10/3/08

Au Québec, scandaleux échec scolaire lié à la langue française

On se réfère ici à une lettre ouverte diffusée en septembre 2008, du Canadien Jacques Parizeau. Cette lettre est intitulée "Le gâchis scolaire", elle analyse les statistiques des résultats scolaires à Montréal. Elle est très facile à trouver sur internet, un lien est donné ci-dessous.

A la fin de l'année scolaire 2007, pour les jeunes de Montréal, le pourcentage d'élèves qui obtiennent normalement leurs diplômes au bout de cinq ans d'enseignement secondaire est de 36 % pour les garçons francophones contre 67 % pour les anglophones. Pour les filles, le pourcentage de diplômées est de 46 % pour les francophones contre 71 % pour les anglophones.

A la même date, pour ceux qui ont commencé leurs études secondaires un an plus tôt et qui ont donc éventuellement redoublé une fois, les pourcentages de diplômés sont de 43 % pour les garçons francophones contre 69 % pour les anglophones et de 54 % pour les filles francophones, contre 82 % pour les filles anglophones.

En prenant cette fois la tranche de jeunes entrés dans l'enseignement secondaire encore un an plus tôt, soit sept ans auparavant, ça permet de prendre en compte ceux qui ont redoublé deux fois. Les pourcentages de diplômés sont alors de 49 % pour les garçons francophones contre 79 % pour les anglophones, et de 63 % pour les filles francophones contre 86 % pour les anglophones.

Autrement dit : "Après sept ans, plus de la moitié des garçons francophones n'ont toujours pas de diplôme, contre à peine plus de 20 % des élèves anglophones" (Jacques Parizeau).

Le handicap des francophones est confirmé en Belgique et en Suisse

Naturellement, nos médias français ne risquaient pas de le présenter comme ça, mais la crise belge actuelle est due au fait que les Flamands ont des revenus supérieurs d'environ 20 % à ceux des francophones et qu'ils ont décidé qu'ils en avaient assez de payer pour tout le monde au niveau de l'Etat.

Une autre chose qui serait cocasse si elle n'était pas sérieuse : en Belgique, l'espérance de vie est supérieure pour les Flamands, comparés aux francophones, "et pas de peu", selon le site internet du ministère belge de l'Intérieur. L'écart est de trois ans pour les hommes et d'un an et demi pour les femmes, et il va en augmentant au cours du temps. Il est vrai que ces écarts sont eux-mêmes nettement inférieurs aux écarts globaux entre hommes et femmes.

Toujours en Belgique, aux tests scolaires comparatifs internationaux, les Flamands se placent parmi les meilleurs, alors que les francophones (Wallons) sont dans les derniers.

Pour la Suisse, on ne trouve pas de comparaison entre romands et alémaniques pour la longévité, ni pour les résultats scolaires. Pour ce qui est des salaires, un premier décalage entre la France et la Suisse romande est suffisamment motivant pour attirer un grand nombre de travailleurs frontaliers. Mais à ce premier décalage s'en ajoute un deuxième, au niveau de la limite entre la Suisse romande et la Suisse alémanique.

Des explications à vérifier

Ce second décalage pourrait bien traduire un handicap lié à la langue française, dans un pays où les règles sont les mêmes pour tous. Quant au décalage observé de part et d'autre de la frontière franco-suisse, il pourrait bien traduire le fait qu'une norme d'écriture très particulière régentant notre langue a dû logiquement induire une mentalité un peu particulière pour les relations sociales et politiques, une mentalité qui fait la part belle à la manipulation, au bluff, au mensonge, aux esbroufes et à l'agitation impuissante.

En Belgique, les programmes scolaires des Wallons subissent réforme sur réforme, avec les résultats que l'on sait, tandis que ceux des Flamands sont stables. Au Québec, selon Jacques Parizeau : "Depuis des années, par le truchement d'une succession de ministres des deux bords, dans un charabia brumeux, avec la complicité des facultés d'éducation, on s'est servi des jeunes comme de cobayes, on a imposé aux enseignants des contorsions intellectuelles étonnantes".

Voilà bien qui fait penser aux aventures de notre Education nationale.

Jacques Parizeau exige des explications de son ministère "devant le gâchis que ses propres chiffres révèlent".

Il risque de les attendre longtemps. Mais il les connaîtrait depuis longtemps si l'information concernant la francophonie et destinée au public francophone était réellement contradictoire.

Depuis longtemps, Joseph Maire, ancien professeur de français, multiplie les conférences sur le thème : "l'orthographe est un cancer qui détruit notre jeunesse, notre école, notre langue et notre avenir dans le monde".

Pour charger le présent document au format PDF sur une page A4, cliquer ici :

http://www.alfograf.net/ortograf/images/tract/d498-809-soft-1p-echec-qebec-tract.pdf

Pour le problème québécois, cliquer ici :

http://www.canoe.com/archives/infos/general/2008/09/20080911-083058.html







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Jean-Louis Kayitenkore
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2 comments:

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  2. Thanks...

    That article is about the failure of francophone in their studies compared to the anglophone one..

    Take care

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