7/21/08

Hamilton s'est fait peur

Formule 1 - GP d'Allemagne


Sur une stratégie médiocre mais aidé par son coéquipier Heikki Kovalainen, Lewis Hamilton (McLaren) a doublé Nelson Piquet (Renault) pour la victoire à 8 tours de la fin, à Hockenheim. Un autre Brésilien sur le podium : Felipe Massa (Ferrari).

Deux semaines après Silverstone, Lewis Hamilton (McLaren) a remporté une nouvelle victoire significative à Hockenheim, qui l'a propulsé seul en tête du championnat du monde. Parti de la pole position, le Britannique de 23 ans a dominé le Grand Prix d'Allemagne, dixième manche du Mondial. Non sans quelques frayeurs, cependant. En effet, il faisait un confortable leader, devant Felipe Massa (Ferrari) et Heikki Kovalainen (McLaren), 2e et 3e sur la grille de départ, lorsque l'accident de Timo Glock (Toyota), au 35e des 67 tours au programme, a bouleversé les plans des équipes. La plupart ont eu le réflexe de faire rentrer leurs pilotes pendant la neutralisation, sauf McLaren, qui a laissé son pilote leader en piste, et BMW, favorable au statu quo concernant Nick Heidfeld. Cette erreur de la passerelle de commande de McLaren, l'Anglais a failli payer cher, sur les terres de son motoriste.

A la reprise de la course, au 40e tour, Lewis Hamilton menait devant Nick Heidfeld (BMW), Nelson Piquet (Renault), Felipe Massa (Ferrari), Robert Kubica (BMW), Heikki Kovalainen (McLaren) et Jarno Trulli (Toyota). Rapidement, il est apparu que l'équipe de Ron Dennis avait négligé la présence de Piquet, sur un arrêt suite à une médiocre qualification (17e). Théoriquement, Hamilton devait disposer de 23 secondes d'avance sur son second pour ressortir en tête après son second arrêt. Ce fût loin d'être le cas... L'as du volant s'est donc attaqué au défi de repasser Kovalainen, Massa et enfin Piquet, après sa halte, au 50e tour.

Son coéquipier lui a ouvert spontanément la porte à l'épingle, dans ce qui est clairement apparu comme une course d'équipe. Puis le surdoué anglais a fait plier Massa, d'une façon plutôt "limite" : en le coinçant à la sortie de l'épingle ; une manœuvre qui a rappelé celle de Michael Scumacher (Ferrari) opérée sur Kimi Räikkönen (McLaren) au Grand Prix de France 2002. Le Brésilien est revenu à la charge et s'est fait éconduire sans management. Enfin, Hamilton a réglé plus facilement Piquet, à huit tours du but.

"Je dois remercier Heikki qui a été un super coéquipier" , a déclaré le pilote de la MP4-23 N.22, victorieux pour la quatrième fois de la saison après Melbourne, Monaco et Silverstone. "Il ne m'a pas livré un duel féroce car j'étais plus rapide ; il m'a laissé passer. Un grand merci à lui. Ce fût une course excitante pour moi et ceux qui la regardaient. Concernant l'arrêt (ndlr : la décision de rester en piste), nous avons tous nos propres décisions et propres opinions sur différentes choses (lui et l'équipe) et je suis sûr que nous allons apprendre de ça pour la prochaine course. Dans l'ensemble, ça a été un très, très bon week-end. Le meilleur de la saison jusqu'à présent. Je pense que nous sommes vraiment revenus à notre meilleur niveau".

"Après mes qualifications, je pensais que c'était la fin de mon week-end mais nous avons opté pour une stratégie agressive et l'équipe a su prendre la bonne décision peu avant l'entrée en piste de la voiture de sécurité", a dit Piquet, fils du triple champion du monde (1981, 83, 87). "Ensuite, je me suis concentré pour garder mon rythme, préserver mes pneus au maximum. Je savais que Lewis était beaucoup plus rapide, je n'ai pas voulu prendre de risques inutiles".






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Jean-Louis Kayitenkore
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