9/20/08

Kinshasa : IDC et DBSA accordent 140 millions USD à la Miba

Kinshasa | 19 Septembre 2008 à 08:20:24



 Un accord pour le financement de relance de la Minière de Bakwanga, Miba, a été signé jeudi à Kinshasa. Le contrat lie cette entreprise à deux banques publiques sud africaines, à savoir IDC, et DBSA. Cet accord prévoit un prêt de 140 millions de dollars américains à la Miba, indique radiookapi.net

L'accord a été signé par les responsables de la Miba et délégués de deux banques publiques. Cependant, il faudra patienter encore avant de voir les premiers dollars de ces banques verser à la Miba.
120 millions constituent le prêt direct alors que 20 millions de dollars sont destinés aux facilités. Ce montant fixé après des études sur terrain devra permettre spécialement à la Miba de réhabiliter et renouveler son outil de production afin de maximiser sa production. L'objectif pour la Miba est d'atteindre 7 millions de carats par an, contre 100 mille carats actuellement. Et 3 ans après l'investissement, le cash généré sera de 30 millions de dollars, a assuré Christine Tusse, l'ADG a de la Miba. En contre partie, les banques sud africaines ont aussi leurs intérêts.

a href="index.php?i=76&word_tag=Jeanine Mabunda">Jeanine Mabunda, ministre du portefeuille, explique : « Ce banquier sud-africain doit se faire rembourser le capital qu'il a investit, plus l'intérêt. Donc, l'intérêt c'est plus 3,5% , plus 4,5% pour la DBSA. C'est purement indicatif. C'est un prêt avec 2 ans de termes de grâce, remboursable en 8 ans. »

Pour en arriver là, il reste encore quelques obstacles à franchir. Les banques sud africaines ont donné 14 conditions avant de verser l'argent, et à ce jour, 9 sont déjà remplies par la Miba, les cinq autres sont encours, a assuré Christine Tusse. Parmi ces conditions, la confirmation par KPMG, une société française, de tous les efforts faits par le gouvernement en faveur de la Miba, estimés jusqu'à 47 millions de dollars. Question de connaître les vraies charges de l'entreprise avant l'engagement. Enfin, il appartiendra à la Miba d'appliquer une gestion transparente pour permettre à d'autres projets du gouvernement congolais d'être financés par les mêmes banques sud africaines.






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Kananga : discussions pour la réouverture de la frontière avec l'Angola

Kasaï Occidental | 19 Septembre 2008 à 09:28:50


Le consul général de la RDC en Angola est arrivé jeudi en début d'après midi à Kananga. José Bembo est porteur du message du gouverneur de la province angolaise de Lunda Norte à son homologue Congolais du Kasaï Occidental. Il s'est agit, dans leurs échanges, de la réouverture de la frontière entre les deux pays au niveau de ces deux provinces, rapporte radiookapi.net

José Bembo affirme que le gouverneur angolais de Lunda Norte est prêt à rencontrer dans les tous prochains jours le gouverneur du Kasaï Occidental pour parler justement de cette réouverture.
Entre temps, une quarantaine de refoulés congolais venus de l'Angola sont arrivés en début de semaine à Mayanda, localité située à plus de 400 km au sud de Kananga. Il s'agit de 17 femmes et de 23 hommes tous expulsés des mines de diamants de l'Angola. L'administrateur de territoire assistant de Tshikapa qui confirme l'information ajoute que ces personnes sont en bonne santé. Elles ont été enregistrées par les services du territoire. Mais elles continuent à attendre une éventuelle aide du gouvernement congolais.




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Contrats miniers : la Société civile congolaise veut être impliquée

Kinshasa | 19 Septembre 2008 à 09:53:21


Le regroupement des femmes et des jeunes, une plate-forme de la Société civile de la RDC, voudrait être impliquée dans le processus de renégociation des contrats miniers, pour plus de transparence. Pour cette structure, le partenariat entre les entreprises minières et l'Etat congolais doit permettre à ce dernier de se constituer un budget social conséquent afin d'améliorer les conditions de vie des populations, rapporte radookapi.net

Au cours d'une conférence qu'ils ont organisée mercredi dernier à Kinshasa sur ce sujet, les membres de cette plate-forme ont exprimé leur crainte de voir dans ce processus de renégociation qui a déjà commencé, des personnalités au pouvoir qui avaient participé à l'élaboration des contrats précédents. Josephine Ngalula, coordonnatrice du Regroupement des femmes et des jeunes exprime cette préoccupation : « Nous sommes conscientes, nous de la Société civile de cet aspect, c'est ainsi que nous disons qu'il y a encore d'autres tours dans les manches, et si notre intérêt n'est pas pris en compte par rapport à ce blocage qui peut être dû aux acteurs qui sont juge et partie dans ces renégociations, nous n'allons pas manquer de nous mobiliser pour faire échec à tout ce qui ira à l'encontre de nos intérêts. »






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Kinshasa : gaspillage du courant électrique et facturation, abonnés et Snel s'entraccusent

19 Septembre 2008 à 10:46:30


La population kinoise se plaint des coupures intempestives du courant électrique et met en cause la Société nationale d'électricité, Snel. Cette dernière, bien que reconnaissant ses difficultés, déplore la mauvaise gestion de ce courant par certains abonnés, notamment par le gaspillage et les raccordements illicites. radiookapi.net a réalisé une mini enquête.

  

En passant dans différents quartiers de Kinshasa, le constat est presque le même : beaucoup de personnes laissent les ampoules allumées en longueur de journée et ne s'en soucient guère. A Lingwala, Bandalungwa et à Kintambo, les quelques communes que nous avons visitées, plusieurs raisons sont avancées pour justifier cette utilisation abusive du courant. « Même si on économise du courant, la facture demeure forfaitaire », soutient un habitant. Un autre s'indigne et demande à la Snel de revoir sa façon de facturer car, estime-t-il, la facturation devient de plus en plus forfaitaire. Si on arrivait à facturer la consommation réelle du client, on pallierait le problème et on éviterait le gaspillage, soutient-il.

La Snel, quant à elle, estime qu'une bonne utilisation aiderait la population à économiser cette énergie électrique gaspillée. Floribert Ndombi, directeur du département de distribution de Kinshasa, explique : « La facturation forfaitaire est due à l'insuffisance de compteurs à placer chez tous les abonnés. Le fait d'économiser, d'éviter de gaspiller de l'énergie électrique aura un impact sur la facturation de nos installations. Est-ce dire que le délestage va cesser ? Non »
Pour certains habitants, l'installation des compteurs par la Snel, à l'instar de la Regideso, contraindrait la population à être responsable dans l'utilisation du courant électrique.







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Kamanyola : bagarre entre agents de la DGM

Sud-Kivu | 19 Septembre 2008 à 10:57:57


Bagarre rangée entre agents de la direction générale de migration, DGM, du Sud-Kivu, jeudi, au poste de Kamanyola. Suite à un problème administratif, toutes les activités étaient paralysées l'avant midi. Deux agents nouvellement affectés par la hiérarchie avaient été empêchés d'accéder à leur poste par l'équipe en place, les qualifiant d'imposteurs, rapporte radiookapi.net

Le comité d'encadrement territorial de la DGM basé à Kamanyola a convoqué une réunion d'urgence dans la soirée pour statuer sur l'affaire. Le directeur provincial de la DGM a confirmé qu'à l'issue de cette rencontre, les deux agents avaient été autorisés à entrer en fonction dès ce vendredi. Le poste frontalier de Kamanyola, situé sur la route d'Uvira Sud Est de la ville de Bukavu, contrôle la frontière entre la RDC, le Burundi et le Rwanda.




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Kanda Kanda : encore un conflit foncier, maisons incendiées et femmes violées

Kasaï Oriental | 19 Septembre 2008 à 11:51:11


La tension était vive en début de semaine à Kanda Kanda, près deNgandajika, dans le territoire de Lwulu. A la base, un conflit de terre opposant deux localités voisines. Bilan : une dizaine de maisons incendiées, du bétail emporté et des femmes violées. La police a procédé à des arrestations. Le ministre provincial de l'Intérieur et des Affaires coutumières appelle au calme, rapporte radiookapi.net

Des témoins affirment que les habitants de Kanangila ont attaqué ceux de Sokoso. Dans la foulée, une dizaine de maisons sont brûlées. Appelé à rétablir de l'ordre, le district de police de Ngandajika déploie 30 éléments sur le lieu. Au cours de l'opération, ceux-ci sèment la panique. Les habitants de Kanangila vident leur village pour éviter des représailles policières. Un rescapé affirme que les policiers ont emporté du bétail et violé des femmes. Il explique également que 20 personnes arrêtées par la police se trouvent encore au cachot de Ngandajika, 10 autres sont détenues à l'auditorat militaire de Mwene Ditu.

L'administrateur de territoire de Lwulu reconnaît aussi la tension qui règne dans sa circonscription. Il attend donc le rapport des services de sécurité afin d'établir les responsabilités. Le ministre provincial de l'Intérieur et des Affaires coutumières condamne les dérapages des forces de l'ordre. Il s'engage à s'informer de la situation et à remettre de l'ordre dans ce secteur. Par ailleurs, il appelle les populations en conflit à la cohabitation pacifique.
Au regard de la gravité de la situation, l'Inspecteur provincial de la police du Kasaï Oriental s'est rendu personnellement jeudi sur le lieu.




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Masisi : nouveaux affrontements entre FARDC et CNDP

Nord Kivu | 19 Septembre 2008 à 12:05:22


Des combats opposent à nouveau ce vendredi les FARDC aux CNDP dans les collines surplombants le centre du territoire de Masisi, à environ 60 kilomètres à l'ouest de Goma. Les habitants, ainsi que les déplacés des derniers affrontements, ont fui en direction de Nyabiondo à une vingtaine de kilomètre à l'ouest, sur la route de Walikale.

  

Ce sont des tirs à l'arme lourde et des détonations des bombes qui se font entendre dans les collines Kahongole, Kanyati et Biziye, qui surplombent Masisi-Centre, indique un habitant qui a trouvé refuge à la base de la Monuc, à Masisi-Centre. Le commandant de la 8ème région militaire, indique que ces violents affrontements ont commencé depuis 2 heures du matin, ce vendredi. Pour lui, ce sont les CNDP qui ont lancé cette attaque contre les positions FARDC.

Ces affrontements, qui progressent actuellement à Kanyati dans les plateaux, à une dizaine de kilomètre du centre du territoire, viennent d'occasionner le déplacement des populations. La majorité de familles prennent la direction de Nyabiondo à une vingtaine de kilomètre à l'ouest, sur la route de Walikale.

Quelques personnes ont trouvé refuge dans des bases de la Monuc, comme nous le témoigne ce commerçant de Goma, qui se retrouve bloqué à Masisi : « Toute la population est déjà partie. A Masisi, il n'y a pas d'activité. Il n'y a pas de circulation de véhicules, ni de motos. Il n'y a pas non plus d'école. Tout le monde est parti. Les maisons sont restées vides. »

Selon la police à Masisi, les FARDC contrôlent toujours les localités de Kahongole, Nyamitaba, Rubaya, Bisiye. Jusqu'ici, aucun bilan de ces affrontements n'est disponible. Les parties belligérantes sont restées injoignables cet avant-midi. La circulation sur la route Masisi-Goma est même suspendue. Les habitants de Masisi-centre disent être dans une grande panique.






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Lubumbashi : les magistrats opposés à une mission de contrôle dépêchée par Kinshasa

Katanga | 19 Septembre 2008 à 12:28:30


Un bras de fer oppose depuis deux jours les membres du Syndicat autonome des magistrats du Congo, section de la province du Katanga, à une délégation de l'inspectorat général envoyé par le ministre de la Justice du gouvernement central, rapporte radiookapi.net

A la base de ce conflit, l'organisation par cette délégation, depuis lundi, des journées portes ouvertes au palais de justice de Lubumbashi. En signe de protestation, les magistrats de Lubumbashi observent depuis jeudi un arrêt de travail. Le même jeudi, ils ont organisé un sit-in au palais de justice de la place. Dans la salle d'audience de ce bâtiment, ils ont posé des calicots sur lesquels on peut lire, entre autres : «Oui à l'indépendance de la magistrature, non à la violation de la Constitution, non à l'ingérence des autres pouvoirs.»

Les magistrats du Katanga estiment qu'il n'est pas question qu'une délégation du ministère de Justice puisse venir inspecter leur travail, alors que la Constitution a prévu comme organe compétent, en l'occurrence le Conseil supérieur de la magistrature.

De leur côté, les membres de la délégation de l'inspectorat général déplorent leur prise en otage par les magistrats dans la même journée de jeudi. Ce vendredi ils n'ont pas accès à la salle. Pour cette délégation, l'indépendance de la magistrature concerne l'interprétation de la loi et non le contrôle des magistrats dans l'exercice de leur fonction. Pendant ce temps, des dizaines de justiciables attendent de présenter leurs doléances à la délégation.




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Bukavu : une clinique juridique en faveur des victimes de violences sexuelles

Nord Kivu | 19 Septembre 2008 à 15:22:02


La clinique juridique en faveur des victimes de violences sexuelles et autres violations des droits de l'Homme a été installée ce jeudi à Kamituga, à plus de 150 kilomètres au Sud-Ouest de Bukavu. Un projet accueilli avec joie par les bénéficiaires dans la lutte contre l'impunité et vu l'ampleur des violences sexuelles dans le territoire de Mwenga, constate radiookapi.net

Le projet financé par la coopération canadienne au développement a été conçue par le Bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme, avec l'appui de l'UNFPA et de l'Unicef, au profit de l'association locale ACPD, Centre africain pour la paix, la Démocratie et les droits de l'Homme, antenne de Kamituga.

L'installation de cette clinique juridique a été accueillie avec soulagement dans la cité d'autant plus que Kamituga connaît un taux élevé de violences sexuelles datant de l'époque de la guerre ainsi que des plus récentes. L'ONG ACPD enregistre actuellement 66 cas de femmes victimes. 20 autres cas sont encore au niveau des enquêtes policières. Une des femmes membres exprime toute sa gratitude : « Pour les mamans victimes de viol, elles pourront enfin bénéficier de conseils pour sortir du traumatisme. Elles pourront être guidées vers des soins. Beaucoup d'entre elles sortiront alors de leur réserve, car trop souvent, elles se cachent. Avec l'animation assurée par le centre, elles viendront en voyant le bureau ouvert pour elles. »

Pour Mme Léonie Wakubenga de la commission territoriale de lutte contre les violences sexuelles à Mwenga, depuis plus de six ans, on enregistre dans cette partie du Sud Kivu un taux élevé de victimes, avec plus de 4 500 cas de femmes violées. Après avoir remis de l'équipement pour ce centre pilote au Sud-Kivu, le coordonnateur du volet juridique et judiciaire dans ce projet du bureau des Nations Unies pour les droits de l'Homme a montré l'importance de la clinique dans la lutte contre l'impunité.






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Dungu : après l'attaque des LRA, le bilan s'alourdit et les déplacés affluent

Province Orientale | 19 Septembre 2008 à 15:42:52


48 heures après l'attaque de la localité de Kiliwa par des rebelles ougandais de la LRA, le bilan s'est alourdi. Trois personnes ont été tuées dont deux notables locaux. Le responsable de la chefferie Wando, autorité coutumière locale, affirme que plusieurs personnes auraient été assassinées en brousse après leur enlèvement, rapporte radiookapi.net

Les déplacés en provenance de Kiliwa, à 45 kilomètres au Nord-Est de Dungu, continuent à affluer au chef-lieu du territoire. Ce vendredi avant-midi, plus de 100 personnes ont été enregistrées à la résidence du chef de collectivité Wando. Ce dernier explique qu'il s'agit des personnes qui n'ont aucun parent dans cette cité. D'autres déplacés sont reçus dans des familles d'accueil.

Constant Lungape, responsable de la chefferie Wando, souligne que l'enregistrement se poursuit au fur et à mesure que les déplacés arrivent. Parlant du bilan de cette attaque, le chef Lungape l'a revu à la hausse. Trois personnes, soient le chef de localité, le chef de groupement intérimaire de Kiliwa et un membre de la famille régnante ont été tués par les LRA. D'autres personnes auraient également été assassinées en brousse, après avoir été kidnappées mercredi dernier, selon le témoignage des déplacés. Ceux-ci affirment avoir trouvé des cadavres sur leur chemin.

Les autorités politico administratives locales sont lasses d'attendre une intervention de la hiérarchie pendant que l'insécurité persiste dans la région.






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Masisi : calme précaire, situation humanitaire préoccupante

Nord-Kivu | 19 Septembre 2008 à 17:12:51

 

 

Un calme apparent règne depuis ce vendredi après midi à Masisi et ses environs après des combats qui ont opposé les FARDC aux CNDP dans les collines surplombants le centre du territoire de Masisi à environ 60 Km à l'ouest de Goma. Les habitants ainsi que les déplacés des derniers affrontements ont fui depuis ce vendredi matin restent encore en refuge.

  Ces déplacés sont localisés à Nyabiondo, Loashi, Bukombo à une vingtaine de kilomètre à l'ouest, sur la route de Walikale.
Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministre congolais de la défense Chikez Diemu réaffirme le cessez-le-feu signé le 23 janvier 2008 et qui engage tous les groupes armés à son strict respect.
Le CNDP parle de la violation du cessez le feu par l'armée nationale qui a essayé de reconquérir certaines localités qui sont sous leur contrôle.
De leur part, les militaires disent avoir repoussé le CNDP qui aurait subi d'énormes pertes. Un officier basé à Masisi indique que, le chef lieu du territoire est sous leur contrôle. De son coté un cadre du Pareco dit que leurs éléments continuent à s'affronter aux CNDP dans les villages de Lukofu vers Kilubi sur la route de Nyabiondo. Les localités de Kahongole, Kanyati et Biziye, qui surplombent Masisi-Centre restent encore désertes après des violents combats entre les Fardc et le CNDP.

Néanmoins certaines personnes qui ont trouvées refuge dans des bases de la Monuc à Masisi rentrent timidement dans leurs habitations. La circulation sur la route Masisi-Goma est toujours suspendue, et une grande panique règne en encore à Masisi-centre. Néanmoins des ONG humanitaires basées à Masisi sont parvenus à se retire de cette zone grâce à une escorte de la MONUC.

Situation humanitaire préoccupante à Ngungu
Près de 20 mille déplacés ont trouvé protection auprès de la base de la Monuc dans les environs de la localité de Ngungu, située à 70 km de la ville de Goma. Ces populations disent avoir fui les combats entre le Pareco et le CNDP, il y a près de 2 semaines. Une mission mixte Monuc-inter-agences s'est rendue dans cette localité, ce vendredi pour évaluer les besoins humanitaires. Selon toute vraisemblance, ces besoins sont énormes.
Beaucoup sont encore occupés à monter des abris de fortune.
Leur situation est préoccupante comme le témoignage l'un d'eux : « Nous menons une vie pénible. Nous manquons à manger. Les abris, ainsi que les médicaments. »
Q: Il y a en qui continue à venir ?

R: « Oui ! Parce que, jusqu'à maintenant, ça tire encore dans des montagnes ! »

Déjà, le choléra vient de faire ses premières victimes dans ce camp. La troisième personne morte de cette maladie a été enregistrée ce jour. Les déplacés ont sollicité une aide d'urgence. Toutefois, ils ne souhaitent pas que cette aide s'inscrive dans la durée. Aussi, ils ont exprimé le vœu de voir la Monuc, sécuriser leur milieu d'origine, pour leur permettre un retour rapide : « Qu'ils aident la population. Parce qu'elle souffre énormément. Quand il y a la guerre, c'est la population qui en souffre. Qu'il nous sécurise pour nous permettre de mener notre vie normalement et nous permettre aussi de reprendre notre travail ! Qu'ils s'entendent pour que nous aussi nous retrouvions la paix. »




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La grandissante hostilité à l'encontre des chrétiens dans le monde : un tabou ?

A propos du silence des médias sur la montée de l'antichristianisme.


Les résultats d'une enquête réalisée par un think tank « non partisan » américain, le Pew research center, que l'on peut consulter en détail ici, pointe un phénomène inquiétant, largement souligné par de nombreux médias de par le monde : la hausse rapide de l'hostilité à l'encontre des juifs dans les pays d'Europe continentale, et le maintien à un niveau élevé de l'hostilité aux musulmans dans ces mêmes pays. Bizarrement cependant, tous les médias que j'ai pu consulter (1) insistent sur la montée simultanée de l'antisémitisme et de l'hostilité à l'encontre des musulmans, reprenant ainsi sans recul le titre trompeur du rapport qui accompagne cette étude (Unfavorable views of Jews and Muslims on the increase in Europe) alors que pour ce qui concerne les musulmans, l'hostilité ne fait que se maintenir à des niveaux élevés. Plus précisément, cette hostilité déclarée baisse, par rapport à l'enquête de 2006, en Espagne (-9 %), en Allemagne (-4 %) et en Russie (-1 % pour une marge d'erreur de 3 %), alors qu'elle augmente en France (+3 %, en-deçà de la marge d'erreur de 4 %), en Pologne (+16 % par rapport à 2005) et en Grande-Bretagne (+3 %). Les médias occultent ainsi une différence importante soulignée plus loin par le rapport (pas très loin pourtant, c'est en page 2) : la montée de l'hostilité à l'encontre des juifs est quant à elle rapide et générale entre 2006 et 2008 dans les pays d'Europe continentale.
 
Mais il y a autre chose de bien plus troublant encore dans la façon de rendre compte de cette étude, il s'agit du silence unanime à propos de la montée de l'hostilité déclarée à l'encontre des chrétiens dans la plupart des pays les plus peuplées de la planète (si l'on excepte le Nigéria, le Japon et les pays à majorité chrétienne), ainsi que l'hostilité constante et généralisée à l'encontre des juifs dans les pays musulmans. C'est ainsi qu'en Chine (+8 % par rapport à 2005), en Inde (+18 % par rapport à 2005 également), en Indonésie (+4 % pour une marge d'erreur de 3 %), en Turquie (+9 % par rapport à 2005 avec 74 % des personnes interrogées déclarant avoir une opinion assez défavorable ou très défavorable des chrétiens) le sentiment antichrétien augmente sensiblement, alors qu'il se maintient à des niveaux très élevés dans d'autres pays musulmans, tels que par exemple le Pakistan (60 % d'opinions défavorables à l'égard des chrétiens, avec 43 % des Pakistanais qui déclarent même avoir une opinion très défavorable des chrétiens). Pour ce qui concerne l'opinion négative des pays musulmans à l'encontre des juifs, à en croire ce rapport, celle-ci ne peut guère augmenter puisqu'elle atteint 66 % en Indonésie, 76 % en Turquie et au Pakistan, 95 % en Egypte, 96 % en Jordanie et 97 % au Liban.
 
Le seul article que j'ai pu trouver qui mentionne une certaine hostilité à l'encontre des chrétiens est le journal pakistanais Daily Times, qui, tout en titrant sur la montée des sentiments négatifs des Européens à l'encontre des musulmans et des juifs, lit dans ce rapport que dans la plupart des pays « un point de vue optimiste » prévaut à propos des chrétiens (« optimistic views prevailed in most places about Christians »), avant de concéder une montée du sentiment antichrétien en Turquie, occultant complètement au passage les 60 % d'opinions négatives exprimées par les Pakistanais eux-mêmes.
 
Il est légitime et nécessaire de s'alarmer de la montée du sentiment antijuif et antimusulman en Europe. Mais pourquoi paraîtrait-il tout aussi nécessaire d'occulter la montée du sentiment antichrétien dans la plupart des pays non chrétiens de la planète ?
 
Nota : le rapport du Pew research center, nous gratifie de beaux graphiques marquant la montée des opinions antijuives et antimusulmanes en Europe, graphiques reproduits ci-après. Pour illustrer mon propos, et en me basant sur les chiffres de ce rapport, j'ai pour ma part réalisé les deux graphiques suivants consacrés à la montée des opinions défavorables et très favorables aux chrétiens dans la plupart des grands pays du monde dont la population n'est pas en majorité chrétienne.
 
 

 
 
 
 
 
 
(1) voici les liens vers certains des articles consacrés aux résultats de ce rapport
 
 
 
 
 





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9/19/08

Ordures de Naples : bravo Berlusconi !

A l'occasion des dernières élections en Italie, vous avez peut-être entendu Berlusconi promettre d'installer son gouvernement à Naples jusqu'à ce que le problème des ordures qui encombraient la ville soit résolu. A l'époque, il y en avait dans les rues de Naples une quantité estimée à 35 000 tonnes !

Il n'a pas tenu toutes ses promesses en ce sens qu'il n'a pas vraiment installé son gouvernement à Naples, mais son premier Conseil des ministres s'y est effectivement tenu le 21 mai et depuis il y passait une journée par semaine pour faire le point. Par contre, il a effectivement réussi en trois mois de temps à dégager les 35 000 tonnes d'ordures ménagères des rues ! Même les banlieues éloignées et les petites routes qui étaient jonchées de détritus ont été dégagées et la puanteur a disparu.

Comment a-t-il réussi ? Sans surprise, en employant la manière forte. Car le problème résidait dans l'égoïsme des élus et des électeurs qui souhaitaient tous que les nouvelles décharges et les ordures soient mises ailleurs que sur leur commune. Un exemple extrême du complexe NIMBY, Not in my BackYard ou, en français, Pas derrière chez moi.

La personne nommée pour nettoyer les écuries d'Augias s'appelle Guido Bertolaso, un médecin de 58 ans doté de tous les pouvoirs qui a succédé à quatorze commissaires qui s'étaient succédé avant lui. Berlusconi a proclamé la militarisation des centres de tri et des décharges et a ôté tous pouvoirs aux élus locaux. Le blocage des décharges est désormais passible de peines de prison (5 ans !) et les consortiaux chargés du ramassage qui étaient un haut lieu d'infiltration mafieuse parmi des élus complaisants ont été fermés. Enfin, les maires, dont celui de Naples, ont été sommés de trouver les sites de nouvelles décharges.

Sur le plan physique, ce sont les bulldozers de l'armée qui ont fait le travail de dégagement et géré les décharges. Les trains d'ordures ménagères à destination de l'Allemagne qui coûtaient fort cher ont même été supprimés.

Le problème a donc été réglé, mais ce n'est que temporaire car la solution finale réside dans l'installation de nouvelles décharges et d'incinérateurs qui vont sans doute donner lieu à d'autres batailles homériques entre collectivités locales. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission européenne qui avait lancé une procédure d'infraction à la législation européenne n'a pas voulu la lever tant qu'un cycle complet de traitement n'a pas été mis en place. Le gouvernement s'est donné trois ans pour y parvenir.

M. Romano Prodi, l'ancien Premier ministre et ancien commissaire européen, doit se rendre compte aujourd'hui de la différence entre parler et agir.

Et nous, en France, me direz-vous ? Dans le même temps et alors que la décharge d'Entressens près de Marseille doit fermer le 31 décembre 2008, le nouveau président de la Communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli, envisage de maintenir voire d'augmenter la surface de la décharge qui d'après lui est à 98 % aux normes européennes. Quant à l'incinérateur en construction sur la zone de Fos qui suscite son lot d'opposition de toutes sortes d'associations, il entend augmenter sa part de méthanisation de l'usine, voire remplacer complètement le processus d'incinération. Voilà donc une usine qui ne verra pas le jour avant longtemps.

Finalement, nous ne sommes peut-être pas si loin que cela de la situation napolitaine à Marseille !

Un grand bravo à Berlusconi et surtout à son secrétaire d'Etat à l'Urgence sanitaire, Guido Bertolaso, pour leur efficacité dans l'élimination de ce scandale sanitaire.

 






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La cigarette électronique peut nuire à la santé

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre les dangers possible de la «cigarette électronique», faute d'étude sérieuse à son sujet. Elle réclame également que soit retiré son logo pour la promotion de ce substitut.
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 19 septembre 2008
 

Elle vient de Chine, ne dégage pas de fumée mais peut être «très toxique»: la «cigarette électronique» ne vous veut pas du bien, a averti vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), furieuse de voir son logo utilisé pour la promotion de cet artefact censé servir au sevrage tabagique.

Elle ressemble à une véritable cigarette, elle ne dégage pas de fumée mais une vapeur chargée de nicotine et d'essences aromatiques inhalée par l'utilisateur. Lorsque le fumeur aspire, une cartouche insérée dans le tube libère sans combustion la nicotine qu'elle contient, tandis qu'une petite lampe rouge s'allume au bout de la «cigarette» pour mimer la braise incandescente.

Aucune étude scientifique toxicologique ou clinique rigoureuse n'a été menée à ce jour, et «tant que cela n'a pas été fait l'inocuité et l'efficacité du produit ne peut être garantie»,  met en garde le Dr Douglas Bettcher, directeur de la campagne anti-tabac de l'OMS.  Selon lui, «un certain nombre d'additifs présents dans le produit peuvent être très toxiques».

En France, la Direction générale de la santé (DGS) et l'Agence du médicament ont relevé que «les cigarettes électroniques peuvent contenir des substances chimiques», telles que du propylène glycol, un solvant au pouvoir irritant, ou des dérivés terpéniques, qui «pourraient avoir une incidence» en cas d'antécédents d'épilepsie.

L'Organisation mondiale de la santé est particulièrement en colère parce que «des fabricants de la cigarette électronique dans le monde entier ont utilisé le nom et le logo de l'OMS sur des sites internet, sur des emballages ou dans des publicités» pour présenter leur produit comme une aide au sevrage tabagique.

L'OMS a envoyé aux fabricants des lettres pour exiger le retrait «immédiat» de son nom ou de son logo de tous leurs matériels promotionnels, a annoncé le Dr Bettcher en ajoutant que l'organisation se réserve le droit d'engager des poursuites judiciaires.





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Certains biberons dangereux pour la santé ?

Une nouvelle étude conclut à la toxicité du Bisphénol A, présent dans des emballages alimentaires comme certaines bouteilles ou biberons.
Liberation.fr avec source AFP
LIBERATION.FR : vendredi 19 septembre 2008
 

Une étude publiée mardi aux Etats-Unis a rouvert cette semaine le débat sur la toxicité de certains composants présents dans les emballages alimentaires, comme les biberons, les bouteilles en plastique, récipients pour fours à micro-ondes ou boîtes de conserve.
Au centre de la polémique, le Bisphénol A (BPA), un composé chimique utilisé pour fabriquer les emballages et qui peut migrer dans les aliments sous l'effet de la chaleur. Or le BPA, selon certaines études, perturberait le système hormonal.

L'étude publiée mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) établit pour la première fois un lien entre des niveaux urinaires élevés de BPA et un accroissement de 39% en moyenne du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d'anomalies hépatiques chez les humains. Cette recherche, sur 1.455 Américains âgés de 18 à 74 ans, est la plus étendue à ce jour sur les effets du BPA sur la santé humaine.

Saisie de la question, l'agence américaine des médicaments (FDA), a pourtant conclut à deux reprises, en août et ce mardi, que cet agent chimique était sans danger. Mardi, après avoir entendu l'avis d'experts, la FDA a considéré qu'il existait «une marge de sécurité suffisante avec les niveaux actuels de BPA pour protéger les consommateurs, y compris les nouveau-nés et les enfants». Les autorités européennes avaient abouti à la même conclusion en juillet.

Conséquences sur le cerveau

La décision de la FDA suscite depuis août de nombreuses critiques dans la communauté scientifique et les groupes de protection des consommateurs. Ces derniers accusent l'agence d'ignorer les résultats d'études sur des animaux montrant que le BPA à faibles doses peut provoquer chez les très jeunes des changements dans le cerveau, la prostate, les glandes mammaires et modifier l'âge de la puberté des femelles.

Des toxicologues des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) sont allés dans ce sens, exprimant dans un rapport publié début septembre leurs «inquiétudes» quant aux effets des doses actuelles de BPA dans de nombreux emballages alimentaires.

Bientôt interdit au Canada

Ces experts, s'appuyant sur les études animales, citent les effets potentiellement néfastes sur le développement de la prostate et du cerveau des fœtus et des nouveau-nés. Le BPA perturberait l'œstrogène, hormone jouant un rôle clé dans le développement du corps.

Les défenseurs des consommateurs ont exprimé l'espoir que la FDA tiendrait compte de ces études, soupçonnant l'agence de s'appuyer sur les informations des industriels.

Aux Etats-Unis, des démocrates au Sénat ont présenté un projet de loi au printemps pour interdire le BPA dans les produits destinés aux enfants, à l'instar de parlements d'Etats comme la Californie et le Maryland. Quant au gouvernement canadien, il a annoncé en avril son intention d'interdire les biberons contenant du BPA.






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KfW, "la banque la plus stupide d'Allemagne", verse 317 millions d'euros à Lehman Brothers

 

(Berlin, Correspondance)

La banque la plus stupide d'Allemagne" : le titre s'étale en gros caractères à la "une" du tabloïd Bild Zeitung. Le quotidien le plus lu outre-Rhin fait choeur avec l'ensemble de la presse allemande, jeudi 18 septembre, pour éreinter la banque publique KfW. Motif de cet acharnement médiatique : l'établissement a confirmé la veille avoir opéré par erreur un virement de 317 millions d'euros à Lehman Brothers lundi 15 septembre... précisément le jour où la banque new-yorkaise se mettait en faillite.

KfW a lancé un audit interne et invoque une "erreur technique". Lundi à l'aube, un ordinateur a dénoué une opération de change à terme. L'institut de crédit n'a jamais reçu la contrepartie en dollars. Et pour cause. Dans l'intervalle, Lehman Brothers avait déposé le bilan.

L'affaire a déclenché les foudres de la classe politique. Sans distinction de partis, des responsables ont épinglé le "dilettantisme" des dirigeants de KfW : des informations sur la mise en liquidation de l'établissement américain, sorties dans la presse dès le week-end, auraient dû les mettre en garde. "N'importe quel téléspectateur savait lundi qu'il ne fallait plus virer le moindre euro à cette banque, mais pas la KfW", a raillé le libéral Jürgen Koppelin (FDP), membre du conseil d'administration de cet établissement détenu à 80 % par l'Etat fédéral.

"INCIDENT EFFRAYANT"

Des têtes risquent de tomber. Le conseil d'administration, réuni jeudi, a ordonné la suspension de deux membres du directoire jusqu'à ce que l'affaire soit éclaircie. Le grand argentier allemand Peer Steinbrück (SPD), dont le ministère exerce la tutelle sur KfW, a déploré un "incident effrayant", affirmant n'avoir "jamais rien vu de semblable" auparavant.

Pour KfW, il s'agit d'un nouveau coup dur. L'établissement était déjà sous le feu des critiques pour sa gestion de la crise chez sa filiale IKB, qu'il vient de céder à un prix dérisoire au fonds américain Lone Star. Empêtrée dans la crise financière, IKB - spécialisée dans le financement des PME - a échappé d'un cheveu à la faillite grâce à des opérations de sauvetage orchestrées par les pouvoirs publics. KfW en a assumé la part du lion, soit près de 9 milliards d'euros.

En comparaison, la somme engagée lors du virement à Lehman Brothers semble presque insignifiante. KfW pense d'ailleurs pouvoir récupérer 40 % à 50 % du montant. Mais des voix s'agacent du coût supporté par les contribuables. Sarcastique, Bild énumère tout ce que l'on peut financer avec 317 millions d'euros : 187 jardins d'enfants, six hôpitaux de 350 lits chacun, ou encore 100 piscines municipales de 50 m sur 25 m...






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Officially official: Oprah Winfrey to star with Tina Fey on '30 Rock'

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Meet Oprah Winfrey's new best friend: Tina Fey. NBC has confirmed Winfrey last Saturday taped an upcoming episode of "30 Rock" to air Nov. 6.

"Oprah is very funny in the episode, and we are beyond grateful to have her. Also, I would like to announce that we are officially best friends," Fey said.

You might remember Fey launched a campaign in March, saying it was her goal to become Winfrey's new best friend.

The two spoke about a possible appearance on the NBC comedy when Fey appeared on Winfrey's show in April while promoting the movie "Baby Mama" with Saturday Night Live co-hort Amy Poehler.

Winfrey pal Jennifer Aniston, who's also guest starring this season on "30 Rock", confirmed the appearance weeks ago that Winfrey would be making an appearance as herself.

Click for the official word from NBC and reaction from Winfrey pal Gayle King on Thomas Conner's TV blog for the Sun-Times.






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Obama Offers Qualified Support to Rescue Plan

Barack Obama

CORAL GABLES, Fla. – Senator Barack Obama offered his support on Friday to granting the Treasury Department the "broad authority as necessary to stabilize markets and maintain credit," but he said any rescue plan also should include an economic boost for working families.

Mr. Obama, after meeting with several of his top economic advisers here, stopped short of outlining his own proposals to resolve the crisis that has roiled the nation's financial markets and those around the world. He said that any government rescue plan needed to protect taxpayers from bailing out the "recklessness" of Wall Street.

"Given the gravity of this situation – and based on conversations I have had with both Secretary Paulson and Chairman Bernanke – I will refrain from presenting a more detailed blue-print of how an immediate plan might be structured until I can fully review the details of the plan proposed by the Treasury and the Federal Reserve," Mr. Obama said. "I think it's critical at this point that the markets and the public have confidence that their work will be unimpeded by partisan wrangling."

Mr. Obama said he believed the financial markets could stabilize and confidence would rise if the plan presented by the Federal Reserve and the Treasury Department, in conjunction with the White House and Congressional leaders, was implemented.

"The markets have a lot of worry right now about what assets are good out there," Mr. Obama said. "The job, then, of the Treasury and the Federal Reserve is to break through that psychology and let people know that if you make this loan today, then tomorrow, folks are going to be able to pay this back."

Mr. Obama dismissed a suggestion that he was standing on the sidelines by not offering a competing – or a companion – economic plan. He said he was intentionally delivering a measured response to the economic crisis, following the guidance he received in briefings with Treasury and Federal Reserve officials as well as his own advisers.

Mr. Obama renewed his call for an "emergency economic plan for working families," and asked Senator John McCain and President Bush to join the effort to support an
economic stimulus package before Congress adjourns this fall.

"John McCain and I can continue to argue about our different economic agendas for next year," Mr. Obama said, "but we should come together now to work on what this country urgently needs this year."

Mr. Obama, flanked by several of his economic advisers, avoided sharp partisan words that have been furiously flying between he and Mr. McCain this week. But after addressing the economy in a setting intended to convey a presidential image of a Cabinet meeting, he raised the volume of his criticism during a rally at the University of Miami.

Mr. Obama dismissed an accusation made earlier from Mr. McCain that the economic crisis was partially his fault.

"He apparently now is really to assign my responsibility for all of Washington's failures," Mr. Obama said. "I think it's pretty clear that Senator McCain's a little panicked right now. At this point, he seems to be willing to say anything or do anything or violate any principle to win this election."

Mr. Obama said the nation's economic condition – and the massive government expenditures on repeated recovery plans – would not prevent him from keeping alive his pledge to offer middle-class tax cuts.

"I think now, more than ever," Mr. Obama said, "we have to have the broad-based middle-class tax cuts."






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Cette médaille qui dérange

 

Le président de la Fédération française d'athlétisme (FFA), Bernard Amsalem, revient sur la polémique qui a suivi la médaille olympique d'argent de Mahiedine Mekhissi-Benabbad sur 3 000 m steeple et évoque l'avenir de la FFA.

La seule médaille glanée par l'athlétisme français à Pékin a suscité interrogations et suspicion. Pourquoi ?

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Mahiedine n'a commis que l'erreur de ne pas donner sa nouvelle adresse à la FFA pour le suivi biologique longitudinal obligatoire (ce qui lui a valu une suspension de six semaines au printemps). Ce n'est pas sur le fond mais sur la forme qu'il a été suspendu. Il n'a pas mesuré le sens de tout cela, la réglementation le dépasse. Rien ne permet de douter de lui.

Les questionnements sur cette médaille sont aussi partis d'un lien supposé entre Mekhissi et Hassan El-Idrissi, ancien entraîneur controversé du demi-fondeur français Fouad Chouki, contrôlé positif à l'EPO...

Ils se connaissent mais n'ont aucun lien d'entraînement. J'ai rencontré Hassan El-Idrissi alors qu'il coachait des athlètes que je connais de longue date, lesquelsm'ont toujours assuré de son intégrité. Je vois El-Idrissi quatre ou cinq fois par an sur les stades. Si je le protégeais comme on le dit, j'aurais obtenu sa nomination en 2001 dans l'encadrement national du demi-fond, comme je le souhaitais, mais j'ai suivi l'avis de la direction technique nationale. El-Idrissi est un universitaire qui connaît parfaitement le sujet du dopage. Il est provocateur, certains en déduisent qu'il dope ses athlètes. Je ne crois pas que ça soit le cas.

Mekhissi a quitté le centre national d'entraînement de l'Insep en janvier pour retourner avec Zouhir Foughali, l'entraîneur non diplômé de ses débuts, affirmant dans la période menant aux JO qu'on y "parlerait" de lui. N'est-ce pas troublant ?

Il ne faut pas compliquer une histoire simple. Le courant n'est pas passé entre Mahiedine et son entraîneur de l'Insep (Bruno Gajer). Le langage employé était peut-être trop compliqué pour lui. Mais Mahiedine n'est pas hors cadre. Il va s'entraîner au pôle espoir de Reims avec Farouk Madaci, titulaire d'un brevet d'Etat 2e niveau. Il a aussi un président de club expérimenté à Reims (Gilbert Marcy, membre du comi directeur de la FFA) et un agent sain (Rachid Esmouni), qui devraient le préserver des mauvaises influences.

Vous comptiez demander des sanctions pour les cadres techniques qui ont émis des doutes sur Mekhissi après sa médaille. Où en est-on ?

Quelques cadres techniques me posent problème par leur attitude. J'ai rendez-vous le 22 septembre avec la directrice des sports au ministère, mais il y a des élections à la FFA en décembre et je ne serai peut-être plus en situation (d'obtenir des sanctions). J'en ai assez de la médaille comme mode d'évaluation. Le sport est infantilisé par la tutelle ministérielle. En 2004, le ministère ne m'a pas soutenu dans mon choix d'un candidat issu du privé pour le poste de directeur technique national (DTN). Chaque fois, je suis accusé de ne pas tout gérer alors qu'on ne m'en donne pas les moyens. C'est usant.

En attendant, le front désuni que vous présentez avec vos cadres et cette unique médaille ont inspiré au secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux sports, Bernard Laporte, un commentaire sur le manque d'efficacité d'un effectif technique nombreux...

Il y a 106 cadres au total dans l'athlétisme français, dont une trentaine en charge du haut niveau, et je n'ai un problème qu'avec quatre ou cinq d'entre eux. L'amalgame est fâcheux, mais il s'inscrit dans une conjoncture de réduction des effectifs. Le ministère avait annoncé avant les JO une reventilation des cadres techniques entre les fédérations et la FFA, bien dotée dans ce domaine, était destinée à en perdre.

Comment voyez-vous l'avenir de l'encadrement à la FFA ?

Un directeur technique national de fédération est nommé par le ministère. Il choisit son équipe et en est responsable. Du coup, un président qui parle à un cadre technique se voit parfois rétorquer qu'il n'est pas son patron, ce qui est exact. C'est ingérable. Je souhaite que le DTN devienne l'équivalent des autres directeurs de services de la fédération qui me rendent des comptes. Les grandes fédérations comme le foot ou le rugby ont résolu ce problème. Grâce à leurs gros moyens, ils disposent de techniciens issus du privé comme du public. Je prône aussi une solution mixte. Nous avons d'ailleurs déjà de bons cadres fonctionnaires, d'autres pourraient venir du privé.






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Moins loin, moins cher, plus souvent



 

Sans renoncer aux voyages, les Français attachent plus d'importance au budget qu'à la destination.
AFP/JEAN-PIERRE MULLER
Sans renoncer aux voyages, les Français attachent plus d'importance au budget qu'à la destination.

Les Français souhaitent voyager plus, plus souvent et... moins longtemps. Réalistes, ils pilotent au plus juste un budget vacances qui s'érode avec la baisse du pouvoir d'achat. Mais ils ne sont pas pour autant prêts à renoncer à ces escapades qui, désormais, font partie de leur calendrier, en multipliant les pauses. Ils s'attachent moins à la destination qu'à une thématique culturelle, sportive, balnéaire ou strictement liée au repos, et se préoccupent surtout du temps et du financement dont ils disposent, prêts à saisir les occasions.

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Réunis, jusqu'au vendredi 19 septembre, à la porte de Versailles à Paris, à l'occasion de la 29e édition de Top Resa, Salon professionnel annuel, les acteurs du tourisme se sont mobilisés pour répondre à l'attente de ces nouveaux globe-trotteurs, par ailleurs de mieux en mieux informés, et qui n'hésitent plus à organiser leur voyage eux-mêmes quand l'affaire reste simple.

Grâce à Internet, le voyageur a accès en temps réel aux données autrefois réservées aux professionnels : disponibilités, comparatifs et prix des vols, des chambres d'hôtel, des locations de voiture. Eléments qui lui permettent de jouer avec les dates pour choisir le meilleur compromis. Sans compter les innombrables commentaires des internautes qui enrichissent, sur leurs blogs, l'information - 4,6 millions de Français mettent en ligne comptes rendus, avis et photos, au retour de voyage. Le candidat au voyage vérifiera sur Google Map la véracité des précisions données par les hôteliers : l'accès direct à la plage, la position centrale en ville, etc.

Selon le Baromètre tourisme et E-Tourisme 2008, Raffour Interactif, un cabinet d'études spécialiste du secteur, sur les 30,6 millions de Français de plus de 15 ans partis en 2007, en courts ou longs séjours de loisirs, 71 % sont des internautes. Et près de la moitié d'entre eux a préparé son voyage sur la Toile. Le quart l'a acheté via le Web, soit auprès d'une agence en ligne ou directement sur les sites des opérateurs (transporteurs, hôteliers).

"
Avec le boom, en Europe, des compagnies aériennes low cost (à bas prix) qui se vendent via Internet, les gens réservent de plus en plus avion et hôtel sans l'intervention d'un professionnel", analyse Michel-Yves Labbé, de l'agence en ligne Directours.com.

Pour faire la différence, le tour-opérateur (TO) doit apporter un vrai service, un "plus", proposer une excursion inédite, la réservation d'une place de spectacle, concert, opéra, ou l'entrée à une exposition phare. "J'ai eu l'idée de rajouter à notre week-end à Florence (Italie), une demi-journée d'excursion dans les magasins d'usine des marques du luxe italien, cela a dopé la destination", ajoute le PDG. D'autres TO, comme Donatello, spécialiste de l'Europe, choisissent systématiquement des hôtels de charme en centre-ville, avec activités culturelles à la carte.

"Ce désir de partir ne fera que se renforcer à l'avenir
(75 % des réponses)", confirme avec optimisme Guy Raffour en commentant les résultats de l'étude sur "Les grandes évolutions du tourisme de loisir dans les dix ans à venir", publiés jeudi 18 septembre, et qui rendent compte des réponses de 400 agences de voyages interrogées, du 30 juillet au 10 septembre.

Parmi les vingt critères retenus dans le choix de la destination, le budget consacré au séjour vient en tête, suivi des conditions de sécurité physique et sanitaire, du climat (qui arrive seulement en 3e position) et enfin du faible risque d'attentat.

Depuis le drame du 11 septembre 2001 à New York, les voyageurs ont appris à intégrer ce nouveau type de risque, d'autant que les pays limitrophes ont eux-mêmes été touchés, comme l'Espagne à Madrid et la Grande-Bretagne à Londres. Déjà, quelques mois à peine après le carnage de Louxor (novembre 1997), les voyageurs retrouvaient le chemin de la Haute-Egypte. De même pour l'attentat-suicide de mai 2003 à Casablanca, au Maroc.

A Bali, l'hécatombe de Kuta semble oubliée, l'île des dieux a retrouvé tout son attrait touristique, d'autant qu'elle s'est équipée en hôtels de charme et de confort et qu'elle sait adapter ses prix à la tendance du marché pour remplir ses établissements. Elle n'hésite pas à donner, en basse saison (notre hiver), un bon coup de pouce aux ventes, aidée par les compagnies aériennes, qui jouent de concert les promotions.

Les Français, mieux familiarisés avec les voyages au long cours, zappent d'une destination à l'autre sans renoncer à la part de découverte, de plaisir et de confort qu'ils attendent. Ainsi, René-Marc Chikli, président du Centre d'études des tour-opérateurs (CETO), représentant 80 % de la profession, remarque que "les clients qui ont étudié le budget d'un séjour au Maroc réservent sur la mer Rouge en Egypte", où les prix sont beaucoup moins élevés. "Entre Maurice et Bali, dit-il, c'est Bali qui l'emportera, y compris dans la catégorie supérieure. L'attention aux prix est très sensible", insiste-t-il. Ce qui explique que l'Europe soit plébiscitée et le succès des pays comme la Roumanie, la Bulgarie, l'Ukraine, le Monténégro, qui s'ouvrent au tourisme.

De même, le moindre attrait pour les long-courriers, sur lesquels la surcharge de carburant vient plomber les prix de l'aérien, s'explique par la baisse du pouvoir d'achat. C'est le cas des Antilles et plus largement des Caraïbes, ou encore de l'Asie. Les Etats-Unis, qui ont le vent en poupe, tirent leur épingle du jeu grâce au taux de change euro-dollar très favorable. Les taxes d'aéroport et la surcharge carburant y sont du même niveau que le prix du billet d'avion hors taxes en basse saison, qui n'a quasiment pas bougé depuis plus de vingt ans, grâce à la concurrence que se livrent les compagnies sur l'Atlantique nord. Le coût de la vie sur place et les achats (hi-fi, habillement... très bon marché) compensent aujourd'hui ce surcoût.

Autre destination en pointe, l'Amérique latine, vers laquelle les tarifs aériens ont tendance à baisser. Notamment le Brésil, avec les vols directs sur les plages du Nordeste. Ou encore l'Argentine, qui attire de plus en plus de Français avec un taux de change très favorable (1 euro = 4,46 pesos) : deux pays très présents avec de somptueux stands sur le Salon Top Resa. En Argentine, la mise en lumière de régions encore peu visitées, celles de Salta, Mendoza, la Route 40, qui longe la cordillère des Andes, et l'ouverture au tourisme rural des grandes estancias (propriétés agricoles et d'élevage) de l'intérieur devraient encore doper la demande.

Dans ce contexte de course aux prix et de budget à tenir, l'option tourisme durable ne fait pas recette. "Ce que je constate, dit Jean-François Rial, PDG du groupe Voyageurs du monde (VDM), sur toutes nos marques (VDM, Terres d'aventures, Nomade, Comptoirs des voyages, Déserts), c'est que les clients sont globalement velléitaires mais ne passent pas à l'acte." En 2007-2008, VDM avait proposé à ses clients de s'acquitter volontairement d'une "compensation carbone" de 15 à 30 euros (pour 1 tonne de pétrole consommée sur moyen- courrier et jusqu'à 2 tonnes sur long-courrier). "Cela a été un échec total, avoue l'un des patrons les plus imaginatifs de la profession, à peine 1 % de nos clients ont répondu à l'appel." Du coup, chez VDM, cette "compensation carbone" est incluse dans la prestation, mais c'est le TO lui-même qui en assume le coût pour ses clients.

La position de M. Rial est tout aussi radicale sur le choix des hôtels. Il a refusé de faire une brochure "éco-lodges" comme il l'avait envisagé. "L'offre n'est pas claire, dit-il. Je ne sais pas ce qu'est un éco-lodge. Il n'y a aucune norme disant comment sont gérés l'eau, les déchets, l'énergie et les hommes. Les conditions de travail du personnel sont souvent inacceptables."

Une très timide pointe d'optimisme vient de l'étude Raffour. Aux questions sur l'environnement, les réponses fusent : dans les dix ans à venir, 46 % des clients au voyage seraient prêts à payer plus pour la protection de l'environnement. A terme, 73 % veulent privilégier les fournisseurs engagés dans cette politique ; 10 % envisagent de faire de la limitation de l'effet de serre une priorité ; 15 % veulent essayer ; 27 % disent peut-être ; 48 % absolument pas ! L'enjeu n'est pas gagné.






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