7/16/09

La colère monte au Bas-Congo

Projet Pont Kinshasa-Brazzaville

: la colère monte au Bas-Congo

Malgré les assurances et garanties données

aux députés nationaux du Bas-Congo par

le ministre de la Coopération Régionale

, Raymond Tshibanda, d'une part, et d'autre part

par son collègue du Plan, Olivier Kamitatu,

les ressortissants de cette province continuent

d'écumer de rage.

Ils restent convaincus que ce projet va signer

l'arrêt de mort de l'économie de cette partie

de la République.

Sous la coordination de la Société Civile

et des Syndicats, une grande marche de protestation

est annoncée pour ce vendredi 17 juillet dans

la ville portuaire de Matadi.

La manifestation est dénommée « Province morte »,

une alerte qui se passe de tout commentaire.

Objectif : le peuple Mukongo, toutes tendances

confondues, veut exprimer son désaccord

ou mieux son refus du projet de construction

du pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville,

dont le protocole d'accord a été signé

tout récemment par les gouvernements

des deux Congo, avec pour bailleur de fonds

la BAD (Banque Africaine de Développement) .

Des leaders politiques annoncés à Matadi

Des sources contactées par Le Phare indiquent

qu'hormis la Société Civile et les Syndicats,

plusieurs leaders politiques de la province,

parmi lesquels des députés nationaux en provenance

de Kinshasa et provinciaux ainsi que

des hommes d'affaires vont prendre part

à cette marche de colère.

A travers cette manifestation de colère,

les forces vives du Bas-Congo, voudraient

envoyer un message fort en direction

du Chef de l'Etat en sa qualité de garant de la Nation

et des intérêts du peuple congolais,

du gouvernement, de l'Union Africaine, ainsi que

de toutes les autres organisations régionales

sur l'opposition farouche des Ne Kongo

à un projet qu'ils jugent suicidaires pour leur avenir.

En outre, ils voudraient montrer à tous que

l'érection d'un pont route-rail sur le fleuve Congo,

entre Kinshasa et Brazzaville, consacrerait

la dépendance économique et communicationnelle

de la RDC vis-à-vis du Congo/Brazzaville.

Une bonne partie de l'assiette financière nationale,

assurent les promoteurs de la marche de protestation,

particulièrement les recettes douanières,

subiraient un coup qui risque d'être fatal.

C'est pourquoi, tout en souscrivant à l'option

de l'intégration régionale, les ressortissants

du Bas-Congo clament haut et fort que

la priorité des priorités, c'est la construction

du port en eaux profondes à Banana.

Mobutu était contre ....

Le refus catégorique de la grande majorité

des Bakongo de voir se matérialiser le projet

de construction du pont route-rail entre Kinshasa et

Brazzaville n'est pas sans justification.

D'où la nécessité pour le pays de privilégier

la construction de son propre port

en eaux profondes, à l'instar de ses voisins

congolais et angolais.

Sur le même sujet, un leader Kongo a révélé

que ce projet date de longtemps.

En 1982 déjà, pendant les travaux d'aménagement

du pont « Maréchal » à Matadi,

le président Mobutu l'avait proposé à

son homologue congolais, Denis Sassou,

avec la même équipe d'ingénieurs japonais

qui travaillaient à Matadi.

Mais, le président congolais s'y était opposé

parce que ne trouvant pas le projet profitable

à son pays.

A l'époque, le port de Pointe Noire n'était pas

encore modernisé.

En 1995, conscient que le port de Pointe Noire

répondait déjà aux standards internationaux,

le président Pascal Lisouba avait exhumé

le projet dans l'espoir d'obtenir l'accord

de Mobutu.

A son tour, le maréchal du Zaïre avait réservé

une fin de non-recevoir à la proposition

de son homologue congolais.

Le député Kongo s'étonne qu'aujourd'hui,

le dossier rebondisse, avec l'appui

du Congo-Brazza.

Face à cette situation, les leaders Ne Kongo

qui fustigent un piège visant à assujettir la RDC ,

font plutôt le plaidoyer pour la construction

du port de Banana. Car, l'Angola construit

déjà le sien à Soyo.

Raison pour laquelle la RDC doit faire

de la construction de ce port la priorité

des priorités, pour ne pas être

économiquement asphyxiée.

Source: http://www.lepharer dc.com/www/ i
ndex_view. php?storyID= 9618&rubriqueID=9


UDCO : le port de Banana d'abord !

C'est une prise de position radicale que celle

enregistrée mardi à l'Union pour

le D-I.K Développement du Congo (UDCO)

au sujet du projet d'érection d'un pont route-rail

sur le fleuve Congo dans l'optique de relier

les deux capitales les plus rapprochées

du monde.

« L'Udco estime que le projet (…)

n'est pas prioritaire (…), en dépit de

son effet intégrateur.

Ce projet ne peut être réalisé car il risque

de porter un coup dur à l'économie

de la province du Bas-Congo »,

écrit le président fédéral de l'Udco/ville

de Kinshasa, Mpasi-a-Mbongo Dora.

L'alternative, aux yeux de l'UDCO, c'est

« le projet de port en eaux profondes

de Banana », qui parait comme « un projet q

ui dégage un impact économique plus élevé

et pourrait désengorger définitivement l

e port de Matadi, relever sensiblement

le niveau des économies du Bas-Congo,

de la ville de Kinshasa et

de la province du Bandundu ».

« Nous demandons au gouvernement

de n'agir ni dans la précipitation,

ni sous une quelconque pression »,

lit-on dans un communiqué transmis

au Phare. A l'hôtel Kionzo à Ndjili,

siège de la fédération de Kinshasa où

s'est tenue la réunion, la question relative

à la paix aussi bien à Kinshasa que

sur l'ensemble du pays a fait l'objet

d'échange du staff urbain de la jeune

formation politique.

« L'UDCO se réjouit du calme et de la paix

qui règnent à Kinshasa et qui s'installent

progressivement à l'Est du pays »,

fait remarquer le parti cher à Banza Mukalayi,

qui « demande au gouvernement de déployer

davantage d'efforts afin d'éliminer

toutes les poches d'insécurité sur

l'ensemble du territoire national ».

Dernier dossier traité : les conditions sociales

de certaines couches de la population.

Plaidoyer de l'UDCO : « payer régulièrement

les salaires des agents et fonctionnaires

de l'Etat ainsi que ceux des forces

de l'ordre et de sécurité

pour garantir la paix sociale.

Source: http://www.lepharer dc.com/www/
index_view. php?storyID= 9616&rubriqueID=9

 




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