Parmi les huit Américains qui ont raflé cette année
les prix Nobel de chimie, physique et médecine,
quatre étaient des immigrés: nés à l'étranger
et arrivés aux États-Unis comme
étudiants ou chercheurs.
Le chiffre devrait faire réfléchir tous ceux
qui cherchent à restreindre l'accueil
d'étudiants étrangers, espèrent les militants
d'une politique d'immigration plus généreuse,
et les scientifiques.
Si tous ces prix Nobel avaient avoué
aux garde-frontières, lors de leur arrivée,
qu'ils comptaient s'établir aux États-Unis,
ils auraient été aussitôt refoulés,
rappelle Susan Hockfield, présidente
du Massachusetts Institute of Technology,
dans une tribune publiée ce matin
par le Wall Street Journal.
La loi actuelle exige que les étudiants
retournent dans leur pays une fois
leur diplôme acquis, pour redemander
un visa d'immigration s'ils veulent
ensuite revenir travailler aux États-Unis.
L'Amérique a d'autant plus besoind'importer ses Prix Nobel que
la concurrence internationale
en matière d'éducation supérieure
a beaucoup augmenté ces dernières années,
rappelle aussi la présidente du MIT.
Selon les classements de l'OCDE,
les États-Unis étaient le premier pays
au monde pour la proportion de bacheliers
dans les années 1960.
En 2005, les États-Unis n'étaient plus
qu'au 21ème rang mondial sur
cette échelle, qui prédit aussi
un peu l'avenir des nations
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J-L K
Sent from Kigali, Rwanda
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