9/27/08

Kenya : une réforme électorale est nécessaire
 
Le scrutin avait été entâché par des intimidations systématiques et de fraudes.

Si entretemps un accord de partage du pouvoir a été conclu aujourd'hui il paraît difficile de dire qui a vraiment gagné.

C'est le constat du rapporteur de l'enquête, Johann Kroegler, un juge sud africain qui a remis le rapport à l'ancien secrétaire-général des Nations-unies.

Koffi Annan, médiateur dans la crise avait réussi après des semaines de négociations à faire aboutir les négociations sur un partage du pouvoir et la mise en place d'une commission d'enquête sur les violences était l'une des conditions de l'accord.

Le bilan des violences a été très lourd: 1500 morts et six cent mille déplacés.

Ce sont les pires violences que le pays a connues depuis l'indépendance.

Le juge Johann Kroegler, qui a présidé la commission d'enquête, souligne que du début à la fin le processus électoral a été faussé:
les listes électorales étaient défectueuses
un quart des personnes en âge de voter n'avait pu s'inscrire notamment des femmes et jeunes
le découpage des circonscriptions favorisait le parti au pouvoir (tandis qu'une circonscription avait 250000 électeurs, une autre n'en avait que 14 000).

Il conclut que le recours à la violence aux dernières élections a été la norme : "pour les autorités il s'agissait d'un test de loyauté, pas l'expression d'un choix démocratique.

La commission recommande de réviser le code électoral, les listes et la composition de la commission entre autres.

Mais avant tout c'est surtout un changement de culture politique qui sera nécessaire pour avoir un régime démocratique au Kenya, a-il estimé dans une interview à la BBC.






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