1/31/09

Koffi Olomide Prophète



http://www.youtube.com/watch?v=EE93nBJa4nc&feature=channel_page

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1/30/09

Entrée des troupes Rwandaises en R.D.C.

L'émission Washington Forum est pour moi,
un rendez-vous hebdomadaire,
qui me permet de prendre
la température et de me faire une opinion
sur des sujets d'actualités à propos
de mon continent, l'Afrique

Jeudi dernier, j'anticipais et je me disais
que j'aurais droit à un régal ou
la polémique aurait comme unique but,
la recherche de la vérité.

De prime abord, un déséquilibre dans le panel,
deux Caucasiens et un Africain de service.

Aucune de ces personnes n'est originaire
de la Région des Grands Lacs.

Le titre a développer,
pour rappel: ''Entrée des troupes
Rwandaises en R.D.C.''
n'a pratiquement pas été effleuré.

Je cite un des participants:
''Le Rwanda est un tout petit pays
qui vit grâce à l'Aide Internationale''

Je suppose que cette phrase était
en rapport avec le sujet?

Le petit Rwanda en générant des recettes
internes, a diminué, de manière nette,
sa dépendance.

Il n'y a aucune honte a déclarer une situation
de fait, ne pas prendre de dispositions
pour y pallier, est faire montre,
de manque de leadership.

Comparer le Rwanda et le Burundi
sur la façon dont ils appliquent
leurs politiques est encore une fois,
une preuve par neuf que
seuls les Colons savent ce qu'il faut faire.

La lever des boucliers par rapport
à l'exploitation des ressources
de l'Est de la R.D.C.?

En Afrique on dit: Entre ''un frère
et un ami, le choix est clair''

Des synergies sous-régionales peuvent
non seulement remplir les caisses de la R.D.C.
mais aussi par effet d'entraînement,
stabiliser sur le long cours, cette zone volatile.

Cela prouve à suffisance que les Africains
ont plus de similarités que de différences.

Il faut du courage pour initier cette politique,
les Présidents des deux pays, ont mis de l'eau
dans leur vin et de commun accord,
pris le taureau par les cornes.

Les cacophonies que l'on entend ci et la,
sont des individus qui veulent faire de
la récupération ou tout simplement,
ont passé toutes ces années ou nos frères et
soeurs de l'Est enduraient des calvaires
de toute sorte,
eux jouaient au pompier pyromane.

Que toute ébauche de solution devait
avoir leur aval comme préalable.

Le principe d'Ubuntu, Umuco, Bomoto
ne se trouvent ni dans le Code Napoléon,
ni dans aucun autre syllabus,
c'est inné, c'est quitte ou double,
soit vous l'avez ou pas.

Je crois sincèrement à la sagesse de
nos peuples et nos palabres donnent
des résultats palpables.

Safe journey à Washington Forum

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1/27/09

Le Baobab de Stanley

Le Baobab de Stanley à Boma a 700 ans

Le Baobab dit de Stanley à Boma, ainsi baptisé pour avoir servi d'abri

au célèbre explorateur anglo-américain alors qu'il venait de Zanzibar

en 1877 avec sa suite, totalise environ 700 ans d'existence.

Selon le chef de bureau de l'Office national du tourisme (ONT)/Boma,

Rosi Makusumona, qui a livré cette information à l'ACP,

ce baobab, d'origine Sénégalaise, appartient

à la famille des bambous cassiers.

Il a la particularité d'être creux à l'intérieur.

Il est tout en largeur à partir de la base, tandis que

le baobab au tronc plein a une base peu large

et tombe après 100 ans d'existence.

Cet arbre géant qui fait la fierté de la ville de Boma

attire chaque année une foule de

touristes locaux et étrangers.

Ainsi, 1.021 personnes, dont 95 expatriés, ont visité

ce site touristique durant l'année 2008,

contre 930, dont 62 expatriés,

l'année précédente,

a révélé le chef de bureau de l'ONT/Boma.


(ACP, via mediacongo.net)

http://www.mediacongo.net/show.asp?doc=11651



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Qui est Negroponte ?

 USA/Rwanda: qui est Negroponte,

le père de 1 laptop per child?

Nicholas Negroponte, né en 1943, est un informaticien américain

d'origine grecque, professeur et chercheur au MIT (Massachusetts

Institute of Technology).

Né à New York d'un père, Dimitri Negroponte, riche armateur grec qui

a immigré aux États-Unis, il fait des études à New-York puis en

Suisse avant d'intégrer le Massachusetts Institute of Technology

(MIT) de Boston dont il sort diplômé en architecture.

Il y devient professeur en 1966 et y crée en 1969,

l'Architecture Machine Group,

dédié a étudier l'Interface Homme-machine.

Il passe plus d'un an en France en 1982-83,

comme directeur du Centre mondial informatique

et ressource humaine créé par

Jean-Jacques Servan-Schreiber.

En 1985, il crée le Media Lab du MIT,

dont il est le directeur, un centre spécialisé

dans la communication du futur.

Il a aussi lancé un magazine spécialisé

en informatique Wired magazine.

Il est le responsable du projet One Laptop per Child

(« Un PC portable par enfant »),

ordinateur destiné aux pays émergents.

Il vient d'etre rebaptisé CM1 ("Children Machine 1").

Le "CM1" utilise le système d'exploitation

Open Source Sugar basé sur Fedora.

Au 25 octobre 2006, le CM1 a encore changé

de nom et s'appelle désormais XO.

Il est le frère de John Negroponte, diplomate américain et ancien

secrétaire d'État adjoint de l'administration Bush

www.dailymotion.com/country/be/video/x7r1wv_ces-negropontes-plans-for-one-lapto_news?from=rss



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DRC Government agreement

Photo: Africa on the Globe

Source: Proactive Investors ,http://www.proactiveinvestors.com.au

Tiger Resources (ASX/TSX:TGS) is a copper/cobalt exploration company

with excellent growth potential as it makes the transition from explorer to producer.

Tiger has built up a highly-rated portfolio of properties, all strategically located on

the world renowned Katanga Copperbelt in the Democratic Republic of the Congo (DRC).

The Company has completed the first feasibility study at its flagship Kipoi Project.

The study is based on the exceptionally high grade Kipoi Central deposit

where drill intersections of 104.5m @ 8.7% Cu, 109m @ 7.6% Cu and

118.6m @ 7.0% Cu have been reported.

  

DRC Government agreement provides boost

to Tiger Resource's Kipoi Project

  

Emerging copper miner Tiger Resources (ASX/TSX:TGS) has announced that

a revised agreement has been signed with La Générale des Carrières et des Mines

("Gécamines") in respect of the contractual arrangements governing

the Kipoi Project in the DRC.

In 2007 the Government of the Democratic Republic of Congo ("DRC") established

a commission to review the DRC State's interest in more than 60 joint venture contracts

governing mining projects.

The review by the Government of the DRC of the contractual arrangements

governing the Kipoi Project is now complete.

The rights to the Kipoi Project are held by SEK sprl ("SEK"). SEK is a DRC registered

company jointly owned by Congo Minerals sprl ("Comin", 60%) and Gécamines (40%).

Tiger is acquiring a majority interest in the Kipoi Project pursuant

to an agreement with the shareholders of Comin.

The revised agreement with Gécamines upholds the security of title of

the Kipoi Project and confirms the interests of the parties in SEK,

which remain unchanged.

Principal amendments to the original contractual arrangements

governing the Kipoi Project are as follows:

• Royalty - Gécamines shall be entitled to a 2.5% royalty

on gross sales (previously Gécamines was entitled

to a 4.5% royalty on gross sales).

• Cash Payments - Payments are to be made

by Comin to Gécamines as follows

(previously no such cash payments were payable to Gécamines):

- US$3 million upon the revised agreement coming into effect.

- US$2 million on commencement of production.

- US$2 million on the first anniversary of commencement of production.

- A further US$35/tonne of copper for proven reserves

above 200,000 tonnes of copper.

Feasibility Study:

  • Comin to submit an updated feasibility study within 6 months
  • of the revised agreement coming into effect and

  • Project Development Funding - Comin to provide 30% of
  • development funding by way of non-interest bearing loans.
  •  Interest payable by SEK on the remaining 70% of
  • development funding to be capped at LIBOR plus 3.5%.

Tiger considers the positive resolution of the DRC Government mining

contract review to be a significant step forward in its efforts

to successfully develop the Kipoi Project.

In March 2008 the initial inferred resource for Kipoi Central

was estimated at 13.4Mt at 3.3% Cu containing 439,000 tonnes

of copper, 20,000 tonnes of cobalt and 1,416,000 ounces of silver.

A feasibility study for the first stage of development was completed

in September 2008 based solely on mining of

the high grade oxide (+3.25% Cu ore) section at Kipoi Central,

which comprises Measured and Indicated Resources of 2.86Mt @ 8.1% Cu,

containing 232,000 tonnes of copper.

It is anticipated that an optimisation study commenced in late 2008

and targeting a reduction in capital and operating costs

will be completed in February 2009.

The conceptual target for exploration is to define oxide and sulphide

resources in excess of 1 million tonnes of contained copper

by mid 2009 to support future production of 100,000 tpa of copper metal.

Discussions with financiers and off take partners

Tiger has been in discussions with a number of financial institutions

and potential off takers in respect of the provision of funding

to support project development at Kipoi Central.

The mining contract review has been a significant hurdle

in advancing these discussions,

and following completion of the mining contract review and

the optimisation study the Company will be in a position

to finalise discussions with potential project financiers.

Source: Proactive Investors ,http://www.proactiveinvestors.com.au

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Twenty global leaders for Kigali

Photo: President Kagame shakes hands with Masters briefly

after their meeting at Urugwiro Village yesterday. (Photo PPU)

Source: EDWIN MUSONI

Twenty global leaders for

Kigali Sullivan Summit next year  

 

URUGWIRO VILLAGE - About 20 Heads of State and

over 5000 delegates are expected to attend

the upcoming Leon H. Sullivan Summit expected

to be held in Rwanda next year.

The Leon H. Sullivan Summit brings together

the world's political and business leaders,

delegates representing national and

international civil and multi-national organisations,

and members of academic institutions

in order to focus attention and resources

on Africa's economic and social development.

Speaking at Urugwiro Village after meeting

with President Paul Kagame,

Carl Masters who heads the technical team

of the Summit said; "the Summit in Rwanda

will focus more on agriculture, education,

tourism, energy, investments and

trade opportunities."

The Summit was established by

the late Rev. Leon H. Sullivan in 1991

to bridge the business gap between

Africans and African Americans in

the United States of America.

Masters added that it will be a great opportunity

for Rwandan and US investors

to explore opportunities in both countries

and also assist and benefit local traders

in Rwanda who will be given an opportunity

to trade and exhibit their goods during the event.

Masters was accompanied to his meeting

with the President by senior technical staff

of Leon H. Sullivan Foundation who

are preparing the high level Summit expected

to take place mid next year.

Masters pointed out that the Summit will

help forge partnerships between

African and American entrepreneurs

aimed at beneficial knowledge and expertise sharing.

"In our preparations, we are looking at having

a chartered planes coming direct from

Washington to Kigali aboard 1500 delegates

while the majority of other delegates

will fly in Kigali from different African countries,"

revealed Masters.

Meanwhile, Francis Gatare,

the Principal Deputy CEO of

Rwanda Development Board (RDB)

said that it would be a great opportunity

for Rwandan traders to generate revenues

for the mega summit.

"We expect the hospitality sector to make use

of the event and traders will have an opportunity

to generate more revenues;

we are also looking at long term opportunities

like partnerships and investments opportunities,"

said Gatare who also attended

the delegation's meeting with the President.

Leon H. Sullivan Summits have previously

been held in eight other African countries,

the first one was held in Ivory Coast

while the most recent one was held in Tanzania.

The Summits also raise the world's consciousness

on the importance of Africa as a global citizen

and a viable world player in the economic arena.


Source: EDWIN MUSONI


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Lessons Learned

Photo: Meridith Levinson

Source: Meridith LevinsonBest Practices, http://advice.cio.com

Lessons Learned from People

Who've Quit Google

For some former Google employees, the company's reputation as

a high-tech Shangri La didn't live up to the reality of what it was like

for them to work there.

Those alumni's experiences joining the company illustrate

important lessons all professionals should keep

in mind as they mull job offers

TechCrunch's Michael Arrington exposed on January 18

what it's really like to work at Google (for some employees.)

He posted comments former Google employees had left on

a private online forum that Google had set up to find

out why people left the company.

(The comment thread had been forwarded to him.)

The comments reveal that people quit ultimately because

their expectations weren't met.

Google enjoys a reputation as a high-tech Shangri La,

so that's what these employees expected. Instead,

they ran up against bureaucracy, bad management,

corporate politics and "penny-wise, pound-foolish"

cost-cutting measures that demoralized staff.

Once these employees came on board, they quickly realized

that Google wasn't so different from so many other employers,

and the perks for which Google is famous

(e.g. the gourmet food that the headquarters serves for free in its café)

didn't adequately compensate in their minds.

(Of course, some people who left Google posted rave reviews

about the company in the online chat room.)

The experiences and dissatisfactions that these former employees

shared about working for Google serve to illustrate

three important lessons everyone can take to heart

as they consider job offers and plan their careers.  

1. Don't sell yourself short.

Some former Google employees took pay cuts and accepted

modest relocation packages for the chance to work at Google.

They thought—and had been led to believe by Google management,

recruiters and the media—that Google was America's best employer

and that the opportunity to work for Google

was worth any financial sacrifice.

Several former employees regretted going to work for Google

and for selling themselves short on compensation,

including one in India,

who was weighing a high-paying job offer from IBM

at the same time that he was considering

a lesser offer from Google.

The former Googler from India wrote:

I joined the job due to company's name and reputation

as well as I had the option to work in day shifts.

I feel sad about my decision on choosing Google over IBM ...

Small pay, No work, No Team spirit, No Hike in 12 months,

No balance between Family Life and work are few things

which motivated my move out.

I am still jobless after 5 moths of leaving Google,

but I am happy with my decision

(I feel like it is better be jobless than work for google as a Field Tech).

A former employee named Stephen echoes that sentiment:

"I shouldn't have ever taken that job.

I was disenchanted the whole time, and ... my regret

over the poor bargain I'd made affected my performance. ...

I was ... offered a considerable pay cut to go to work at Google.

The relocation package was lame. So were the benefits."

These two former Googlers' experiences suggest that you

shouldn't sell yourself short no matter how outstanding

an employer's reputation and no matter what kinds of promises

an employer makes about work-life balance or career development opportunities.

2. Do your due diligence.

When you're desperate for a new job, it's easy to accept your first offer

without taking time to make sure the compensation is fair,

the company is financially stable and that it genuinely is a good place to work.

You can't blame someone for needing a paycheck.

Yet vetting a company's financials and reputation can prevent

job seekers from taking jobs that they'll end up leaving three- to 12 months later.

A former Googler named Lisa noted in Google's chat room that

she left the company just 11 days after joining.

She had been whisked through the hiring process and

felt pressured to accept Google's offer, given the company's reputation:

I had one full day of MV [Mountain View] in-person interviews,

a few phone conversations, and the next thing I know,

they're calling me to present an offer.

In retrospect, I shouldn't have accepted it. ...

I wish I had asked more questions and asked to meet the team

I'd be managing (at least some of them!) before I jumped on board,

but Google's reputation as an employer is legendary.

At the time, I felt conflicted, but then I'd think "Google wants me,

and everyone knows how hard it is to get hired there.

I should jump on this opportunity.

Another former employee who moved to California from the Midwest and who

didn't look into the specifics of the relocation package

talked about how he got burned:

The relocation and hiring bonus' stated values were pre-tax!

That was a huge unexpected blow to the pocketbook.

It may sound strange to some, but Google's the only company

that has ever done that to me.

Again, that's mostly my fault; I made a naive assumption.

3. Take a job for the right reasons.

A young woman who got a job in Google's HR department admitted

that she took the job for the wrong reasons:

All I knew before starting at Google was "#1 Place to Work According

to Forbes" and "Free Gourmet Food" and "Unlimited Sick Days" and

"We Want You to Be Googley!" ...

My twenty-two year old greedy magpie self was wholly drawn in

by the idea of having sashimi anytime I wanted without paying a dime.

After she came on board, this woman realized that she "was not willing

to sacrifice her personal happiness and career fulfillment—

not even for all the free kombucha" she could drink.

She left Google six months later because

she was just plain miserable in HR.

Tying all of these experiences and lessons together is an old cliché:

If it's too good to be true, then it probably isn't.

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Diversité Biologique

État de la diversité biologique en

République Démocratique du Congo
Annexes techniques


Quelques plantes intervenant en médecine traditionnelle

 

MALADIE

NOM SCIENTIFIQUE

NOM VERNACULAIRE

USAGE

Amibe
- Morinda Morindoida

Kongo-bololo

Feuille

- Papayer carcea pop

Papayer

Grain

- Euphorbia hosta  

Plante

- Syzygium guirane    
- Phyllathus nurcri    
 

Siki

Feuille

Malaria - Brucea sumone    
- Cassia occident    
- Ganuna gala

Ngadiadia

Grain

Bronchite - Ocimum gratissines

Lumba-lumba

Feuille

 

Tchanga-bala

Feuille

Epilepsie - Icacina guess felalie

Minkeni

Feuille

Hémoroïdes - Mangefera india

Mongies

Ecorce de Kossé

- Ocimus basiliers

Lumba-lumba

Feuille

 

Mapela ya zamba

Feuille

- Hycopersilum

Tomate

Feuille

Diabète - Mitroguna stipuloso

Mulongo

Ecorce du tronc

Gastrite  

Vide-vide

Feuille

Rhume - Citrus medio

Citronnier

Fruit

Fièvre jaune - Ananas comosus

Ananas

Feuille

Carrie dentaire - Dacryodes Edulis

Safoutier

Ecorce du tronc

 

Masele-sele

Feuille

 

Kumbi

Ecorce

Jaunisse, rougeole - Papayer carcia

Papaye

Racine

- Satina

Bangi (chanvre)

Feuille

Maux des yeux, blénorragie, rhumatisme - Manihot esulenda cerandz

Manioc

Feuille

Constipation - Arachis hypogea

Arachide

Grain

Stérilité féminité, diarrhée Asidium quaforo

Goyavier

Ecorce du tronc, feuille

Diarrhée, hernie - Musa paradis caca

Bananies plandus

Fruit, feuille

Migraine - Nicotiana taban

Tabac

Feuille

Pota ya libumu  

Nkuya-nkuya

Tronc

 

Tshaku-tshaku

 
 

Mikombo

 
 

Peve

 
Maux du dos  

Kimbiolongo

Racine

 

Debe-debe

Racine

 

Ketwo

Racine

 

Mupesi-pesi

Racine

 

Lolo

Racine

 

Fombo

Racine

 

Mata-rita

Racine

 

Mosimi

Racine

Insuffisance sanguine  

Tito

Feuille

Hépatite  

Tunu

Feuille

   

Ecorce

Moto ya Nzambe  

Lemba-lemba

Feuille

Maux de ventre, femme après accouchement  

Kuku-dendo

Feuille

Bouton du corps, gale  

Makamba

Feuille

Antiseptique vaginal  

Zungu-mbuzu

Feuille

Protection des bébés jumaux  

Manzelele

Feuille

Source : Tableau élaboré à partir des informations récoltées à

la Recherche Scientifique et au marché central de Kinshasa (Congo).



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1/26/09

Le londocas (mondia withei)

Source: Dieudonné Mwaka DimbiSyfia Grands Lacs

Bas-Congo : une boisson locale guérit les hémorroïdes

Au Bas-Congo, une boisson locale qui guérit les hémorroïdes,

dont plus de la moitié des hommes sont affligés,

connaît un grand succès.

Elle ne remplace pas pour autant une alimentation équilibrée,

seul facteur de prévention de ce problème de

santé publique commun à de nombreuses provinces de la RD Congo.

La paroisse catholique Tumba, au creux de la vallée de Lukala,
150 km à l'est de Matadi, attire la curiosité des voyageurs
et touristes qui empruntent la route reliant Kinshasa au Bas-Congo.
Les conducteurs ne passent jamais sans y faire un tour.
"C'est là que l'on fabrique le londocas.
Nous nous approvisionnons absolument avant
de continuer la route", affirme un conducteur de taxi-bus.
Conducteur de truck, Lambert Ngoma Mvumbi qui a
longtemps souffert des hémorroïdes et suivi sans succès
d'autres traitements modernes et traditionnels
se dit aujourd'hui guéri après avoir pris ce produit.

De nombreuses personnes, les hommes principalement,
souffrent d'hémorroïdes dans cette province située à
l'ouest de la République démocratique du Congo.
Selon un médecin interniste du Bas-Congo,
"sept patients sur dix qui viennent en consultation en souffrent.

C'est vraiment un problème de santé publique".
Cette maladie qui se caractérise par la dilatation
des veines anales ainsi que du rectum est surtout provoquée,
selon le médecin, par une mauvaise habitude
alimentaire peu riche en légumineuses.

Interpellé par l'ampleur de cette situation,
François Ndjimbi, un prêtre catholique qui est aussi
guérisseur a, à l'aide des plantes locales, fabriqué
une boisson qui soigne efficacement les hémorroïdes.

"Cette boisson locale extraite des feuilles de
mondia withei (nom scientifique de la plante)
permet de stopper les dilatations
des veines anales qui provoquent la maladie", explique-t-il.

Certifié conforme
L'invention du prêtre a été certifiée bientôt trois ans par
l'OCC, l'Office congolais de contrôle qui s'occupe notamment
de la conformité des produits mis à la vente.
Le londocas est de ce fait appréciée de tous.
"Je croyais autrefois que c'était une vaste arnaque
basée sur la crédulité des gens,
affirme un Libanais qui fait des affaires à Matadi,
la ville portuaire et capitale provinciale.
Mais quand j'ai décidé d'en prendre pour
tenter l'expérience, j'ai été guéri."

Fort des témoignages des personnes qui n'ont plus
d'hémorroïdes après avoir pris régulièrement le londocas,
le prêtre a été invité à présenter son produit au
43ème congrès de l'American society of clinical oncology,
tenu en 2007 à Chicago, aux Etats-Unis d'Amérique.

Et l'Oms, Organisation mondiale de la santé,
l'a répertorié parmi les récentes thérapies contre cette maladie.
Encouragé par cette reconnaissance internationale,
le prêtre inventeur a ouvert plusieurs points de
vente de londocas à travers les grandes villes de la province.
"Nous l'avons fait pour le rendre accessible à tout le monde",
explique le révérend Bernard Nkiambi,
un autre prêtre de Tumba.

Vendu à 350 Fc (0,7$) le flacon de 0,5 litres et
600 Fc (1$) celui d'un litre par les prêtres qui
le fabriquent seuls jusque là,
le produit est bien en effet à la portée du gagne-petit.

Veiller à la bonne alimentation
Le londocas, de couleur brune et d'une saveur à
dominance sucrée, se consomme après le repas
durant une dizaine de jours.
Dans la province, la vente de ce vin curatif
donne du travail aux enfants des villages périphériques
de la mission catholique et aux autres revendeurs.
"Avec les recettes de vente du londocas,
j'ai payé seul mes frais de scolarité de l'année dernière",
se réjouit Junior Nzomowani, élève en 6ème année primaire.

Le produit du prêtre est déjà commercialisé à Kinshasa,
la capitale du pays. Il y a ouvert un point de vente notamment
à Matete, une des communes de la ville.

Mais pour prévenir contre le risque d'attraper des hémorroïdes,
des experts en santé au Bas-Congo pensent qu'il faut
davantage expliquer à la population quel
comportement alimentaire adopter.

"Cette maladie vient d'abord de l'alimentation,
explique Dr Aimé Kinzau, chef de programme de santé
de la reproduction.
Il faut que les gens apprennent à manger beaucoup
de légume et des fruits.
Ils doivent aussi faire régulièrement de la marche à pied".

Source: Dieudonné Mwaka DimbiSyfia Grands Lacs


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1/25/09

Top-Secret P.D.A.

Source: Sam Grobart, http://gadgetwise.blogs.nytimes.com

President Obama May Carry Top-Secret P.D.A.

Nobody's saying anything official or on the record about this,
but reports popping up all across the Web indicate that
while President Obama may be able to keep
a mobile phone/e-mail device while in office,
that device may be something more exotic
than a BlackBerry from Research in Motion.

The nation's e-mailer in chief may be carrying something called

a Sectéra Edge, which is made by the military contractor

General Dynamics (you know, the submarine people).

The product description reads:

"Developed for the National Security Agency's Secure Mobile

Environment Portable Electronic Device (SME PED) program,

the Sectéra Edge is certified to protect wireless voice communications

classified Top Secret and below as well as access e-mail and

Web sites classified Secret and below."

The Sectéra looks like most P.D.A.'s, and operates like one when in normal mode.

But a press of a button on the front of the device engages

"classified mode" (for added effect, the screen background turns red when

this mode is activated).

It works on GSM and CDMA networks (AT&T, T-Mobile and

Sprint support the device,

according to the company's Web site),

and will be able to get on Wi-Fi networks sometime in the

third quarter of this year.

It operates on a Windows Mobile platform.

For there to be secure communications between two parties,

both must have a device that conforms to the necessary encryption protocols.

That can include portable units like the Edge, but also landline phones and

computers.

Mobile calls or e-mail messages between Mr. Obama and

Michelle Obama's civilian P.D.A. would most likely have

to take place in nonsecure mode, as family members

of the president rarely have

the necessary security clearance to warrant such a device.

Another thing that makes the Sectéra Edge fairly thin

on the ground: each unit costs $3,350.

It is unclear if its price drops to $19.99

with a two-year contract, but it seems unlikely.

Source: Sam Grobart, http://gadgetwise.blogs.nytimes.com


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La Toile

Source: webpresident, http://agoravox.fr

Internet, vecteur du renouveau démocratique ?

Les constatations sont là, depuis
quelques années déjà l'expression démocratique
joue le rôle de la sanction.
Que sont devenus les idéaux chers aux fondateurs
de notre république où l'expression populaire
restait seule maîtresse des enjeux politiques ?


La technocratie a-t-elle eu raison des motivations originelles ?
Tout est devenu communication, instrumentalisation du pouvoir
par la lenteur du système et des méandres de son organisation.

Mais la question qui se pose vraiment de nos jour

est la suivante : les nouvelles technologies d'informations et

de communications plus couramment appelées NTIC

ne seraient elles pas un moyen de redonner

à l'expression démocratiques ses lettres de noblesse ?

En effet la technologie actuelle nous permet très facilement

de déclarer, de payer, de communiquer avec la plus grande aisance,

pourquoi donc l'expression démocratique doit elle encore

passer par ces rouages qui en définitive la ralentisse et

la desserve à l'heure où le monde va si vite ?

Internet est littéralement boudé par les politiques qui n'y voient

un intérêt qu'au cours de leurs de campagnes de communication,

mais aucun d'eux n'a pris sur lui la promotion de

l'utilisation d'Internet à des fins d'expression.

Il est inéluctable que la génération à venir ne se passera

pas d'internet pour s'exprimer, mais la vraie question est

de se demander quand ce mode d'expression

sera-t-il reconnu et considéré comme

baromètre sérieux de la volonté populaire ?

En fait la solution est trop évidente ou dérangeante pour que

nos énarques se penchent sur la question et remettent cruellement

en cause leurs fonctions elles-mêmes en demandant

directement leurs opinions aux citoyens et en les privant d'utiliser

l'appareil technocratique fossile dont eux seuls peuvent profiter

en conduisant le pouvoir pour un mandat

les ornant de tous les pouvoirs décisionnels.

Il est de nos jours important d'encourager l'expression démocratique,

peu de gens se reconnaissent encore dans l'image politique actuelle,

abstention, vote sanction.

La solution est indiscutablement dans le canal utilisé, le Web

semble être un outil d'encouragement à l'expression démocratique

aussi en terme de consultation de l'opinion mais aussi

au niveau pratique, les scrutins ne seraient ils pas plus suivis

et respectés s'il on pouvait donner son avis de chez soi,

et ce beaucoup plus souvent.

Pourrions nous imaginer de bouder l'invention de la machine à laver

de nos jours ?

il en est de même pour la démocratie qui bénéficie d'un nouvel outil

pour lui rendre un véritable sens, à nous de nous mobiliser

pour nous en servir, et pour rester dans le ton,

lavons notre linge sale en ligne nous verrons les tâches plus vite

et nous le laverons plus souvent…

La 6eme république sera-t-elle numérique ?

Source: webpresident, http://agoravox.fr


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Des élections européennes

Photo: Nicolas Sarkozy

Source: http://lenouvelhebdo.com, http://agoravox.fr

Des élections européennes aux multiples inconnues

Les élections européennes de juin prochain interviendront au lendemain
d'une présidence française de l'Union Européenne particulièrement bien menée et
dans un climat de crise économique jamais vue depuis 1929.

Deux dossiers sur lesquels le président de la république Nicolas Sarkozy
aura tenté tant bien que mal de peser, transformant ainsi cette échéance
en un mini-référendum sur la politique du gouvernement et
du président de la république.

Cette affirmation se confirme d'autant plus que l'UMP a incité nombre
de ses figures dirigeantes, Rachida Dati en première ligne,
à se lancer dans la bataille, personnalisant ainsi une élection
où le parti de la majorité espère faire mieux qu'il y a cinq ans (16,6%).

Mais un succès dépendra surtout des bénéfices que parviendra à tirer
Nicolas Sarkozy de son implication dans la crise économique internationale.
Cependant le NPA, emmené par le charismatique Olivier Besancenot,
a toutes les cartes en main pour être le premier bénéficiaire
d'une crise qui engendre d'ores et déjà
une hausse conséquente du chômage.

Aujourd'hui, la question de la récupération politique de la crise
reste floue tant les prévisions économiques ne semblent pas refléter
la consommation et les habitudes des français,
vraisemblablement stables en dépit de la crise.

En 2004, le Parti Socialiste avait profité d'une érosion de la confiance
vis à vis du gouvernement Raffarin, rassemblant 28% des suffrages.
Les listes LO-LCR avec 2,6% des suffrages n'avaient à l'époque,
pas su bénéficier du rejet de la politique gouvernementale.

Une tendance inverse pourrait ainsi s'observer en 2009,
du fait de la décrédibilisation du Parti Socialiste et de l'évolution
du statut d'Olivier Besancenot, passé de celui de trouble-fête à
celui de leader du vote contestataire.

Les scores des différents mouvements de gauche seront probablement
conditionnés par la capacité du PS à se relever du psychodrame
du congrès de Reims.

Une candidature de Ségolène Royal dans sa circonscription
n'arrangerait pas les choses pour un Parti Socialiste, qui, si
il souhaite conserver une marge suffisante sur l'UMP,
devra faire prévaloir l'union et le rassemblement.

Élevé à un nouveau statut depuis les élections présidentielles 2007,
Olivier Besancenot et ses listes NPA ont sans aucun doute
la capacité de faire mieux qu'en 2004,
où la crise économique n'avait alors pas encore frappé.

La fondation du Nouveau Parti Anticapitaliste va quand à elle
procurer un élan capable de combler une possible
remise en forme du PS, jusque là miné par des divisions internes.

Si le contre-plan de relance socialiste présenté la semaine dernière
s'inscrit dans une véritable dynamique de proposition,
il ne fait pas de doute que les listes socialistes
sortiront grandes gagnantes de ces échéances européennes.

A l'inverse, pour Olivier Besancenot, le climat dans lequel
les listes NPA aborderont les échéances européennes ne sera
en rien comparable à celui qui avait prévalu
au lendemain des présidentielles.

L'élection de Martine Aubry au poste de première secrétaire du PS
symbolise un virage à gauche emprunté par le PS,
susceptible de ramener dans les rangs les déçus de l'émergence
de Ségolène Royal. Autre coup dur pour Olivier Besancenot,
Jean-Luc Mélenchon, en fondant le Parti De Gauche
qui sera vraisemblablement allié au PCF
dans le cadre des européennes, compte lui aussi
rallier les déçus de l'orientation du PS.

Pour rappel, les listes communistes avaient rassemblé en 2004,
 6% des suffrages.
Jean-Luc Mélenchon siégeait alors encore au bureau national du PS...

Les élections européennes seront-elles le théâtre
d'une nouvelle déroute frontiste ?

Il sera en tout cas très difficile pour le Front National
de rééditer son score de 2004, soit 9,8% des suffrages exprimés,
tant la formation de Jean-Marie Le Pen connaît
une grave crise politique et financière depuis
les maigres 10% obtenus lors des dernières élections présidentielles.

La saignée des sympathisants frontistes opérée par Nicolas Sarkozy
et l'UMP semble avoir été efficace et surtout irréversible,
tant la défection des militants FN est frappante.
L'émergence d'Olivier Besancenot ne facilite pas non plus les choses
pour le FN, dont le message contestataire qu'il émet est soumis
à la concurrence.

Un des espoirs du FN réside dans la crise économique,
symbole de la chute d'un système, de l'"etablishment" tant raillé
par Jean-Marie Le Pen.
Reste que, une fois encore, Olivier Besancenot semble posséder
le meilleur profil pour profiter pleinement de la crise...

Enfin, l'ultime inconnue de ces élections européennes concerne l'absention,
en constante hausse depuis la tenue des premières échéances
européennes en 1979.

En 1984, l'absention s'était élevée à 43,3 % des inscrits,
51,3% en 1989, 53,2% en 1999 puis, un record à l'échelle continentale,
57,2% en 2004.

L'absention battera-t-elle de nouveaux records en juin ?
Tout dépendra de l'évolution de la considération
de l'Europe par les Français, si évolution il y a. On peut cependant
estimer que les électeurs, grâce à la présidence française de
l'Union Européenne, auront réévalué l'importance de l'U.E,
et prendront conscience de la nécessité qu'elle représente
face à la crise économique.

Par ailleurs, la volonté de juger l'action de Nicolas Sarkozy et
du gouvernement pourrait pousser les électeurs à se rendre aux urnes.


Source: http://lenouvelhebdo.com, http://agoravox.fr

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Ministère de la Crise du logement

« Jeudi Noir lance le tube de l'hiver:

un chanson sur Christine Boutin,

sainte Mère des expulsions 

 Jeudi Noir ouvre un Crous !

Vous connaissez forcément le Crous. C'est cet organisme

qui offre des chambres de cité U et des repas moyens aux étudiants.

Récemment, pendant quatre années, dans le Ve arrondissement de Paris,

rue de la Harpe, ils ont logé gratuitement des pigeons sans ressources !

Quatre années de vacance, c'est beaucoup, surtout à 250 mètres de la Sorbonne.

Alors le collectif Jeudi Noir, qui milite contre la présence des pigeons

dans les bâtiments publics, s'est approprié ces 400 m² pour y loger

cinq étudiants et quatre jeunes précaires.

Et comme ni le Crous ni les pigeons n'ont porté plainte,

eh ben on y est toujours !

Pigeons ou étudiants ?

On vous fait visiter ? C'est ici. Dans le temps, c'était un centre médico-social

pour étudiants.

Une certaine Lydie Hostater en avait fait don à l'Etat pour y soigner les jeunes.

Lydie est morte en 1969.

Ça fera même quarante ans pile le 16 février 2009,

et on ne pouvait pas décemment trahir sa mémoire en laissant

un tel immeuble vacant. Enfin quand je dis vacant…

Pour le directeur du Crous, ce bâtiment n'est pas du tout abandonné.

On aura mal compris ?

Ben oui, parce que dès qu'on y est entré, hop, il a eu l'idée soudaine

d'en faire quelque chose : un centre pour étudiants handicapés.

Pas mal ! Nous on est pour. D'ailleurs, c'est un bon plan,

cette histoire. A réutiliser.

On vous prend votre place assise dans le métro ? «Ah, excuse-moi,

mais je comptais justement la dédier à un étudiant handicapé…»

Vous recevez votre avis d'imposition ? «Ah ben mince, juste au

moment où j'allais faire une donation pour

des étudiants handicapés !»,

et ainsi de suite. Succès assuré.

Le directeur du Crous a même dit que notre présence

«ralentira» la mise en œuvre de ce noble chantier,

prévu pour «juin 2009». Joli !

Il faut croire que la présence des pigeons aussi l'a ralenti

pendant quatre ans ?

En fait, on a l'air de rigolos, comme ça, mais on se renseigne

avant de passer à l'action. Ce bâtiment est sans projet.

Les représentants de l'Unef et de la Fage, qui siègent

au Conseil d'administration du Crous, nous ont confirmé que

ce «projet» n'est jamais passé en Conseil d'administration.

Donc d'ici à prévoir l'arrivée des bulldozers pour dans cinq mois,

ça fait un peu coup de bluff.

Le Crous manque d'argent apparemment,

car cette réhabilitation coûterait trop cher à son (trop faible) budget.

Autre information notable : le mois dernier, un militant de

Jeudi Noir s'était fait passer pour un journaliste enquêtant sur

les bâtiments vides auprès d'une représentante d'une

société d'économie mixte spécialisée dans l'immobilier parisien.

Cette dame lui avait expliqué qu'elle avait proposé au Crous

de transformer cet immeuble en logements sociaux,

sans réponse du Crous pendant… un an.

Voilà, donc en attendant les travaux, nous proposons au Crous de

signer une convention de bail précaire qui garantirait que nous payons

les charges tant que c'est vide,

sur le modèle de ce qui s'est fait au Ministère de

la crise du logement au 24 rue de la Banque.

Et que nous partons quand commence le chantier.

Que ce soit dans six mois ou deux ans, mais nous ne ralentirons

aucun projet évidemment. Bon, ceci dit, vu la réactivité des autorités,

il vaudrait mieux préciser que ce sera destiné

à des handicapés patients.

Au Commissariat avec Martin Hirsch

Pour le nom, on a beaucoup hésité.

Il y a les classiques : «le Crous», «la Harpe», «l'hosto».

Bof.

Après, comme c'est situé dans une rue très touristique blindée

de restos grecs, on s'est dit qu'on pourrait faire un clin d'œil

à la révolte des jeunes Grecs, la génération à 600 euros.

Du coup, ça ferait «Génération Grecs», ou «Génération Kebab».

Certains esprits malins ont même avancé «STO»,

non pas en référence au travail obligatoire que les étudiants

doivent accomplir pour payer leur loyer, mais surtout en l'honneur

de la célèbre question existentielle

des vendeurs de Kebabs : «Salade – Tomate – Oignons ?».

Passons. Pour impliquer les étudiants, genre démocratie participative,

il y avait aussi un truc cash, direct, jeune : «Dans ton Crous !».

Vous en dites quoi ?

On vous propose un référendum en ligne si ça vous chante.

On avait aussi suggéré le «Petit commissariat à la jeunesse»,

en clin d'œil à Martin Hirsch, nouveau «Haut»

Commissaire à la jeunesse.

Et vous savez quoi, en plus ?

Martin Hirsch nous a répondu : il nous propose de parler

du choix du nom avec lui dans les jours qui viennent.

Mais on a insisté pour parler aussi du devenir du bâtiment,

de la pénurie de cités U, de la dérégulation des loyers

des chambres de bonnes,

des stages payés un tiers du Smic, et tout ça.

On a eu d'autres soutiens en plus.

La vice-présidente étudiante (Unef) du Crous elle-même est

venue vendredi à notre conférence de presse pour témoigner

de l'appui sans faille de son syndicat.

SUD-Etudiant a fait un communiqué dans le même sens.

Nous avons pu compter également sur la venue de

la députée Verte de Paris Martine Billard,

des socialistes du quartier et bien sûr

du porte-parole du DAL Jean-Baptiste Eyraud.

Le syndicat étudiant UNI, lui, a dû se mélanger

les pinceaux quand il a dit qu'on était

«proche des mouvements d'extrême-gauche» et

qu'on occupe cet immeuble de façon «illégale».

Comme il n'y a ni plainte ni jugement attestant de cette illégalité,

on se demande si on ne devrait pas assigner l'UNI en justice

pour dénonciation calomnieuse.

Mais leur site marche bizarrement et on ne peut pas y lire

le communiqué en entier : ils auront donc droit

à notre extrême clémence.

Et comme de toute façon on a davantage aidé les étudiants

en dix jours que eux en quarante ans,

ils auront même droit à notre ultra indifférence.

 Source: Manuel Domergue,

 http://ministeredelacrise.blogs.liberation.fr

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Les centres de données

Photo: Centre de données

Source: Lilian Alemagna, http://lemonde.fr

Les centres de données, de plus en plus gourmands en énergie

La chasse au "gaspi" dans les centres de données est ouverte.

Ces immenses salles, appelées aussi "data centers",

composées de multiples serveurs informatiques qui stockent

les informations nécessaires aux activités des entreprises,

sont devenues de véritables gouffres énergétiques.

Selon une étude menée par des chercheurs européens

dans le cadre du programme de l'Union européenne

"Énergie intelligente - Europe", les 7 millions de centres de données

recensés dans les pays de l'Union européenne consommeraient,

chaque année, 40 milliards de kilowattheures,

soit l'équivalent de l'énergie utilisée annuellement par

une grande agglomération française pour son éclairage public.

Si rien n'est fait, cette consommation électrique pourrait, d'ici à 2011,

augmenter de 110 % par rapport à 2006, estime l'enquête

qui sera complétée au printemps par des études de cas en entreprises.

14 400 tonnes par an. C'est la quantité de CO2 produite par

le futur super-ordinateur de l'office météorologique

britannique (Met Office) censé aider à lutter contre

le réchauffement climatique.

Achetée 33 millions de livres (36,3 millions d'euros),

cette machine produira autant de CO2 que 2 400 personnes en une année.

"Nos super-ordinateurs actuels produisent déjà 10 000 tonnes de CO2

chaque année,

mais cela n'est qu'une partie des émissions de carbone économisées

grâce à notre travail", s'est défendu Alan Dickinson,

un des responsables du Met Office, au

quotidien britannique The Times.

Le nouvel équipement doit permettre d'améliorer les prévisions météorologiques.

Les données permettront ensuite de mieux connaître

l'impact des gaz à effet de serre sur l'environnement.

"Dans les prochaines années, la croissance des nouveaux

data centers sera faramineuse. Si on ne prend pas des mesures

maintenant, on va dans le mur !

" s'alarme Alain Anglade, chercheur au sein de l'Agence de

l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et

membre de l'équipe de chercheurs.

Encore modeste à l'échelle de l'Hexagone,

l'énergie utilisée par les centres de données

(4 à 6 milliards de kilowattheures) représente 1 % de la consommation

d'électricité du pays.

Un pourcentage appelé à croître rapidement en raison de la

diffusion rapide des nouvelles technologies informatiques.

Les banques, par exemple, soumises à des réglementations

croissantes en termes de stockage et traitements de

leurs données informatiques,

sont déjà contraintes d'agrandir leurs centres de données.

Le gouvernement français a saisi l'occasion du plan

France numérique 2012, lancé en octobre 2008,

par le secrétariat d'État au développement de

l'économie numérique pour créer un observatoire

des centres de données.

A horizon de dix-huit mois environ, il permettra aux entreprises

de se comparer entre elles et de les aider à prendre

des mesures pour qu'elles diminuent

la consommation énergétique de leurs machines,

explique en substance Alain Anglade,

un des responsables du projet pour qui

"les entreprises sont déjà sensibilisées car ce gaspillage

commence à leur coûter beaucoup d'argent".

Cette mise en commun devrait également permettre aux entreprises

d'anticiper sur la création de nouvelles normes environnementales

plus contraignantes au niveau européen.

Parallèlement, le ministère de l'économie et des finances

vient de lancer un groupe de réflexion. Baptisé

"Green ITW" et dirigé par Michel Petit, membre de l'Académie

des sciences, il doit proposer, d'ici à mai, des solutions pour

une "utilisation éco-responsable" des centres de données.

En clair, comment faire des économies d'énergie sans pénaliser

les entreprises dans l'utilisation de leurs outils informatiques.

Selon l'étude européenne déjà citée, près de

12 milliards d'euros pourraient être économisés grâce à

de nouveaux équipements moins gourmands en électricité

et des techniques plus efficaces de ventilation des salles.

L'Allemagne a, de son côté, déjà entrepris de lutter contre

le gaspillage énergétique des "data centers".

Depuis l'été dernier, un guide est à disposition des entreprises

pour leur faire prendre conscience du problème et les pousser

à investir dans des équipements plus efficaces.

Bien décidé à montrer l'exemple, le ministère fédéral

de l'environnement a annoncé en novembre 2008

avoir baissé la consommation d'électricité de ses

propres serveurs de 60 %, soit

une économie de CO2 de 44 tonnes.

Particulièrement concernés, les géants de l'informatique

cherchent eux aussi déjà à réduire la facture énergétique

de leurs data centers devenus gigantesques

pour stocker e-mails, vidéos et autres documents disponibles

en un seul clic.

Récemment, Google, Yahoo ! ou encore Microsoft

ont installé certains de leurs sites informatiques sur les bords

de grands cours d'eau américains.

Ils souhaitent pouvoir refroidir plus facilement leurs machines et

utiliser les centrales hydrauliques proches pouvant

leur fournir de l'électricité moins chère.

Jouant la carte du développement durable,

Google affirme avoir investi 45 millions de dollars dans

les énergies renouvelables.

Le mastodonte américain a même déposé un brevet

pour pouvoir installer des centres informatiques alimentés

par l'énergie des vagues et refroidis par

l'eau de mer sur des plates-formes flottantes.


Source: Lilian Alemagna, http://lemonde.fr

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Levée des excommunications

Source: Koz, http://koztoujours.fr

Levée des excommunications :

plus tendue, la main… tu meurs.

La levée des excommunications des quatre évêques lefebvristes suscite

chez moi une joie mesurée, soumise à de grandes attentes,

et à une non moins grande perplexité.

Le Vatican a encore fait la preuve d'une grande bienveillance,

acceptant de s'exposer encore au mieux à l'incompréhension,

au pire aux condamnations. Il est vrai que ceci ne saurait être un frein

à l'action de l'Eglise.

Mais cela vaut la peine d'être noté, pour la suite :

pour  un groupe minoritaire, l'Eglise accepte

d'assumer un supplément de réprobation générale.

Elle accepte ce risque pour un groupe minoritaire dont

le chef n'a pas hésité à déclarer son enseignement hérétique.

Ainsi écrivait-il, dans une déclaration en date du

21 novembre 1974, à propos du Concile Vatican II :

"Cette Réforme étant issue du libéralisme, du modernisme,
est tout entière empoisonnée ; elle sort de l'hérésie
et aboutit à l'hérésie
, même si tous ses actes
ne sont pas formellement hérétiques.
Il est donc impossible à tout catholique conscient
et fidèle d'adopter cette Réforme et de s'y soumettre
de quelque manière que ce soit.
La seule attitude de fidélité à l'Eglise et à la doctrine catholique,
pour notre salut, est le refus catégorique d'acceptation de la Réforme."

Il ne s'agit pas, lorsque la réconciliation est envisagée, de regarder toujours

vers le passé, en oubliant d'éventuelles évolutions de la part

des lefebvristes - quoique l'on en recherche les illustrations -

mais cela permet de relativiser les délires victimaires de certains.

- Pourquoi le Pape s'obstine-t-il à se réconcilier avec les intégristes ?

C'est vrai quoi : sur les 1.115.000.000 de catholiques,

ils sont une minorité et ils ne nous apportent que des emmerdes.

On reviendra sur le cas Williamson, mais comme emmerde, celle-là,

c'en est une copieuse.

Mais il se trouve que l'Eglise catholique a cette manie de vouloir

rechercher l'unité.

On peut discuter des conditions de cette unité, mais le fait est

qu'elle la recherche.

L'Evangile selon Saint Jean rapporte que

le Christ, au moment de mourir, dit ceci :

"Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée,
pour qu'ils soient un comme nous sommes un : moi en eux,
et toi en moi.
Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura
que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés
comme tu m'as aimé."

Ceci donne à l'unité un caractère sacré, là où les hommes dans

leurs activités habituelles sont plus prompts, dès que

survient une divergence, à la séparation, à la division

(ce qui transparaît dans l'incompréhension de certains).

La division est ainsi perçue par l'Eglise comme

la marque d'un échec manifeste,

comme une trahison de la volonté de Dieu.

Or cette division - relevant d'une contestation post-conciliaire

assez banale - est la plus récente.

On peut dès lors espérer y mettre fin avant qu'elle ne

devienne irréversible.

Le temps ayant un peu apaisé les différends,

on peut penser qu'il s'agissait de saisir un moment décisif.

C'est ce qui est très bien expliqué sur le site Liberté Politique :

"Le changement de génération en cours : celle qui a vécu
la rupture et dont les blessures sont plus ou moins
mal cicatrisées, a aussi été celle de la théorisation du conflit ;
le dialogue était donc difficile.
Avec la nouvelle génération, les perceptions étant
plus apaisées et les frontières souvent plus floues,
la question de l'unité peut être abordée plus sereinement.
Faut-il prendre le risque de laisser se creuser une division
qui serait considérée comme irréversible et dont
les perspectives de sortie s'estomperaient
au fil du temps qui passe ?"

C'est également ce que soulignait ardemment Benoît XVI,

lors de la publication du Motu Proprio 

Summorum Pontificum, libéralisant

la messe tridentine (ie en bref la messe en latin) :

"En regardant le passé, les divisions qui ont lacéré
le corps du Christ au cours des siècles,
on a continuellement l'impression qu'aux moments
critiques où la division commençait à naître, les responsables
de l'Église n'ont pas fait suffisamment pour conserver
ou conquérir la réconciliation et l'unité ;
on a l'impression que les omissions dans l'Église ont eu
leur part de culpabilité dans le fait que ces divisions
aient réussi à se consolider.
Ce regard vers le passé nous impose aujourd'hui
une obligation : faire tous les efforts afin que tous ceux
qui désirent réellement l'unité aient la possibilité
de rester dans cette unité ou de la retrouver à nouveau."

Ces considérations sont toujours valables aujourd'hui.

Et puis, je reste dans l'idée qu'il y a, de la part de

Benoît XVI, un pari : tendre la main avec le plus de bienveillance

pour (i) que certains la saisissent et (ii) que les raisons

pour lesquelles d'autres ne la saisiront pas

soient clairement établies, comme les responsabilités.

La question toutefois demeure : là, plus tendue,

la main, tu meurs. Benoît XVI a libéralisé

la messe tridentine.

Il a levé les excommunications. Que peut-il faire encore

sans mettre autrement en péril l'unité de l'Eglise ?

Que peut-il faire encore sans que les intégristes

ne fassent le moindre pas ?

Un rapprochement suppose que chaque partie

avance vers l'autre.

Or on cherche vainement les efforts ou concessions des lefebvristes.

On en est réduit à considérer la lettre par laquelle le supérieur

actuel de la Fraternité Saint Pie X a sollicité la levée

des excommunications comme un pas vers l'Eglise.

Les intégristes réussissent ainsi cette performance que

la demande faite à l'Eglise de faire un pas vers eux

apparaissent comme un pas vers l'Eglise de leur part.

- Alors ça y est, les intégristes sont pleinement dans l'Eglise ?

Ce serait brûler les étapes.

Comme l'explique le Père Kubler - dans l'extrait ci-dessus

d'un entretien très clair que vous pourrez

écouter en intégralité sur La Croix - sur un plan canonique,

ces évêques sont toujours suspens a divinis,

ce qui signifie qu'ils ne peuvent toujours pas

dispenser de sacrements valides,

ce qui réduit leur ministère à peu de choses.

Le retour à une pleine communion dans l'Eglise supposera

également une volonté bien exprimée de la part des évêques

et prêtres lefebvristes d'y prendre leur place.

Pour dire les choses aussi diplomatiquement que possible,

on s'en "remettra au Seigneur" sur ce point,

qui réalise ce que bien des hommes croient impossible…

Comme l'ajoute le Père Kubler, on peut faire une analogie avec

la situation des églises catholique et

orthodoxe : il y a 40 ans, les excommunications réciproques

ont été levées,

ce qui ne signifie pas pour autant qu'il s'agisse d'une seule

et même Église.

Alors, certes, comme le souligne Le Chafouin,

il serait regrettable que les lefebvristes soient les seuls avec

lesquels l'Eglise ne dialogue pas,

alors qu'elle promeut l'œcuménisme,

mais on ne peut affirmer aujourd'hui que cette levée

des excommunications marque le retour des intégristes

dans le giron de l'Eglise.

Au passage, on notera qu'il est piquant de constater que c'est à

l'occasion d'une semaine empreinte de ce dialogue œcuménique

qu'ils rejettent que les "évêques" lefebvristes obtiennent

la levée de leur excommunication.

- Et maintenant, les "bagarres" pour nous apporter "la vraie foi"

La Fraternité Saint Pie X fait montre d'une hypocrisie certaine,

dans sa réponse à la levée

des excommunications : elle affirmait dans sa lettre de demande

de levée des excommunications reprise dans le décret du 24 janvier 2009 :

"Nous sommes aussi toujours bien ancrés dans la volonté
de rester catholiques et de mettre toutes nos forces
au service de l'Eglise de Notre-Seigneur Jésus-Christ,
qui est l'Eglise catholique romaine.
 Nous acceptons son enseignement filialement.
Nous croyons fermement à la Primauté de Pierre et à
ses prérogatives et c'est pourquoi
la situation actuelle nous fait d'autant plus souffrir."

Mais, dans une lettre aux fidèles, son supérieur rappelle avoir

également écrit ceci :

"Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo,
à signer le serment anti-moderniste, la profession
de foi de Pie IV, nous faisons nôtres tous les conciles
jusqu'à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves
."

Magnanimement, le Père Kubler émet l'avis qu'il y a là une ambiguïté.

Plus prosaïquement, j'émets l'idée que Monseigneur Fellay

se paie gentiment notre fiole.

On est ravis de savoir qu'ils font leurs les conciles de Nicée,

Trente et Constantinople,

il paraît même qu'ils n'ont pas de problèmes avec les Évangiles.

Mais chacun sait quelle est la source de la division.

Il est aujourd'hui manifeste que la raison de la division ne tient pas

à une divergence sur la liturgie,

mais bien sur la doctrine.

Et ces divergences portent sur des points aussi peu négociables

que le dialogue œcuménique,

ou la liberté religieuse,

dont la Fraternité Saint Pie X rejette l'expression par Vatican II.

On sait que, dans la déclaration Dignitatis Humanae

sur la liberté religieuse,

le Concile déclare ceci :

"La personne humaine a droit à la liberté religieuse.
Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent
être soustraits à toute contrainte de la part soit des individus,
soit des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain
que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit
forcé d'agir contre sa conscience,
ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience,
en privé comme en public, seul ou associé à d'autres.
Il déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement
dans la dignité même de la personne humaine telle que l'a fait
connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même.
Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans
l'ordre juridique de la société doit être reconnu
de telle manière qu'il constitue un droit civil."

Comme l'exprime parfaitement Monseigneur Vingt-Trois, il ne saurait s'agir pour

un petit groupe de s'arroger le droit de faire le tri dans l'enseignement

de l'Eglise, de l'accepter filialement sauf pour ce

qu'il n'accepte pas filialement :

"Des gens qui, pour la plupart, se présentent sincèrement
comme des défenseurs de la Tradition,
se donnent le pouvoir magistériel de distinguer la bonne Tradition
de la mauvaise Tradition.
Mais un tel acte de discernement ne peut être qu'un acte
de l'Église et pas celui d'un groupe particulier dans l'Église."

Bref, nous voilà avec des personnes qui n'ont fait aucun pas vers l'Eglise,

même après le Motu Proprio, se contentant de crier victoire et

poser des exigences, et qui entendent apporter la "vraie foi" aux catholiques.

Les intégristes ne semblent ainsi guère soucieux d'entamer

un chemin de conversion, ou de dialogue sincère,

se contentant comme certains l'affirment expressément

de se réjouir "des bagarres intellectuelles et théologiques à venir" .

Or je ne vois pas pourquoi l'Eglise devrait justifier de sa foi devant eux…

Voilà qui promet donc d'être sport.

Et si je dis que plus tendue, la main, tu meurs,

c'est que Benoît XVI devra prendre garde de ne pas susciter,

par des concessions excessives,

d'autres ruptures dans l'Eglise.

Susciter un schisme, éventuellement silencieux, pour en résorber

un autre ne serait pas un bon calcul.

Il ne serait pas non plus bienvenu de faire passer le message

qu'une bien orgueilleuse et donc peu chrétienne intransigeance

soit la bonne voie pour se faire entendre de Rome.

Que je sache, les tenants de la théologie de la libération,

honnis de ceux qui nous occupent aujourd'hui, n'ont pas à ce jour

imaginé de créer la Fraternité de la Libération,

et d'ordonner leurs évêques.

- Pourquoi ces réticences ?

Il ne vous aura donc pas échappé que mon goût pour l'unité

ne va pas jusqu'à accepter…

qu'elle soit mise en péril.

Si je peux accepter l'idée de réintégrer des personnes

avec lesquelles je partage des convictions essentielles,

je suis réservé sur l'accueil de ceux dont l'orgueil et

l'intransigeance font légitimement craindre qu'ils soient

à l'avenir ferment de division, sauf à ce qu'ils fassent

la démonstration du contraire.

Il faut ajouter à cela une tendance des intégristes à se contenter,

lorsque cela les arrange, d'une adhésion formelle,

légaliste (virant au juridisme) et à tolérer en leurs rangs

l'expression de convictions incompatibles avec la foi chrétienne.

Le cas des propos du "cardinal" Williamson, en est

une illustration tragique.

Certes, la Fraternité Saint Pie X s'est publiquement désolidarisée

de propos indubitablement négationnistes,

évidemment guidés par un antisémitisme latent,

mais le "cardinal" Williamson n'en était pas à son coup d'essai

et il n'est pas acceptable qu'aucune sanction n'ait été

prise à son encontre.

Il n'est pas crédible de la part des intégristes de prétendre

faire la distinction entre l'adhésion au Credo et

la nature même de la foi chrétienne et ce, d'autant moins

de la part d'un de leurs membres les plus haut placés.

S'adjoint à cela leur ferme intention de tenir pour hérésie

ce que je tiens pour vrai, leur certitude de détenir la vérité,

leur proximité manifeste entre les intégristes et l'extrème-droite,

et la propension de nombre d'entre eux à défendre

la chrétienté plus qu'à promouvoir le christianisme.

Le Vatican a ainsi fait les pas nécessaires, sans même attendre

de la part des lefebvristes un signe tangible de

leur volonté sincère d'unité.

C'est là, très probablement, une attitude véritablement chrétienne.

Nous verrons, dans les semaines à venir, si les lefebvristes

entendent toujours dépeindre l'Eglise de Benoît XVI comme étant

soumise au modernisme et si leur conception du dialogue

consiste à exiger de l'Eglise qu'elle se range à leurs vues.

Je ne crois pas nécessaire que l'Eglise se montre moins ferme

dans ses justes positions,

reçues de Vatican II, qu'ils ne le sont dans leur refus.

Par la libéralisation du rite tridentin, par la levée des excommunications,

l'Eglise a libéré le chemin de la conversion des obstacles

qui pouvaient l'encombrer.

La lecture de ce dimanche, venant clore la semaine de prière

pour l'unité des chrétiens, portait sur la conversion de Saul,

dont l'intransigeance était célèbre de Jérusalem à Damas.

Une parole m'a paru spécialement adaptée.

Ananie impose les mains à Saul, irréprochable

tenant de la tradition, devenu aveugle…

"Aussitôt tombèrent de ses yeux comme

des écailles, et il retrouva la vue."



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