Source; Le Potentiel

Le tronçon de l'avenue Université au niveau de la rue Vanga est devenu impraticable depuis quelque temps.

A la base, une crevasse mesurant 1,5 mètre de profondeur qui s'est y érigée.

ça y est. Ce que l'on craignait est arrivé : l'avenue Université est, depuis quelque temps, coupée au niveau de son croisement avec la rue Vanga. A la base, une crevasse mesurant 1,5 mètre de profondeur, appelée «Mayi ya Océan».

Cette appellation est empruntée à celle d'un débit de boissons fonctionnant à l'endroit de la crevasse.

Au début, personne n'imaginait que cette crevasse allait être profonde et causer des désagréments à la population, comme c'est le cas actuellement.

On sait que la population avait, en son temps, attiré l'attention de l'autorité sur le danger que l'on courait de voir l'avenue de l'Université fermée à la circulation des véhicules.

Réagissant à cela, l'autorité s'est contentée d'y verser une bonne quantité de sable et de la caillasse à l'idée que cela allait remédier à la situation.

Peine perdue. Progressivement, cette crevasse ne cessait de s'élargir.

Face à cette situation, l'autorité avait promis, avant le mois de juin 2008, d'effectuer les travaux de réhabilitation de ce tronçon avant la reprise des pluies au mois de septembre 2008.

Rien n'a été fait.

Situation qui ne pouvait que favoriser davantage la dégradation de ce tronçon.

Les pluies diluviennes qui s'abattent sur la ville de Kinshasa ces derniers temps ont inondé cette crevasse à tel point que la circulation des véhicules au niveau de ce tronçon a été interrompue.

Conséquence : les conducteurs de véhicules commis au transport en commun, venant du Rond-Point Ngaba et devant se rendre au centre-ville, sont contraints de s'arrêter au niveau de «libulu mayi ya Océan» pour y déposer les passagers.

Tout comme ceux venant du centre-ville ou d'ailleurs et qui empruntent l'avenue Université.

 Aussitôt arrivés à cet endroit, les passagers, comme d'autres personnes, empruntent les abords des parcelles pour éviter les eaux qui stagnent dans la crevasse avant d'emprunter un autre moyen de transport au-delà pour se rendre à leur destination.

Le transport est devenu donc un casse-tête pour les gens qui empruntent cette avenue, l'une des plus importantes de la capitale et qui connaît journellement une grande affluence.

A cette difficulté s'ajoute l'augmentation des frais de transport imprévus due à la pratique de «demi-terrain» (sectionner le parcours : NDLR) par les conducteurs de véhicule commis au transport en commun.

 

Source; Le Potentiel

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Jean-Louis Kayitenkore
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