10/27/08

RDC, Violences dans la Région de l'Est

 

L'émission Washington Forum du Service Français de la Voix de l'Amérique du 10/23/2008 ou pour ceux que les chiffres rebutent, du Vingt Trois Octobre Deux Mille Huit.

Cette émission disais-je, animée de main de maître par l'excellent modérateur, Timothée Donangmaye, il m'excusera si j'écorche son nom, s'est penchée sur un sujet d'actualité, les violences multiformes à l'Est de la République Démocratique du Kongo.

Les différents intervenants étaient de manière aléatoire:

- Jacques Kahorha (Correspondant V.O.A. à Goma)

- France Phanuel Reagan (Auditeur à Kigali)

- Paulin O. (Auditeur à Kisangani)

- Jean-Marc Kibogo (Auditeur à Kigali)

- Christian Muteba Boseke (Auditeur à Kinshasa)

- Toussaint Kalondwa (Auditeur à Kisangani)

- Ferdinand Ferrela (Remarquable Journaliste de la V.O.A.) expertise reconnue et appréciée dans la Région des Grands Lacs.

J'ai omis un intervenant sur le plateau, mais je reconnais que son point de vue est porteur d'espoirs et montre une direction courageuse qui devrait interpeller tous les acteurs connus et ceux de l'ombre dans la perspective de chercher de manière sereine, des solutions pour non seulement l'Est mais d'autres parties de la République Démocratique du Kongo ou des tensions peuvent surgir.

Au delà de la surenchère médiatique et de la diabolisation du Rwanda, haut et fort, par voix de Presse, sur les médias Officiels..

Quels seraient, les alternatives?

Je suis convaincu, que la voie du dialogue serait non seulement cost effective comme on dit en Anglais et pour continuer sur la même lancée: it takes two to tango..

Il y'a un amalgame certain, toutes les violences qui se déroulent à l'Est de la République Démocratique du Kongo, sont attribuées aux forces du Général Laurent Nkunda.

De la a le rendre le bouc émissaire de toutes les fausses notes gouvernementales, c'est aussi facile que de faire rêver les gens avec les cinq chantiers.

C'est le travail des spin doctors, manier l'opinion dans le but d'atteindre ses propres objectifs.

Le sport Kongolais par excellence n'est plus le football mais la licence reconnue à tout Kongolais de souche (difficile à déterminer) de contester la nationalité d'un autre Kongolais, il suffit que son faciès ne lui revienne pas ou qu'il soit un obstacle à son objectif.

Il y'a eu des gorges chaudes à propos du souhait d'un test ADN sur la dépouille de Mzee Kabila pour infirmer ou confirmer sa paternité sur l'actuel Président du Kongo.

Au Kivu, il y'a eu les détenteurs de la grande nationalité et les autres qui étaient tolérés, considérés comme mal nécessaire et corvéable à souhait.

Ils (les seconds), étaient des citoyens de seconde zone, l'ambiguïté ne les permettaient pas de postuler dans la vie politique et cette situation de statu quo, était porteuse de tous les dangers, tous comme les volcans Nyrangongo ou Nyramugira.

Combien de personnes de l'Est ont perdu la vie uniquement parce que répertoriées comme appartenant à un groupe spécifique?

Je crois qu'il faut faire la paix des braves (je reprends l'expression d'un des intervenants).

Le danger est l'internationalisation de ce conflit qu'il faut à tout prix éviter.

Gardons la tète froide et réfléchissons dessus.

 

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Jean-Louis Kayitenkore
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