9/12/09

Angered by the low prices, milk producers decided to "open the tanks"

Le Monde

For Patrick Feron, there is only one
solution: "open tanks.
The dairy farmer has come to Paris for
the launch of the milk strike,
Thursday, September 10, and was
determined on returning home
the same evening at Asnieres-en-Bessin,
Calvados, milking the cows and then
throw his milk in the manure pit.

There is still a year, Patrick Feron was still
adhering to the "Federation", FNSEA, the main
French farmers' union, opposed the strike.
This Thursday, the T-shirt of the Association
of Milk Producers independent (APLI) it carries.
The movement was born less than a year, and finds
its supporters in the ranks of non-union members
or those who are ill protected by their union.

Feron Patrick toured its neighbors. "Of the seven
dairy farmers in my county, we will be six to strike,"
said this former bar owner.
How long can they hold?
That it takes, meet the strikers. "The milk prices
collapsed, so if I compare my pay that
I touched last year, it's as if I was ten days
of strikes per month," explains Jean-François Duruel,
farmer in Channel.
The milk will be given to consumers in the city
or directly to the farm,
and the remainder will be discarded.

The strikers were demanding "a fair price,
400 euros per tonne of milk (cons 260
to 280 now), an amount that reflects"
the cost of production and working hours
"and they want a" new dairy policy European ",
the end of the liberalization of the sector,
which should see the quotas disappear in 2015.
They also demanded that the European
Commission will lower European production
so that prices rise again.

But nobody knows for now if the strike will ... and pay.
First, it would have to be European.
For the moment it is launched by the French,
who hope that their European colleagues to follow.
The organizers are affiliated with the European
Milk Board, a union that includes more minority
organizations in different countries of Europe.

Especially in France alone, the strike is far
from unanimous. Alongside the APLI, one union,
the Organization of Milk Producers (OPL),
a branch of the Rural Coordination,
calls for action.
Organizers hope however that, initially,
30% of farmers have responded to the call,
30 000 producers, and then
the movement will snowball.

If the Peasants' Confederation does not call
a strike, whereas producers are too difficult
to give up being paid, it "will do nothing to break
the movement.
FNSEA, she is strongly opposed.
It is "an aberration", Judge Jean-Michel Lemetayer,
its chairman, who said Thursday on BFM radio
that the strike "will be followed shortly.

The OPL APLI and know they need to cast
a wide net so that the movement has
a real impact. "I urge all farmers to forget
any label (union) to become
a European dairy strike," said Pascal Massol,
president of APLI Thursday on the Esplanade
des Invalides in Paris, where the strike
been launched, seeking support as
"consumers, suppliers and banks.

In rays, dairy products should not miss at least
the first few days. Given that demand is sluggish,
and that the offer has not fallen so far,
manufacturers have a stock they can sell.

They were able to get a first idea of the number
of strikers in the day Friday, September 11,
and provide more precise figures Monday 14.
In fact, as and when the trucks pass
in dairy farms, where milk is collected
every two to three days, it will be possible to
know how many farmers deliver their produce,
and how many are on strike.

Data of interest to companies,
but equally FNSEA.

LE MONDE

Pour Patrick Féron, il n'y a plus

qu'une solution : "ouvrir les tanks".

Cet éleveur laitier est venu à Paris pour le

lancement de la grève du lait, jeudi 10 septembre,

et était bien décidé, en rentrant chez lui

le soir même à Asnières-en-Bessin,

dans le Calvados, à traire ses vaches

puis jeter son lait dans la fosse à lisier.

Il y a encore un an, Patrick Féron était

encore adhérent de la "Fédé", la FNSEA,

le principal syndicat agricole français,

opposé à la grève.

Ce jeudi, c'est le T-shirt de l'Association

des producteurs de lait indépendants (APLI)

qu'il porte.

Le mouvement est né il y a moins d'un an,

et trouve ses sympathisants dans

les rangs des non-syndiqués ou de ceux

qui se trouvent mal défendus par leur syndicat.

Patrick Féron a fait le tour de ses voisins.

"Sur les sept éleveurs laitiers de ma commune,

nous serons six à faire grève", dit cet ancien

patron de bar.

Combien de temps pourront-ils tenir ?

Celui qu'il faudra, répondent les grévistes.

"Le prix du lait s'est effondré, alors si

je compare ma paye à ce que je touchais

l'an dernier, c'est comme si je faisais

dix jours de grève par mois", explique

Jean-François Duruel, éleveur dans la Manche.

Le lait sera donné aux consommateurs,

dans les villes ou directement à la ferme,

et le surplus sera jeté.

Les grévistes revendiquent "un prix juste,

400 euros la tonne de lait" (contre 260 à

280 aujourd'hui), soit un montant

qui tient compte "des coûts de production

et des heures de travail" ; ils veulent

une "nouvelle politique laitière européenne",

soit la fin de la libéralisation du secteur,

qui doit voir les quotas disparaître en 2015.

Ils réclament aussi que la Commission européenne

fasse baisser la production européenne,

pour que les prix remontent.

Mais personne ne sait pour l'heure si

la grève prendra... et paiera.

D'abord, il faudrait qu'elle soit européenne.

Pour l'instant, elle est lancée par des Français,

qui espèrent que leurs collègues européens

suivront. Les organisateurs sont affiliés

à l'European Milk Board, un syndicat

qui regroupe des organisations plutôt

minoritaires dans les différents pays d'Europe.

Surtout, rien qu'en France, la grève est

loin de faire l'unanimité.

Aux côtés de l'APLI, un seul syndicat,

l'Organisation des producteurs de lait (OPL),

une branche de la Coordination rurale,

appelle à agir.

Les organisateurs espèrent cependant que,

dans un premier temps, 30 % des éleveurs

auront répondu à l'appel,

soit 30 000 producteurs, et qu'ensuite

le mouvement fera boule de neige.

Si la Confédération paysanne n'appelle pas

à la grève, considérant que les producteurs

sont trop en difficulté pour renoncer

à être payés, elle "ne fera rien

pour casser le mouvement".

La FNSEA, elle, y est fortement opposée.

C'est "une aberration", juge Jean-Michel Lemétayer,

son président, qui a estimé, jeudi sur BFM Radio,

que la grève "sera peu suivie".

L'APLI et l'OPL savent qu'elles ont besoin

de ratisser large pour que le mouvement

ait un véritable impact.

"J'appelle tous les éleveurs à oublier

toute étiquette (syndicale) pour devenir

un gréviste laitier européen", a déclaré

Pascal Massol, président de l'APLI, jeudi,

sur l'esplanade des Invalides à Paris,

d'où la grève a été lancée,

souhaitant aussi un soutien

"des consommateurs, des fournisseurs

et des banques".

Dans les rayons, les produits laitiers ne

devraient pas manquer, en tout cas

les premiers jours.

Vu que la demande est atone, et que

l'offre n'a pas baissé pour autant,

les industriels disposent d'un stock

qu'ils pourront écouler.

Ils devaient pouvoir se faire une première

idée du nombre de grévistes dans

la journée de vendredi 11 septembre,

et fournir des chiffres plus précis lundi 14.

En effet, au fur et à mesure que

les camions des laiteries passeront

dans les fermes, où le lait est collecté

tous les deux à trois jours, il sera possible

de savoir combien d'éleveurs

livrent leur production,

et combien font grève.

Des données qui intéresseront

les entreprises, mais tout autant la FNSEA.

Laetitia Clavreul

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