1/26/09

Le londocas (mondia withei)

Source: Dieudonné Mwaka DimbiSyfia Grands Lacs

Bas-Congo : une boisson locale guérit les hémorroïdes

Au Bas-Congo, une boisson locale qui guérit les hémorroïdes,

dont plus de la moitié des hommes sont affligés,

connaît un grand succès.

Elle ne remplace pas pour autant une alimentation équilibrée,

seul facteur de prévention de ce problème de

santé publique commun à de nombreuses provinces de la RD Congo.

La paroisse catholique Tumba, au creux de la vallée de Lukala,
150 km à l'est de Matadi, attire la curiosité des voyageurs
et touristes qui empruntent la route reliant Kinshasa au Bas-Congo.
Les conducteurs ne passent jamais sans y faire un tour.
"C'est là que l'on fabrique le londocas.
Nous nous approvisionnons absolument avant
de continuer la route", affirme un conducteur de taxi-bus.
Conducteur de truck, Lambert Ngoma Mvumbi qui a
longtemps souffert des hémorroïdes et suivi sans succès
d'autres traitements modernes et traditionnels
se dit aujourd'hui guéri après avoir pris ce produit.

De nombreuses personnes, les hommes principalement,
souffrent d'hémorroïdes dans cette province située à
l'ouest de la République démocratique du Congo.
Selon un médecin interniste du Bas-Congo,
"sept patients sur dix qui viennent en consultation en souffrent.

C'est vraiment un problème de santé publique".
Cette maladie qui se caractérise par la dilatation
des veines anales ainsi que du rectum est surtout provoquée,
selon le médecin, par une mauvaise habitude
alimentaire peu riche en légumineuses.

Interpellé par l'ampleur de cette situation,
François Ndjimbi, un prêtre catholique qui est aussi
guérisseur a, à l'aide des plantes locales, fabriqué
une boisson qui soigne efficacement les hémorroïdes.

"Cette boisson locale extraite des feuilles de
mondia withei (nom scientifique de la plante)
permet de stopper les dilatations
des veines anales qui provoquent la maladie", explique-t-il.

Certifié conforme
L'invention du prêtre a été certifiée bientôt trois ans par
l'OCC, l'Office congolais de contrôle qui s'occupe notamment
de la conformité des produits mis à la vente.
Le londocas est de ce fait appréciée de tous.
"Je croyais autrefois que c'était une vaste arnaque
basée sur la crédulité des gens,
affirme un Libanais qui fait des affaires à Matadi,
la ville portuaire et capitale provinciale.
Mais quand j'ai décidé d'en prendre pour
tenter l'expérience, j'ai été guéri."

Fort des témoignages des personnes qui n'ont plus
d'hémorroïdes après avoir pris régulièrement le londocas,
le prêtre a été invité à présenter son produit au
43ème congrès de l'American society of clinical oncology,
tenu en 2007 à Chicago, aux Etats-Unis d'Amérique.

Et l'Oms, Organisation mondiale de la santé,
l'a répertorié parmi les récentes thérapies contre cette maladie.
Encouragé par cette reconnaissance internationale,
le prêtre inventeur a ouvert plusieurs points de
vente de londocas à travers les grandes villes de la province.
"Nous l'avons fait pour le rendre accessible à tout le monde",
explique le révérend Bernard Nkiambi,
un autre prêtre de Tumba.

Vendu à 350 Fc (0,7$) le flacon de 0,5 litres et
600 Fc (1$) celui d'un litre par les prêtres qui
le fabriquent seuls jusque là,
le produit est bien en effet à la portée du gagne-petit.

Veiller à la bonne alimentation
Le londocas, de couleur brune et d'une saveur à
dominance sucrée, se consomme après le repas
durant une dizaine de jours.
Dans la province, la vente de ce vin curatif
donne du travail aux enfants des villages périphériques
de la mission catholique et aux autres revendeurs.
"Avec les recettes de vente du londocas,
j'ai payé seul mes frais de scolarité de l'année dernière",
se réjouit Junior Nzomowani, élève en 6ème année primaire.

Le produit du prêtre est déjà commercialisé à Kinshasa,
la capitale du pays. Il y a ouvert un point de vente notamment
à Matete, une des communes de la ville.

Mais pour prévenir contre le risque d'attraper des hémorroïdes,
des experts en santé au Bas-Congo pensent qu'il faut
davantage expliquer à la population quel
comportement alimentaire adopter.

"Cette maladie vient d'abord de l'alimentation,
explique Dr Aimé Kinzau, chef de programme de santé
de la reproduction.
Il faut que les gens apprennent à manger beaucoup
de légume et des fruits.
Ils doivent aussi faire régulièrement de la marche à pied".

Source: Dieudonné Mwaka DimbiSyfia Grands Lacs


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