) ;
  • Les dieux maudits (Alix) ;
  • L'énigme de l'Atlantide,(Blake et Mortimer) ;
  • Le temple du soleil (Tintin) ;  
  • Le sceptre d'Ottokar (Tintin);
  • Le cigare de Pharaon, (Tintin),
  • Le domaine des dieux, (Atérix), etc.  

    Les bandes dessinées, citées ci-dessus, ne sont pas que des digests pour amuser l'esprit.  Les auteurs de ces ouvrages avaient dépassé la limite du simple divertissement pour toucher à la grammaire spirituelle de la culture des peuples.  En tout cas, il y a dans le scénarii des aventures précitées des véritables pistes de la culture intrinsèque des Romains, des Péruviens, des Congolais et des syncrétismes religieux et culturels des civilisations que touchent ces aventures par leur humour qui n'en est vraiment pas un.

    Dès lors, d'aucuns peuvent se demander pour savoir ce qui a été rompu chez les Rdéciens.  La réponse à cette interrogation affirme que c'est toute la dimension de l'équilibre de l'alphabet de l'esprit congolais qui a été détruit.  Cette déchéance s'est accompagnée de la démobilisation des affinités, car en démantélant les provinces, on a crée des nouvelles frontières inter-congolaises, ce qui a favorisé la distanciation d'un peuple qui était toujours ensemble et sans coupure des liens intercommunautaires.  Pour rendre clair cette interpétation, il y a lieu d'expliquer ce que le drapeau de la RDC a signifié ésotériquement lors de son adoption publique.

c/    Fracture de la République en deux marges inconciliables

   Le drapeau congolais est bel et bien un bradage d'un emblème, celui de l'Irlande du Nord du Comté d'Armagh.  Il fallait donner aux Congolais un drapeau qui ne s'éloigne pas des couleurs auxquels ils sont habitués à voir flotter dès par leur enfance.  Comme de raison, ce qui était retenu c'est la couleur bleue et jaune et ce qui fut ajouté, c'est la couleur rouge.  Le but de cette permutation, qui est en même temps une désillusion de la promesse d'un Congo nouveau, renferme une idée d'escroquerie spirituelle dans mémoire subliminale.  L'objectif fut de lever une nouvelle génération des Congolais sans attaches avec leur passé.  En effet, les jeunes de la RDC, comme on l'a vu au Zaïre avec le tricolre, devaient se moquer de leurs parents sur ce que furent leurs couleurs nationales dont l'origine remontait à la Conférence de Berlin.  Cette ruse faisait dire facilement à la jeunesse que leurs parents étaient des aliénés mentaux, des colonisés et de personnes sans identités.  Mobutu fera proclamer cela à la République toute entière pendant vingt-six ans dans la phrase "Tricolore enflamme nous du feux sacré  (...) qui nous relie aux aïeux à nos enfants"... L'éducation politique du Parti-État, on le sait, jouait avec les variations chromatique de son drapeau pour soutenir la thèse que toutes les anciennes couleurs ont perdu le pays, surtout, entre 196-1965. Qui ne le sait pas ?

    Pourtant, c'est là que le ba blesse.  Depuis le jour où l'on a changé des couleurs et abandonné la forme compositionnelle du drapeau des six étoiles, on a infusé par l'entremise d'une activité subliminale, le germe de la de la dispersion de la mémoire.  L'indicateur tragique de cette reconfiguration de perte de repère est la couleur rouge.  Ceux des Congolais qui savait llire la caligraphie des couleurs et leur agencement dans dans un emblème nationale ont craint cette colorature ainsi imprimé dans le drapeau de la République.  Joseph Albert Malula, Archevêque de Léopoldville, s'est posé plusieurs questions là-dessus et n'a pas eu de réponse, mais il savait pertinément bien ce que signifiait cette révocation du drapeau dont l'âge était de quatre-vingt ans.

    Ce qui fut au centre de cette escroquerie subliminale, c'est l'épée qui a tranché sur l'échafaud du meutre de la mémoire et de la conscience la colonne vertebrale de l'anatomie spirituelle de notre peuple.  Le drapeau, ainsi rendu public, eut au centre un fleuve de sang encadré par deux lisières jaunes et l'étoile, symbole de l'unité nationale et populaire, fut déplacée de son centre névralgique, cette ultime adresse de l'intégrité de l'âme congolaise, pour devenir un exposant différentiel dans une sorte de calcul intégral défini par la séparation des deux triangle bleus.  En somme, le drapeau de la RDC était devenu un triangle rectangle double avec une hypoténuse marquant la fracture et la déchéance de l'unité par le déversement du sang de toute la République que l'espadon invisible du cruel sort imposé aux Congolais maintiendra désormais.  Ce qui changean également dans cette mutation métaphysique fut la teinte de la couleur bleu, celle-ci était passé du bleu ciel congolais de la saison de pluie, car c'est dans ce contexte là qu'il été imaginé, à celle de l'uniforme de la police belge.  Qu'il vous souvienne, au Congo-Belge, l'uniforme des policiers était pareille à celle des agents de police de Belgique.

    Pour découvrir que l'âme congolaise était frappée en pleine face au coeur son intégrité symboliques par les couleurs du drapeau donné aux Congolais, en 1964, je vous donne l'hymne national avec lequel devait être inauguré cet emblème :

        Salut au drapeau
        Débout saluons, saluons,
        Drapeau du Congo,
        Nous gardons le silence;
        Le fleuve de sang versé
        Du haut de notre hampe.
        Étoile d'or d'unité
        Et lisères jaunes,
        Emblème de la paix
        Et la prospérité :
        Ô Congo !

    Cet hymne national ne fut jamais accepté, les Pères Boka et Lutumba, soutenus par les Jésuites, leurs collègues refusèrent cette mascarade.  Les religieux, entre eux, avaient compris de quoi il s'agissait dans ce montage éhonté du détrounement du destin des Congolais par les couleurs nationales.  L'hymne, ci-dessus, a bel bien existé, que celui qui a de l'audace pour contester mon témoignage aille chercher dans les archives de la République ce texte, il se rendra bien compte que ce que je produis comme preuve sur cette escroquerie est authentique et avéré.  L'immixtion de la couleur rouge est le résultat des troubles qui se sont succédés entre 1960 et 1964, mais ces désordres étaient planifiés avant et surtout autour, de 1958, et mis en chantier avec, d'abord, l'assassinat de Patrice Lumumba et de ses compagnons.  Cette mort fut le but primordial pour qu'effectivement, il surgisse une fracture inter-congolaise puis des rébellions et des sécessions que l'on mettrait sur le compte du Premier ministre défunt.  La rébellion de 1964 est appelée rébellion Lumumbiste.  Ce qui n'est pas vrai.

  1. Qui, des Congolais que nous sommes a vu Lumumba inciter ses confrères à se tuer ou à tuer les étrangers ;
  2. Qui peut, en dehors de toute spéculation, affirmer que cette méchante allégation est l'ordre de Lumumba pour se venger de ses bourreaux.  Ce qui est évident et sans contredit, c'est qu'après ce crime, le Congo devint un champ de bataille, mais la République demeura une Démocratie dans sa fonctionnalité tant que Mobutu n'était pas encore Président.  Joseph Kasa-Vubu cohabitait avec la critique et la supportait comme le jeu et le fondement d'un État de droit ;
  3. Qui peut ne pas reconnaître aujourd'hui que le changement de drapeau était une incitation à la division et à la perte des repères ?
    La fracture de la République n'a pas reussi comme on le voulait, elle a surpris plus d'un parmi les architectes de cette tragédie.  Au lieu de voir les Congolais s'entre-chasser comme des ennemis à la manière de certains tribalismes diviseurs, la déstabilisation de la République, au lieu d'être consanguinaire et congénitale, était plutôt idéologique.  On a vu à Stanleyville un Gizenga originaire de Bandundu, avec ses mensonges et ses ruses, haranguer aisément les Topoke, les Mbesa, les Mongando et les Babua.  Dans cette même impasse d'une République déboussolée, Léopoldville, au lieu de demeurer une ville des Bakongo a accueillit les rescapés des Rébellions et sécessions comme une Croix Rouge qui s'apitoie sur le sort des réfugiés mal pris.  C'est fut le premier grand échec de la subversion des tombeurs des Congolais.
 
    L'intelligence spirituelle des Congolais, quoi que heurtée en son centre névralgique, avait par ses aptitudes subtiles, ses intuitions et son bon sens gardé l'essentiel du cap de sa destination vers son futur ébranlé par la gabegie des fossoyeurs de l'unité de la RDC.  La récidive déstabilisatrice des puissances étrangères de 1996, 1998 et les annés 2000, c'est-à-dire à aujourd'hui, avec le concours du Front Patriotique Rwandais, de l'Ugandan Army, de l'AFDL, du RCD/Goma et du MLC/Bemba n'ont pas pu casser ce penchant de préserver d'abord l'unité intercongolaise.  Il s'est levé des armées rustiques et villageaoises pour défendre la République mieux que les Universitaires congolais réunis à Lusaka, à Sun City, à Bruxelles derrière Louis-Michel et surtout l'ONU dont les soldats ont violé les belles Congolaises aimée de Dieu et du Christ-Roi.  En n'en reste pas moins vrai que que la fracture de la République en deux parcelles d'âmes idéologiques est présente et active.  Par ailleurs, les synboles du drapeau venu de l'étranger ne cessent pas moins d'embrouiller les couleurs culturelles de l'esprit congolais.
 
    Les effets voulues de la balkanisation de la RDC sont perceptibles dans la lecture rétrospectif de ce qu'il en a découlé quand on a inauguré un pays de vingt et une provinces en 1963.  Je prends pour sources mes écrits relatifs à l'analyse que j'ai faite sur le Référendum de 2005, cette consultation populaire rédigée pour installer à ad vitam aeternam Joseph Kabila pour Président de la RDC.  Je rappotais ceci au sujet de l'explication de la balkanisation provinciale du Congo : 

    Pour démontrer ce que j'avance, je me ram ne la carte géopolitique du Congo-Belge, celle-là même qui a fonctionné jusqu'en 1965, part quelques modifications dues l'extension des provinces de 1963. Dans la province du Kasa , par exemple, il y a des villes majeures qui ont disparues et le caractère pluriculturel de la province a disparu. En effet, entre 1956 et 1963, on pouvait lire sur la carte les villes suivantes :

  • Kabinda ;
  • Lubefu ;
  • Lusambo ;
  • Lodja ;
  • Mwene-Ditu ;
  • Bakwanga, etc.

    Un anthropologue qui fait des recherches dans cette partie du Congo croira qu'il n'existe qu'une tribu dans cette ancienne grande province avant sa balkanisation. C'est-à-dire qu'il ne rencontrera qu'une langue parlée dans les deux chefs-lieux de la partie Est et Ouest, or, il y a d'autres groupes ethniques comme les Basongé, les Batetela, les Bakuba, les Babindji, les Bakualuntu ou les Kanyoka qui vivent dessus. La plausible explication de cette incongruité se trouve dans les calculs électoralistes de ceux qui ont subdivisé l'ancien Kasa de cette manière-là. Voilà ce qui justifie la nécessité pour la RDC de repartir du point zéro de l'indépendance pour envisager toutes modifications constitutionnelles venir.

    Ce cas est pareil dans d'autres provinces, les villes de Basankusu, de Busu Djanoa, de Libenge, de Kibali Itura, de Samba, de Lomela, d'Irebu, de Bokatola, de Mpania Mutombo, de Wembo Nyama ou de Makanza ont disapru. Pourtant, les ressortissants de ces territoires répondent présent dans les communautés culturelles de Kinshasa, de Lubumbashi et de Kisangani. L'éviction de ces noms corresponds maintenant la répartition des circonscriptions électorales. Pour faire match nul, un retour la case départ s'impose." Source : Djamba Yohé, dans

"Congo : Pourquoi voter non au Référendum" pg 19. Édition l'Encrier du Rédacteur, Ottawa, 1995
    Le Congolais avec l'avènement de vingt-et-une provinces ont été dispersé comme les constructeurs de la tour de Babel.  Il eut comme conséquence à l'échec de cet audace une perte de la mémoire.  En terme biblique, ces peuples ne parlaient plus la même langue, il apparut sur terre des ethnies différentes avec des façons de parler distinctes, c'est là le vraie visage de la perte d'une Pentecôte pour un peuple. 

    "La terre entière se servait des mêmes mots. Or en se déplaçant vers l'orient, les hommes découvrirent une plaine dans le pays de Shinéar et y habitèrent. Ils se dirent l'un à l'autre : "Allons ! Moulons des briques et cuisons les au four." Les briques leur servirent de pierre et le bitume leur servit de mortier. "Allons ! dirent-ils, bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel. Faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre. Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils d'Adam. "Eh, dit le Seigneur, ils ne sont tous qu'un peuple et qu'une langue et c'est là leur première oeuvre ! Maintenant, rien de ce qu'ils projetteront de faire ne leur sera accessible ! Allons, descendons et brouillons ici leur langue, qu'ils ne s'entendent plus les uns les autres !" De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi lui donna-t-on le nom de Babel car c'est là que le Seigneur brouilla la langue de toute la terre, et c'est de là que le Seigneur dispersa les hommes sur toute la surface de la terre." Source : Genèse 11, 1-9, Société biblique française et Éditions du Cerf, Paris

    Car, avec une Pentecôte, tous le monde se comprend et s'entend.  Les évangélistes l'approuvent et le prouve.  Les Congolais ont été déboussolés volontairement par le recours à la perversion.  Les ennemis de la République ont renversé la pédagogie de Dieu pour obtenir le résultat inverse à celui qui fut sien pour corriger son peuple versé dans l'aposatasie, l'idolâtrie et l'inconduite morale.  La Pentecôte est le mortier de l'unité, car le peuple est porteur d'un même Esprit.   

    « Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.  Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel.  Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome.  Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient : " Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende dans son propre idiome maternel ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Égypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu ! " Tous étaient stupéfaits et se disaient, perplexes, l'un à l'autre : " Que peut bien être cela ? " »  Source : Ac 2, 1-12. Version Louis Second.

    Les Congolais se situe là où un peuple a perdu ses repères et et sa mémoire de cheminement avec le Congo indépendant, car on leur a coupé des arrières qui contiennent son livre d'histoire et de son devenir.  À bien observer le drapeau congolais de 1964 et celui de 2006, ramené à l'actualité sous prétexte de retrouver l'authenticité du viol des couleurs de la souveraineté nationale par le régime de mobutu, on constate devant soi que les couleurs de ce drapeau ne sont pas les mêmes.  L'ancien pavillon national d'avant le 24 novembre 1965 est d'un blue semblable à celui d'Armagh et l'actuel emblème a le même bleu que celui que l'on retrouve dans le drapeau du Rwanda de paul Kagamé.  Il y a une explication à cela, je la releverai plus loin.
 
d/    Le découpage des six provinces en verre cassé
 
    Quand j'étai petit, les adultes avaient un adage qui disait : "Verre cassé pas moyen de réparer".  C'est sur ce principe que les agents de la balkanisation de la RDC ont travaillé.  Peu avant la sortie officielle du drapeau qui consacre la divisibilité congolaise avec le symbole du sang, un artifice de la dispersion des Congolais fut déjà mis en place et fonctionnant dans une effectivité administrative acquise.  C'est la découpage du Congo en 21 provinces.  Le dessin du Congo-Belge avait complètement disparu et les livres d'histoires et des géographies devaient êtres revus pour permettre aux nouvelles administrations provinciales d'avoir une personnalité distincte par rapport à la nouvelle physionomie de la République.
 
    Pour diviser un peuple, le plus facile acte de divorce à accomplir, c'est de découper son territoire.  Ce n'est pas tant que les citoyens aimeraient se séparer, mais c'est plutôt de susciter des ambitions de pouvoir auprès de ceux qui découvrent les enjeux de cette artifice.  Quand l'Union Soviétique tombait, les balkanisateurs cachés, auteurs de cette entreprise, parvinrent facilement à leur but.  Ceux-ci proposèrent au Ministre des Affaires Étrangères de l'URSS, Édouard Chevarnadze, un ressortissant de la Géorgie bolchévique, la Présidence de la République.  Le préposé à ce poste dilua aussitôt tous ses liens avec Gorbatchev et ce dernier se retrouva isolé, ce fut même là le coup le plus grave qui fut asséné au père de la Pérstroïka et l'URSS mourut sans qu'il fut tiré un coup de canon en provenance de l'Ouest.
 
    Lorsqu'on procède à un découpage de territoire, l'acte qui consacre cette division implique aussi le divorce de l'unité des habitudes communes.  En ex-Tchécoslovaquie comme en Bosnie-Herzégovine, on constate la surjection des réflexes d'une nouveauté surprenantes, mais ils sont très souvent connotés de prudence et de la méfiance de l'un vis-àvis de l'autre.  Dans le fond, il s'agit-là d'un détachement des liens de proxémie qui fera réagir la génération qui vient âr des questions.  Celle-ci va vouloir qu'on lui explique pourquoi y a-t-il eu cette séparation et pourquoi certains personnages historiques responsables l'ont voulue.  L'évolution de cette réfléxion va déboucher à la rédaction des textes d'identité par lesquels chaque partie aura son histoire et sa personnalité spécifique.
 
    La RDC est le théâtre d'une balkanisation voulue.  Je mets au défi quiconque contredit mon assertion que je crois indiscutable comme postulat.  Si par l'absurde, un Président américain ose découper par complaisance de leadership les États-Unis, celui-ci ne fera pas oeuvre de génie, il va se faire renverser à l'instant même, car la création des nouvelles frontières contre celles qui existent vont défigurer l'Amérique.  Plus personne ne va plus être tenté dans un élan de tourisme vouloir visiter le pays de l'Oncle Sam.  En effet, par rapport à quoi ce visiteur va-t-il fonder son récit quand l'Arizona n'est plus dans ses limites territoriales, quand le Mississipi aura perdu la Nouvelle Orléans pour la Floride et que New York entre dans l'État du Montana ?
 
    La confusion d'une telle permutation fera que personne ne s'intéressera plus aux États-Unis et les Américains vont se révolter à coup sûr.  Mais cette perversion a été commis en RDC.  Combien pitoyables sommes-nous à plaindre avec ces dessins qui décoiffent notreâme par sa racine nucléaire de l'esprit.  Les 26 provinces actuelles de la RDC sont en fait cette tunique de Capitaine confectionnée à la taille de Joseph Kabila et offert aux Congolais comme vareuse de leur équipe politique dirigeante.  C'est toute une dispersion de la m.moire patriotique qui  été frappé de plein fouet à la barbe et au nez des Rdéciens, mais ce phénomène s'accomplit à toutes les générations des âges politiques du Congo.  Ce visage est l'indicateur réel de l'esprit de Pentecôte dans la collectivité congolaise intégrale.
 
e/    Le nouveau drapeau est subliminal et satanique
 
    Cela fait un temps que je fais allusion à ce qui est subliminal.  Pour pénétrer la question qui suit, il me tient à coeur d'expliquer laconiquement ce que ce mot signifie.  Pour éviter la polémique et ne pas paraître pour quelqu'un qui invente des définitions à sa guise, je vous donne celle formulée par Wikipédia, car vous pouvez la consulter sur internet.  La voici :
 
    "Un message subliminal est un stimulus incorporé dans un objet, conçu pour être perçu à un niveau au dessous du niveau de conscience. Les techniques subliminales ont été utilisées dans la publicité ou la propagande. Le but, l'efficacité et la fréquence de telles techniques sont sujets à débat."
 
    À l'arriveé des Belges au Congo, le problème des couleurs d'identité territoriale ne s'étaient posées, car à Berlin en 1885, les Délégués à cette Conférence avaient reconnu la Bannière bleue avec une étoile jaune en son centre.  C'était là le drapeau de l'État Indépendant du Congo.  Pendant quatre-vingts ans, cette Bannière a flotté à côté de celle de la Belgique en soulignant le caractère distinctif de la personnalité congolais étatique et de celle du Royaume qui l'assumait en tutelle, puis en colonnie, c'est-à-dire le Congo-Belge.  La question de l'unité nationale de la RDC n'est pas une invention récente des hommes d'État congolais, ceux-ci n'ont que répété ce qui a été décidé par nos ancêtres et leurs vis-à-vis occidentaux réunis aux dix-neuvième siècle dans la capitale allemande.  Au cours d'une épaisseur d'environ cent ans, il n'est pas banal de dire que la couleur bleue et l'étoile au centre du drapeau n'était pas incarnée dans l'esprit et l'âme des Congolais.  En d'autres mots, ce drapeau qui se vit complété six étoiles, par Lumumba, en 1960, en guise des six provinces, reflétait la dimension unifuge de la collectivité congolaise.  En somme, le Congo est symboliquement bleu, car c'est cette couleur là et son étoile jaune qui rassemble et mobilise la Nation.
 
    Comme de raison, il était pratiquement impossible de démanteler l'esprit de l'unité congolaise si l'on ne procède pas par un artifice subliminal qui disperse les esprits de la Cour métaphysique de leur cercle mnémonique.  Il fallait donc commencer par violer la couleur et permuter les symboles.  Chez les chrétiens, à Noël, l'étoile de Bethléhem est placée au centre et au-dessus de la crêche, il est également rapporté dans les évangiles que cette même étoile a identifié l'adresse de l'Enfant de Bethléhem en se plaçant au centre de l'événement.  C'est ainsi que les Rois mages ont reconnu la fin de la destination de leur voyage en Galilée.  Lorsqu'on enlève du drapeau d'Israël l'étoile qui se trouve en son centre, on commet là une profanation, car on porte atteinte à la signification primordiale et historique de la mémoire hébraïque telle qu'elle remonte, du moins, à partir du Roi David.
 
    Il en fut de même quand on a déplacé l'étoile du centre du drapeau congolais pour la fixer dans le triangle supérieur proche de l'échine qui le supporte.  En effet, en moulant volontairement un fleuve de sang à l'intérieur du drapeau, on a du coup décapité :
  1. L'Unité congolaise ;
  2. La mémoire de cette unité infusée par sa couleur bleue ;
  3. La continuité de l'avenir par une rupture brutale de l'harmonie chromatique des symboles.
    En clair, l'histoire actuelle du drapeau congolais est une interférence conflictuelle des couleurs déménagées de leur concomittance et de leur concordance socio-historiques.  Dès lors qu'on donne aux Américains un autre drapeau et que l'on découpe les États-Unis dans une architecture que ne reconnaît pas le peuple, on donne un coup dur à la stabilité du pays, on déplace par là même le système des valeurs dans leur concordance et dans leur diversité interdépendante et on finit par effacer tout simplement le cumul de tous les souvenirs qui remontent à la fondation de l'Amérique, à la mémoire du 4 juillet 1776 et au reste de tous les événements que les États-Unis ont connus, dont les deux Grandes Guerres Mondiales.  Partant, se résoudre abusivement, à cause d'une position de force dont on jouit par rapport au peuple et se permettre de remanier les symboles sans consultation nationale, c'est accomplir une oeuvre illégitime et hors-la-loi même si la loi est de son côté.
 
    Cela veut dire quoi, qu'il y a des choses auxquelles on ne touche pas, sinon on embrouille la stabilité de la puissance surnaturelle protectrice pour déverser dans la collectivité les forces malsaines de la démonologie.  Là-dessus, je voudrais dire aux compatriotes que les couleurs sont chargées de messages et de vibrations que seuls les grands initiés savent interpréter ou utiliser.  D'une manière plus explicite, on ne change pas de drapeau pour faire plaisir à un candidat ou à un président auto-proclamé.  Bien plus, il n'est pas permis à un peuple de confier la confection de son drapeau et des uniformes de son Armée (police), l'impression de sa monnaie et de ses timbres, à une entité étrangère.  Cette imprudence s'accompagne de plusieurs conséquences, car la commandite faite aux manufacturiers de ces marchandises  peut être infusée d'objets non perceptibles à vue d'oeil, mais agissante sur les réflexes cérébraux ayant fonctionnés sous le sens de la vue. 
 
    Après  la rébellion de l'AFDL, Laurent-Désiré Kabila a restauré le drapeau de six étoiles, mais ce retour du drapeau initial du drapeau indépendant n'a pas plu à ceux qui ont commandité sa rébellion.  À Bruxelles, dans les anti-chambres de l'Union Européenne, les directeurs politiques de l'Europe nous ont refusé d'arborer ces couleurs en prétextant que c'était là une copie conforme du drapeau de l'Union Européenne.  Qui dit vrai ?  En tout cas, ce n'est pas l'Europe, car le drapeau du Congo est bleu et vieux de 72 ans, il a vu le jour avant celui de l'Europe qui ne date que de 1956.  Dès lors, la cabale s'est organisée pour révoquer ce drapeau.  L'on raconte, par radio-trottoir, que c'est Louis Michel qui a forcé à ce que le Congo abandonne définitivement son ancien emblême.  Partant, il a été recommandé à la Confrérie secrète qui s'est réunie à Liège pour rédiger la Constitution, de proposer un autre drapeau qui ne ressemble pas aux couleurs et à la teinture de l'Union Européenne.  Le sens esothérique de cette crainte fut le fait que l'Europe craignait :
  • La résurgeance du patriotisme congolais ;
  • De voir le Congo revenir à un découpage administratif des six provinces ;
  • La réapparition du nationalisme congolais dans l'icône de ses héros nationaux, dont Lumumba et Grand Kallé Jeff Kabaselle ;
  • La reconfiguration des affinités indissolubles qui gardaient les Congolais du Congo-Belge dans une unité de facto qu'aucune forme d'action subversive ne pouvait démanteler.
    L'actuel bleu du drapeau est un bleu délavé, c'est-à-dire, une couleur ésotériquement étudiée pour faire diversion dans la conscience congolaise.  Avant d'aller plus loin, revisitez le drapeau que j'ai en exergue sous la dénomination l'Encrier du Rédacteur, vous verrez, par cette revue, que le Congo est subliminalement divirgé avec le registre des couleurs soumises au regard des générations successives des citoyens depuis 1960.  Il n'existe qu'un pays depuis 200 ans, au moins, qui ait changé autant de drapeaux et de couleurs en moins de cinquante ans.  Le cas du Congo, est une inférence volontaire des teintes chromatiques pour embrouiller l'intelligence spirituelle de l'âme congolaise.  Par rapport à l'histoire de la RDC, l'actuelle couleur est une teinte satanique exhibée aux yeux de la Nation, car si le drapeau devait être bleu, ce n'est pas sous cette visibilité picturale.  Le drapeau qui flotte au Congo, aujourd'hui, est chargé des messages subliminaux perturbateurs des ondes cérébrales agissant sur la réflexion de ceux qui ont l'âme de la République en mémoire, mais il est aussi un pavillon qui diffuse le contenu subtil de sa communication non-identifiée aux regards de tous.
 
    Tenez bien, le drapeau congolais devient profondément visible quand il y a l'orage, c'est en ce moment là qu'on le voit le plus, car le noir couleur des nuages de la précipitation qui s'annonce concentre sa bleuitude dans l'amplification du sombre manteau de la pluie.  Dès lors que les éclairs s'enchaînent dans le ciel, le rayonnement du bleu délavé, celui des lisères jaunes et du diagonal rouge séparant l'emblême national en deux, manifeste éloquemment leur ton de colorature.  En clair, que signifie cette volupté du drapeau à vouloir devenir visiblement intense quand le ciel se fait trop noir ?  Il n'est pas difficile de comprendre cela, les motifs subliminaux, avec les flash de l'éclair, immergent l'esprit par l'entremise du regard des symboles de la déchéance qui sont destinés à maintenir les Congolais dans l'ignorance et l'insouciance de sa condition.
 
    C'est la même logique qui a été imprimée dans le drapeau actuel du Rwanda.  Ne vous êtes-vous jamais posé la question là-dessus, chers concitoyens ?  Eh bien, l'alliance entre Paul Kagamé et Joseph Kabila est soulignée par la similitude de la bleuitude de l'actuelle couleur du drapeau congolais et du drapeau rwandais.  Dans l'emblème national du Rwanda, Paul Kagamé y a inséré sa symbolique ésotérique, il a choisi ces couleurs pour hypnotiser ceux qui ne sont pas capables de lire l'orthographe de ses codes secrets, car c'est de cette façon là qu'il se protège contre les crimes qu'il a commis.  Encore une fois, ce pavillon qui a remplacé l'ancien, frappé de la lettre R au centre, est rempli de signaux subliminaux qui vont du plus simple code aux codes sophistiqués de ses allégeances spirites.  Pour découvrir cet alphabet mystérieux, il faut observer le prisme de couleurs tel qu'il se présente.  En effet, les teintes qui composent son régistre sont graduellement renforcées ou graduellement diminuées en tonnalité, jamais les couleurs ne se mettent en conflit. 
 
    Au niveau naturel, cette même analogie est perceptible dans les couleurs de l'arc-en-ciel.  Les tons sont graduels et leur agancement est harmonieux et sans conflit.  Ce que le drapeau du Congo et du Rwanda ont de particulier, c'est la violence de la connivence des couleurs qui se détachent complètement de leur harmonie mutuelle.  Il en ressort un constat, c'est l'arc-en-ciel démoli et refait.  Par conséquent, le but poursuivi dans ce remaniement de l'ordre naturel des ensembles dans leur registre, c'est la désillusion pour enfreindre la lucidité de l'esprit à poursuivre tranquillement la vocation de son itinéraire spatio-temporel.  En clair, ces deux drapeaux de Kinshasa et de Kigali sont presque invisibles au regard par un jour de soleil bien clairement baigné sur la terre.  Je ne suis pas excessif en vous faisant remarquer ce détail, mais je pense qu'il est important pour notre peuple, comme celui du voisinage à qui nous voulons beaucoup de bien, que les sages s'interrogent sur la complaisance des dirigeants quand ils touchent aux symboles nationaux sans être interpellés.  Au demeurant, je pense que celui qui a écrit l'hymne national du Rwanda un prisonnier qui n'a pas achevé le terme de sa peine.  Le drapeau n'est pas une étoffe ordinaire pour se permettre de le changer à sa guise, c'est bien là une mauvaise initiative.
 
    La plus importante reconquête que feraient les Congolais pour resaisir la mémoire qu'ils laissent pourrir à l'immondice spirituelle.  N'en déplaise, ce jeu de désarticulation des couleurs par les spécialistes de l'escroquerie spirituelle ne se passent pas qu'au niveau de la peinture et des couleurs des bannières, ils se retrouvent aussi dans l'agancement des accords de la musique et du solfège en particulier.  Toutefois, pour que le Congo revienne sur les pistes de sa destinée initiale, il est important que son peuple se décide à se réapproprier la Constitution du 19 mai 1960, celle de la Table Ronde, en la remaniant tant soit peu.  Mais, c'est aussi là l'occasion pour la Nation, même si c'est difficile, de renouer avec le découpage du territoire à la hauteur des six provinces.  En somme, il s'agit ni plus ni moins que la retrouvaille de l'ancien drapeau du Congo.  L'actuelle bannière est satanique et pervertie.  À ce que je sache, il n'y a pas beaucoup de Congolais, sinon pas du tout, qui puissent donner l'explication de ce que signifie notre drapeau national.  Tant que nous garderons l'actuel drapeau, nous risquons de continuer la baignade dans le sang, car le fleuve de sang qui sectionne le drapeau en deux n'est pas représenté dans une configuration de prévenir le deuil.  La couleur rouge en diagonal vient de plus l'infini à moins l'infini et vice-versa.  Le nouveau drapeau est subliminal et satanique.
 
III.    Le double discours de Léopold II
 
    Aussitôt que le Congo devient une possible acquisition pour le Roi des Belges, celui-c- élabore deux deux discours pour cette acquisition.  L'un est très humanitaire et profondément philanthropique et l'autre, secret et capital des enjeux au centre des conflits inter-européens, est explicite pour par sa mission et ses ambitions affichées.  Léopold II organise lui-même l'échafaudage de ce marketing à caractère égoïste et déshumanisant pour les autochtones congolais.
 
A/    Le caractère humanitaire
 
    Pour être celui que l'histoire a longtemps considéré comme un sauveur de l'Afrique centrale, sinon du Congo, contre l'esclavage, le Roi Léopold II a joué un rôle truffé d'artifices et de ruse pour recevoir l'EIC en cadeau.  La vraie vérité liée à cette ambition de conquête, c'est le fait que le Souverain belge avait reçu des parents 15 millions de francs or en héritage.  Pour les faire valoir et rapporter, Henry Morton Stanley est arrivé au bon moment pour l'investissement de cette somme.  Pour le reste du récit, ce que raconte l'histoire sur la philanthropie du Roi, c'est du remplissage des paragraphes.  En fait, il n'y avait rien d'humanitaire dans les discours de Léopold II, à Berlin et à Bruxelles.  Le bilan des morts qu'il laisse durant le temps qu'il est propriétaire du Congo est de plus funeste, sinon un génocide avant le mot.  Ce sont 10 millions des Congolais décédés des exactions et de la persécution de ses agents coloniaux.  Beaucoup des Congolaises et des Congolais ont été mutilés pendant que d'autres plus faibles mouraient sous le joug des travaux forcés dans la culture de l'hévéa et la chasse à l'éléphant pour son ivoire.

    Après la question des frontières départager, les États concernés excellaient dans les exposés philanthropiques, c'était cela d'ailleurs le cheval de bataille de Léopold II. Il disait entre autre :

"Ouvrir à la civilisation la seule partie du globe où elle n'a pas encore pénétré, percer les ténèbres qui enveloppent les populations entières, ceci j'ose le dire, une croisade digne de ce siècle de progrès. (.. ) ...Il m'a paru que la Belgique, État central et neutre, serait un terrain bien choisi pour une semblable réunion... Je serais heureux que Bruxelles devînt en quelque sorte le Quartier général de ce mouvement civilisateur..."

    Les points saillants de la Conférence de Berlin tournaient autour des questions d'ordre humanitaire, celles ayant trait au progrès des peuples indigènes sous l'emprise des ténèbres et de l'ignorance. Les arguments garantissaient, par une justification raisonnée, l'expansion impérialiste sous le couvert désintéressé de l'humanisme, mais le côté stratégique n'était ressorti clairement et pourtant, c'est de cela qu'il s'agissait d'abord. Les points d'achoppement du partage de l'Afrique étaient peu près cet ordre du jour : 

  1. Éradiquer l'esclavage contre les courtiers arabes spécialisés dans la traite des Noirs ;
  2. Délimiter les frontières et les influences des États qui ont les bannières qui flottent sur la terre africaine ;
  3. Confirmer la localité ethnologique des tribus recensées en précisant sur la base des données géopolitiques, la cartographie réelle de leurs origines ;
  4. Déterminer la caractérologie climatique des régions concédées pour dresser une carte définitive les données météorologiques du continent africain ;
  5. Promouvoir un libre accès aux États européens et aux autres puissances qui voudraient participer à l'investissement sur le sol africain.

    Cette quête des espaces nouveaux met en lumière une chose : l'Afrique ne fut pas organisée administrativement sans documentation précise. Les enjeux étaient connus dès lors que les puissances coloniales se sont mises à courtiser ses espaces. Léopold II avait dans sa filière le nom de toutes les tribus du Congo, il défendait son dossier avec des informations concordantes.

b/    Carctère mercantile et d'exploitation coloniale
 
    Un souverain unilatéralement proclamé par les siens, acquéreur d'un pays et d'un peuple sans voix, Léopold II devient le monarque des Congolais et cumule ce titre avec celui qu'il a chez lui sur les Belges, ses sujets. Malgré le statut de l'État indépendant du Congo, ce roi converti la terre qu'il a en propriété, contre toute jurisprudence, en colonie pour la Belgique.

    "Nous, Léopold II, roi des Belges, souverain de l'État indépendant du Congo, voulant assurer à Notre patrie bien-aimée les fruits de l'oeuvre que depuis de longues années, nous poursuivons (...) Convaincu de contribuer ainsi à assurer à la Belgique, si elle le veut, des débouchés indispensables à son économie et à son industrie et d'ouvrir à l'activité de ses enfants des voies nouvelles, Déclarons par les présentes, léguer et transmettre, après Notre mort à la Belgique tous nos droits souverains sur l'État Indépendant du Congo...";  Source : En 1908, La loi du 18 octobre fait de l'Etat indépendant du Congo une colonie de la Belgique.  Histoire du Congo, Robert Cornevin.

    Le double discours de Léopold II reflète la nature de son aventure congolaise qui n'était que mensonge et bluff, son objectif fut celui de perpétuer l'esclavage et l'outrage à la race noire, il disposait d'ailleurs dans ce cadre de 400 Congolais esclaves à sa Cour de Laeken.  Quiconque doute de ce que j'affirme n'a qu'à vérifier l'authenticité de mon allégation qui clame une présence nègre en surnombre au Palais Royal et dans les propriétés du Souverain le long de la Côte d'Azur, entre 1890 et 1905.  Mobutu a fait la même chose avec les Zaïrois de sa Cour, il envoyé ses employés travailler de la même façon dans son parc immobilier en Suisse et dans le monde.  Ceux de la Confédération Hélvétique à Savigny, je les ai vus.  Pour la plupart, c'était des militaires et des cuisiniers qui ne pouvaient pas s'apercevoir qu'il était possible pour eux de fuir et de quitter cette captivité bourgeoise, car bon nombre d'entre-eux croyaient qu'être-là où ils furent, c'était une faveur que de se trouver en Europe avec une vue magnifique sur le Lac Leman alors qu'hier, la majeure partie de cette équipe était composée des pécheurs jettant le filet sur le fleuve Oubangi à Gemena et sur le fleuve Congo à Lisala.

    Devant une réalité de servitude érigée en système d'exploitation de l'homme par l'homme, demeure des questions que le Congo officiel, par l'entremise de sa classe dirigeante et de ses représentants, ne se pose pas, à savoir  :

  • Quelle est la postérité nationale des Congolais ?
  • Quel est l'idéal commun de la communauté nationale ?
  • Quelle la vocation de la RDC dans le monde ?

    Revenant à mes moutons, je constate que malgré la foi chrétienne du Roi Léopold II, son for intérieur n'en avait cure.  Un homme croyant, institué dans le rite bénédictin de l'Église catholique et qui, de surcroit, a sur la couronne, la croix du Christ-Roi, car c'est comme cela que sa coiffure de Monarque fut faite, ne peut pas, en le sachant et en le voulant organiser le destin de ses frères humains dans un itinéraire contraire au dessein de Dieu. Un Roi dans la perception judéo-chrétienne est un prêtre comme le Roi David d'Israël.  Aujourd'hui, il est fort triste de constater que le caractère cruel de ce double discours n'a pas perdu de son emprise ni de sa puissance d'expansion.  Aux Belges d'hier, se sont substituées des nationalités diverses d'un ailleurs récent.   On ne peut pas s'empêcher de relever que c'est l'étranger qui débarque pauvre sur la terre congolaise et qui demain, à quelques mois de son entrée en RDC, fait la loi.  Du Président de la République aux commerçants de l'avenue du commerce, à Kinshasa, c'est la même logique de condescendance du nouveau venu qui domine sur l'ayant-droit, l'usufruitier légitime et naturel du Congo depuis les sources de sa philogenèse.

    En tout état de fait, la République Démocratique du Congo se dirige vers l'estuaire de son demi-siècle socio-poiltique, c'est un temps indiqué pour que les nations qui ont conspiré pour la déperdition du peuple congolais de demander des excuses, l'Australie l'a faite, le Canada aussi.  Les États-Unis bien avant, ces deux pays cités, a présenté à ses autochtones des profonds regrets sur sa conduite lors de la conquête de l'Est et du Far-West.  Bientôt, sans doute, avec l'accesssion de Barack Obama à la Maison Blanche, ce seront peut-être les Noirs.  Pour notre part, ce serait un bel exercice pour la Belgique d'exorciser ses cauchemars congolais.  Mais pour que tout cela arrive, une assomption congolaise est requise.  En ttendant que vienne ce moment de consomption de coeur, le travail à faire est immense.  Les Rdéciens doivent apprendre à rédecouvrir leur pays, à se le réapproprier et à s'interroger sur la solidité de leur solidarité mutuelle et celle qu'ils ont pour leur République.  Pour l'heure, le Carctère mercantile et d'exploitation coloniale demeure le concept centenaire de la mise en servitude du peuple qui a le plus reçu de l'héritage de l'humanité, l'Afrique, le berceau du monde. 

    Les Congolais passent pour les derniers des peuples de la planète avec la plus grande richesse entre leurs mains.  Même les Églises, furent-elles catholiques et en Congrès Eucharistique, comme celui qui a eu lieu à Québec, du 15 au 22 juin 2008, ne parlent pas de la tragédie congolaise de la Guerre des Grands-Lacs, du viol des femmes et de l'assassinat éhonté des Évêques, des religieux et des religieuses.  En RDC, la mort des Évêques et des religieux est un fait divers relayé jusqu'en Occident comme un non-événement, mais chez les Apôtres, la mort de Saint Pierre et de Saint Paul, voire de tous les apôtres et de tous les chrétiens matyres, n'est pas un événement banal.  En Amérique latine non plus, car les chrétiens de cette région se rémémorent l'assassinant de Mgr Romero comme si ce crime s'était produit il y a quelques heures à peine.  Toute la référence aux massacres des masses passent uniquement à l'avantage du Rwanda et du Burundi, alors que les hordes armées qui assassinent en RDC sont venus de ces deux pays et de l'Ouganda.  Les Rapports des Nations-Unies, là-dessus sont à la portée de la lecture de tout le monde.

    Ceci reflète l'échec du travail de communication médiatisée des Congolais.  C'est le résultat d'une perte d'onction de la Pentecôte intérieure des libertés civiles confisquées.  Il est impérieux à ce que la jeunesse qui cherche à se prendre en main et à comprendre la destinée de son futur ainsi que les adultes qui l'encadrent de passer à l'offensive par des enquêtes spirituelles digne d'examen de conscience.  Cette démarche doit être englobante, il s'agit d'aller interroger les dignitaires de l'ancien régime de Mobutu, de Laurent Désiré Kabila et de Joseph Kabila pour qu'ils donnent des réponses sur les actes qu'ils ont posés contre le Zaïre et contre le Congo dans leurs cercles ésotériques.  Ce sont les Likulia, les Kithima Bin Ramazani, Les Kamanda Wa Kamanda, les Sakombi, les Gizenga, les Kalume, les Mbusa Nyamuisi et toute la batterie de ces Cours présidentielles qui ont entouré et entourent encore ces chefs d'État.  Que nous ne nous leurrions point, nous sommes encore des objets destinés au Carctère mercantile et d'exploitation coloniale comme Léopold II l'a entrevu, entre 1885 pour sa propre fortune et en 1908 pour sa Belgique natale.

IV.    Processus d'abrutissement
 
    Léopold II, en transformant un État indépendant en colonie, a trahi les sanctions actuarielles du droit international telles qu'elles avaient établi la souveraineté du l'EIC.  Ce ne fut pas tout, ce Roi s'est arrangé à ériger un processus d'abrutissement collectif en une pédagogie d'infra-humanisation du Congolais.  C'est un mécanisme d'abêtissement qui fut mis sur pied pour condamner à jamais les habitant du Congo devenu belge à être des ignares, c'est-à-dire des ignorants de leur sort, sans doute à perpétuité.  Quand j'étais petit à l'Athénée Royale, les enseignats qui nous donnaient cours nous inculquait l'idée selon laquelle, je cite : "Le dernier des Belges était plus grand que le premier des Congolais".  fin de citation. 
 
    Cette tradition a eu des héritiers et héritières, les Agents de ce processus d'abrutissement sont pléthores, les plus récents dans l'actualité congolo-belge ont pour noms :
  • Colette Braeckman  : Celle-ci a réussi à tromper le monde entier en se présentant devant les grands médias de la planète comme étant la spécialiste du Congo, elle a pris toute la place des Rdéciens et ceux-ci ne furent écoutés par aucune Instance jusqu'à ce jour alors que le plus grand crime contre l'humanité, 6.00.000 des morts congolais ne sont même pas rappelés par sa plume pour demander justice. Le Tribunal Pénal Universel de son pays établi à Bruxelles n'ose pas la convoquer pour l'interroger sa part de responsabilité dans l'amplification du conflit des Grands-Lacs par ses mensonges qui n'ont pas aidé à ériger un espace de paix.  Elle a nommé pour l'exalter, Paul Kagamé, "Tacticien", lui un ignoble criminel ! ;
  • Louis-Michel : l'homme qui a courcircuité les élections en favorisant l'avènement d'un usurpateur à la Présidence de la République de la RDC et a dit de lui qu'il était "l'espoir du peuple congolais" et aujourd'hui, ce messie faux vient de fermer les Consulats belges de Lubumbashi et de Bukavu faisant du coup des responsables de familles Belges et Congolais, employés de ces représentations, des chômeurs.  Il y a de quoi à se demander avec toutes ces magouilles en quoi cette personnalité est un humanitaire de l'UE lorsqu'on allègue qu'il a détourné des fonds de son gouvernement destiné aux Congolais ;
  • Karel de Gucht : le Ministre des Affaires Étrangères qui ne se gêne pas d'insulter les Congolais et de les traiter avec tous les mots auprés de leur bourreau Paul Kagamé et récidive les mêmes mépris à Kinshasa à la face des Congolais médusés quoi que ceux-ci ne prennent pas la partie de leur chef de l'État inventé par ses compatriotes et l'Union Européenne.
  • Thierry Michel : celui-ci est voleur du patrimoine filmique de la RDC, il s'est attibué les films dont il n'est pas l'auteur. La litanie de ceux qui ont tournés sont, à titre non-exhaustif, Stani Tshitenge Madika, Magloire Musongo,Diambi Michel; Par équipe de tournage : Benoît Lukunku, Tshitenge N'sana, Stéphane Kitutu Oleomtwa, Életheure Lutu Mbabangu, Katuku Wa Yamba, Lusadisu Lwa Menga, Wamushala Kamba, Donatien Ngfura, Dominique Aneki; De la Rénapec : Nzinga, Baruti, Mnsevani Sesevi, Makunza, des archives de la RDC de l'ex-Congo-Vox et du Congo-Belge. Au-delà de ce mensonge de Thierry Michel, de ce qui passe pour son fils, l'insertion d'une séquence d'un jeune homme qui récite un poème à la gloire du régime n'est pas en relation avec ce qu'il raconte.  Ce jeune-homme, c'est mon jeune frère par alliance Pembele Lema dit Célio, il avait le sabre d'officier de mon père et nous étions à la FIKIN avec une équipe de la Voix du Zaïre pour assister au Concert de Grand Zaïko. Thierry Michel s'est approché avec l'intention de mentir.  Il a demandé que mon frère, alors, professeur de français et latin improvise quelque chose pour son documentaire sur la RZ. Plus tard, il a inséré cette image comme bilan de régime. Peuvent m'approuver, le musicien Café Dodo, Mputu Kabamba, Lushima Djate de l'émission Barza, la poétesse Princesse Haïssa. C'est honteux cette amalgame du faux vrai et des vrais faux. Tous les films de "Mobutu Roi du Zaïre" constitue le vol de patrimone filmique de la RDC, il n'y a pas grand'chose de l'apport de ce fameux trafiquant de la médiathèque congolaise.
    Effectivement, l'extrait suivant du Roi Léopold II est une directive de cette mécanique d'empêcher le Congolais à être une personne digne de ce nom.  Ces en ces termes que Sa Majesté stipule la mission de ceux qui viennent au Congo pour y faire oeuvre :
 
    Le but principal de votre mission au Congo n'est donc pas d'apprendre aux nègres de connaître Dieu, car ils le connaissent déjà.  Ils parlent et se soumettent à un MUNDI, un MUNGU, un NZAKOMBA et que sais-je encore. Ils savent que tuer, voler, coucher la femme d'autrui, calomnier et injurier est mauvais. Ayons donc le courage de l'avouer. Vous n'irez donc pas leur apprendre ce qu'ils savent déjà.  Votre rôle essentiel est de faciliter la tâche aux administratifs et aux industriels. C'est dire donc que vous interprétez l'Évangile de façon qui sert à mieux protéger nos intérêts dans cette partie du monde. Pour ce faire, vous veillerez entre autre à désintéresser nos sauvages des richesses dont regorgent leur sol et sous-sol, pour éviter qu'ils s'y intéressent et nous fassent une concurrence meurtrière et rêvent un jour à nous déloger. Votre connaissance de l'évangile vous permettra de trouver facilement des textes recommandant aux fidèles d'aimer la pauvreté, tel par exemple : « Heureux les pauvres car le royaume des cieux est à eux. » ... Source : L'Afric-Nature, n° 005, octobre 1994 du journal camerounais et de « Le Reformate Chrétien », n°004,page 11
 
    Le processus d'abrutissement a fait du chemin surtout chez les politiciens congolais qui assument le relais de cette infrahumanisation et celui de garder leurs compatriotes dans les maillons de la captivité continuée avec la mondialisation odieuse à sens unique.  Ce qui se passe à Kinshasa fait pleurer au ciel tous les Saints et fait danser de joie les Démons</STRO



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