7/9/08

Le régime promet une reprise rapide du dialogue, pas l'opposition
ZIMBABWE - 8 juillet 2008 - AFP

Le régime zimbabwéen a assuré mardi qu'il allait "bientôt" reprendre le dialogue avec ses rivaux en vue de sortir le pays de la crise, mais le chef de l'opposition a nié que les négociations soient prêtes à démarrer.

"Les discussions vont bientôt reprendre, mais je ne peux pas dire quand ni où elles auront lieu", a indiqué à l'AFP le ministre de la Justice, Patrick Chinamasa, négociateur du parti au pouvoir, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF).

La Zanu-PF et le Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition) avaient entamé un dialogue en mars 2007 sous l'égide du président sud-africain Thabo Mbeki, mandaté par ses pairs d'Afrique australe.

Les discussions avaient été interrompues avant le second tour de l'élection présidentielle, le 27 juin, boycotté par l'opposition en raison des violences contre ses partisans.

Samedi, une table ronde a réuni au siège de la présidence à Harare le président Mbeki, Robert Mugabe et des représentants d'une aile dissidente du MDC. Mais la branche principale du MDC, dirigée par Morgan Tsvangirai, avait refusé de se rendre à la résidence présidentielle.

Patrick Chinamasa a assuré mardi que les prochaines rencontres auraient lieu en présence de tous les acteurs: "Ne croyez pas que la faction (de Morgan Tsvangirai) ne sera pas représentée, toute le monde sera représenté lors de ces discussions".

Les déclarations de Patrick Chinamasa "sont erronées et le résultat de l'imagination d'une dictature", a réagi M. Tsvangirai dans un communiqué.

Le leader du MDC a répété qu'un dialogue était "inévitable" mais sous certaines conditions: l'arrêt des violences, la libération de "1.500 prisonniers politiques" et l'inclusion d'un envoyé de l'Union africaine (UA) dans l'équipe de médiation.

Selon le MDC, plus de 109 de ses partisans ont été tués depuis les élections générales du 29 mars.

Les deux camps s'opposent également sur l'objet et la base du dialogue. Le président Mugabe exige d'être reconnu comme chef de l'Etat et envisage un gouvernement d'union nationale. Le MDC y est opposé et ne souhaite qu'un accord transitoire en vue de nouvelles élections.






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