10/11/08

Mbuji Mayi : polémique autour d'un emprunt du gouvernement pour l'achat du charroi automobile

Kasaï Oriental | 11 Octobre 2008 à 10:04:25


L'assemblée provinciale a autorisé au gouverneur de contracter un crédit d'un million de USD auprès de la banque centrale du Congo pour l'achat du charroi automobile au profit du gouvernement provincial, de la Police Nationale Congolaise, et de l'armée. Du coup, des voix s'élèvent pour s'interroger sur la pertinence d'une telle autorisation face aux multiples défis sociaux, constate radiookapi.net

Le crédit est un emprunt consenti à la province par la BCC pour deux ans. Il sera remboursé avec un intérêt de 12%. La première échéance du paiement intervient en octobre 2009. Le ministre provincial du budget, qui s'exprimait devant les députés, a expliqué le bien-fondé de cette action : « Les itinérances doivent être suffisamment assurées. Et devant la menace de guerre vis-à-vis de tout notre pays par le rebelle Nkunda, le gouvernement provincial a estimé mettre quelques moyens à la disposition des services de sécurité pour répondre à toute éventualité. La troisième raison, c'est celle des engins de réhabilitation des voiries. »

Pour la population informée parles médias, l'urgence est ailleurs : « A Mbuji Mayi, nous connaissons un problème d'eau. Il n'y a pas d'eau potable. Aujourd'hui on achète des véhicules. Est-ce des véhicules de guerre ou des véhicules qu'on verra devant les débits de boisson ? »

A l'assemblée provinciale, les points de vue divergent. La commission de la bonne gouvernance se réserve de tout commentaire. En revanche, le groupe parlementaire politico administratif et judiciaire estime que la sécurité est plus que prioritaire : « Tu peux chercher à avoir de l'eau, mais s'il y a l'insécurité ici, nous allons tous fuir. Il faudrait peut-être que le gouvernement vienne devant l'assemblée avec la demande d'un emprunt qui va permettre de résoudre le problème de l'eau. »

En fin de compte, le gouverneur a reçu le quitus de procéder à cette démarche. Alphonse Ngoy Kasanji rassure que les questions sociales ne seront pas ignorées pour autant.







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Nomination du nouveau 1er ministre : à Kikwit on se réjouit, à Goma, on espère

RDC | 11 Octobre 2008 à 13:24:34


À Kikwit, c'est la fête dans certaines artères de la ville. Pour certains, les choses vont marcher cette fois-ci. Ils félicitent le chef d'Etat pour le respect des accords avec le Palu, parti cher à Antoine Gizenga. Quant à la population de Goma, elle souhaite que Adolphe Muzito s'occupe surtout de la sécurité et du social, rapporte radiookapi.net

Selon la population de Kikwit, le président Joseph Kabila doit donner tous les moyens possibles au nouveau premier ministre, pour répondre aux besoins de peuple Congolais. Certains habitants s'expriment : « Nous avons évité le pire en respectant les accords. La primature est revenue au Palu. C'est bon, mais c'est une course en relais. C'est-à-dire que le premier a peut-être eu du retard, mais la personne à qui on a donné la barre doit tout faire pour gagner le pas, et diminuer le retard du premier. »

« Je vais demander au président de la République de revoir un peu la façon de travailler avec le nouveau premier ministre Adolphe Mozito. Il doit considérer ce qui a conduit le 1er ministre Antoine Gizenga à démissionner. »

« Ce qui est vrai, c'est que les institutions demeurent, les hommes passent. Le Congo attend quelque chose de mieux, qui que l'on mette comme 1er ministre, ou président. Nous avons une vision, et chaque personne doit au moins essayer d'amener quelque chose de mieux de lui-même pour que le Congo aille de l'avant. S'il y a des grèves, il y a des causes. Il faut s'attaquer aux causes, pour mettre un terme aux grèves »

« Nous demandons au nouveau premier ministre de prendre les choses en mains et de répondre aux besoins des Congolais. »

Quant à la population de Goma, elle souhaite que le nouveau 1er ministre s'occupe de deux problèmes majeurs, à savoir le social et surtout le problème sécuritaire, caractérisé par des affrontements récurrents entre groupes armés.

radiookapi.net a recueilli quelques réactions : « Nous demandons seulement qu'il puisse rétablir rapidement la paix sur toute l'étendue du pays, mais particulièrement au Nord et au Sud Kivu. Il doit mettre sur pied un gouvernement capable de mener aussi une forte diplomatie pour la résolution des questions des FDLR et du CNDP. »

« Nous pensons qu'il pourrait juguler l'insécurité à l'Est. Nous apprenons qu'il est économiste de formation. Nous attendons de lui qu'il relève un tant soit peu le social des Congolais, les salaires, etc. »

« Nous aimerions savoir quelles sont ses marges de manœuvre pour pouvoir en découdre avec la crise actuelle, parce qu'il hérite, entre autres, du dossier de la crise de l'Est, le dossier des problèmes sociaux qui se posent à l'Ouest et, en général, dans tout le pays. Quelles seront les garanties qui lui seront données par la présidence pour pouvoir réellement travailler en toute indépendance. Il me semble que la classe politique congolaise manque une approche commune même pour des problèmes essentiels de défense et de sécurité du pays. »








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Kinshasa : l'Observatoire des médias congolais invite les médias à plus de rigueur

RDC | 11 Octobre 2008 à 13:40:53


L'Omec demande aux journalistes de rejeter les messages de haine et de faire preuve de responsabilité et de rigueur dans la recherche, le traitement et la diffusion des informations. L'Observatoire des medias congolais rappelle aux journalistes que leur rôle premier est d'informer en toute vérité, rapporte radiookapi.net

Le Secrétaire exécutif de l'Omec, le professeur Bernard Munsoko, explique : « Le Congo est un pays multiple. Il faut éviter de diffuser des messages qui peuvent appeler à la haine. Il y a en ce moment un certain nombre de messages, des articles qu'on lit dans la presse écrite, des émissions de radio ou de télévision qui, en fait, incitent à la haine par rapport à la situation principalement à l'Est du pays. L'Omec recommande la recherche de la vérité. Et, la vérité se remarque par la relation exacte des faits qui sont avérés. Il ne faut pas les inventer. Quelle est la vérité dans ce qui se passe dans tel ou tel coin de la République. Donc, il faut faire en sorte que le public ne soit pas induit en erreur et qu'on pose le vrai discours. »






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MLC : « Il n'y a pas de solutions militaires au conflit de l'Est de la RDC »

RDC | 11 Octobre 2008 à 13:52:57


C'est l'avis du mouvement de libération du Congo publié samedi dans un communiqué à l'issue de la réunion de son comité exécutif national. Pour le parti de Jean Pierre Bemba, il faut privilégier la solution politique et diplomatique. Le MLC réitère son attachement à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la RDC. Il exprime en outre sa solidarité aux victimes de ces affrontements, rapporte radiookapi.net







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Kinshasa : Jean Ping doit rencontrer le chef de l'Etat et des membres de l'UE

RDC | 11 Octobre 2008 à 13:59:38


Toujours à propos de la situation dans l'Est du pays, Jean Ping, président de la commission de l'Union Africaine poursuit sa visite de 3 jours en RDC. Son agenda prévoit, ce samedi, des entretiens avec le chef de l'Etat, et également avec les membres de la commission de l'Union Européenne. Son arrivée, a-t-il déclaré, est lié a la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est du pays, rapporte radiookapi.net







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Can-Mondial 2010: La Léopards sont out .Malawi 2 RD Congo 1

Kinshasa | Sport | 11 Octobre 2008 à 16:24:50


C'est terminé la RDC ne sera présente ni à la Can ni au mondial 2010.L'aventure des Léopards foot masculins seniors s'est arrêté ce samedi 11 octobre 2010 au Kamuzu Stadium de Blantyre. Les Léopards ont perdu sur le score de 1 but contre 2.

Trésor Lualua a ouvert le score à la 12e minute d'une splendide frappe de près de 30 mètres après une belle course.Mbokani a mis un deuxième ballon au fond de filet ,But refusé pour un prétendu hors-jeu.
Apres avoir mené quelques bonnes actions avec Mbayo Kibemba Mputu et Lualua, la RDC va baisser pavillon pour laisser les Malawites prendre le contrôle de jeu jusqu'à la fin de la première minute.
La domination des Flames va se poursuive en seconde mi-temps.
Et cela malgré le remplacement de Mbokani pas très en forme par Lelo Mbele.
Les Flames vont profiter de la fébrilité de la défense congolaise,
Larrys Mabiala qui accompagne l'avant centre Esau Kanyenda vers l'axe de la défense. Celui-ci sert Russel Mwafulira qui égalise à la 55e minute.
Désormais, les Flames du Malawi dominent le milieu du terrain jusqu'à la 82e minute.
Le même Russel sur un jeu rapide hérite d'un ballon que le montant gauche de Kidiaba a renvoyé à la suite d'une remise en touche et inscrit le deuxième but, synonyme de qualification pour ce petit pays mais grande équipe.
Les Léopards ont été physiquement absents pendant 3 quarts d'heure du match.
Ils terminent ce championnat avec 9 points en 3e position et ne peuvent pas se placer parmi les meilleurs deuxièmes.
Le Malawi par cette victoire termine à la deuxième place avec 12 points,l'Egypte gardera la première place avec au moins 12 points sinon 15.Le Djibouti en attendant le match contre l'Egypte a 0 point.
Ainsi le coach Patrice Neveu et tous les responsables que ce soit de la fécofa ,du ministère de sport et du pays n'ont pas réussi à qualifier l'équipe nationale .Pour la deuxième fois consécutive,la RDC sera absente aux grands rendez-vous du football africain.
Le comité Constant Omari a manifesté ses propres limites après avoir bénéficié des fruits du bon travail du défunt Kurara Mpova Baudouin artisan du succès de Mazembe en ligue des champions en 2001 et 2002.Les Léopards en 2002 au Mali c'était Kurara Mpova.Son décès fin decembre 2003 a produit les Léopards de Consatnt Omari eliminés au premier tour 2004 avec 0 point lors de Tunisie 2004.

Par Okapi sport







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Entreprises : ces secrets qu'on a trouvés dans les poubelles

Dans des bennes parisiennes, nous avons trouvé des documents plutôt confidentiels. Récit nauséabond, mais instructif.

Fouille des poubelles (Quentin Girard/Rue89)

Il y a deux types de journalistes. Jeudi après-midi, rue Sébastien-Bottin, l'évidence saute aux yeux. Sur un trottoir, ils sont une vingtaine agglutinés devant la maison d'édition Gallimard, à attendre le nouveau prix Nobel de littérature, J.M.G. Le Clézio. Sur l'autre, deux jeunes fouillent les poubelles. Nous.

Pourquoi cette expédition ? Pour la bonne cause. Les escrocs aiment vos ordures : chaque année, des tonnes de papiers importants sont jetées sans précautions, comme le montre une étude récente du Credoc.

Intrigués, nous avons passé un après-midi à fouiller les poubelles du VIIe arrondissement de Paris. Le résultat est édifiant.

Journaliste d'investigation en plein boulot (Marina Bellot)Il est 15 heures, les bennes sont encore rares dans le VIIe arrondissement. Heureusement, l'hôtel Montalembert aime les sortir en avance– et bien pleines. C'est notre première fois, et comme pour toute première fois, nous sommes un peu maladroits.

Trop timides, peut-être, pour plonger le bras jusqu'au fond. Le faire devant un public nombreux et amusé freine nos ardeurs. Une brosse-à-dents, un paquet de gâteaux apéritif entamé, des collants effilés... « Les bas de la baronne ! », commente un vieux monsieur taquin. La fouille est décevante.

Dans une petite poubelle noire, notre premier trésor

Un peu déconfits, nous poursuivons notre route. Plus l'heure tourne, plus les poubelles fleurissent le long des trottoirs. Et c'est rue de l'Université que nous découvrons les premiers trésors, dans une petite poubelle noire -mais l'on comprend vite qu'il ne faut pas s'arrêter au physique.

A l'intérieur, les comptes « consolidés » -comme l'indique une annotation manuscrite- d'une entreprise tchèque sont enfouis sous un monceau de papiers. Un nombre à six chiffres. Première preuve qu'il n'y a pas que sur Internet que l'on peut voler des données aux entreprises : les bonnes vieilles méthodes font encore recette.

Un jeu d'enfant, qui transforme chaque poubelle en une nouvelle conquête vers laquelle nous nous pressons avidement. Souvent, l'odeur est tellement forte que nous rechignons à mettre la tête. Les Parisiens ne sont pas encore des professionnels du tri : entre deux couches de papiers, il y a parfois la mauvaise surprise d'une couche… usagée.

Mais la diversité des informations à récolter mérite bien de se salir un peu. Voici ce que nous avons trouvé :

► Un relevé de compte bancaire complet

Document trouvé dans des poubelles à Paris (Q. Girard et M. Bellot).

► Diverses factures de téléphone
► Des chèques-cadeaux d'une entreprise de vente par correspondance
► Des résultats d'analyses sanguines (parfait si la personne est célèbre)

Document trouvé dans des poubelles à Paris (Q. Girard et M. Bellot).

► Le devis d'un garage (parfait s'il s'agit du scooter de Jean Sarkozy)

Document trouvé dans des poubelles à Paris (Q. Girard et M. Bellot).

► Les photos de la prochaine campagne de publicité d'un grand magasin parisien

Document trouvé dans des poubelles à Paris (Q. Girard et M. Bellot).

La pêche est particulièrement fructueuse devant les locaux de l'administration de Sciences Po : divers brouillons d'exposés et autres rapports de stage, mais surtout, des emails de la direction et un « dossier social étudiant » du Crous -nom, numéro de téléphone, adresse, numéro INE, montant de la bourse… tout y est.

Document trouvé dans des poubelles à Paris (Q. Girard et M. Bellot).

Une fouille minutieuse interrompue par un personnel surpris -la seule manifestation d'inquiétude dont nous ayons été témoins, dans un océan d'indifférence ou de sourires amusés.

A la fin de la journée, nous pourrions imaginer voler l'identité d'une des personnes habitant ou travaillant dans les immeubles dont nous avons fait les poubelles. Nom, date et lieu de naissance : assez pour faire une demande à sa mairie de naissance afin d'obtenir un acte de naissance authentique.

Resterait ensuite à déclarer la perte de ses papiers dans un commissariat de police, afin de faire établir de nouveaux documents. Pas sûr cependant que les services de l'Etat se laisseraient berner : notre nouvelle identité ne sentirait pas la rose… (Nous avons trouvé la chute de cet article dans l'une des poubelles visitées.)

Marina Bellot et Quentin Girard

Photos : journalistes d'investigation en plein boulot et documents retrouvés dans les poubelles visitées (Marina Bellot et Quentin Girard).







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Why are John McCain's ADS on this Black Man's Blog? Where are the Obama ADS?

by: aappundit

Sat Oct 11, 2008 at 15:22:39 PM EDT


OK,

Can someone tell me why are John McCain ads are on my blog? Yes, I understand I have google adsense on my blog. But why am I getting so many John McCain ads on my blog?  I found at least one person with the same concern. Yes, blogger Ryan Barrett wrote an open letter to Google adsense some time ago, highlighting what she believes, talking politics with Google Adsense doesn't make sense. I'm not sure if i agree totally with her, but here is what she wrote earlier this summer:

Dear Google Adsense,

What are you trying to do to me? Isn't your service called Google Adsense? Aren't you supposed to "match ads to [my] site's content… ads so well-matched, in fact, that [my] readers will actually find them useful"? You do a marginal job at best, and when it really counts you fail miserably. READ More HERE

AAPP: interesting points Ryan. I wonder if anyone else has thoughts on this issue.

 






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Barack Obama's name was misspelled on absentee ballot.

by: aappundit

Sat Oct 11, 2008 at 14:34:30 PM EDT


Barack Obama's name was misspelled on the Rensselaer County absentee ballot.

                                Rensselaer County ballot

As reported by the timesunion.com "It could have been Ovama or Ofama. Or even Olama." But with one "s" the Rensselaer County Board of Elections turned a single wrong letter into a national embarrassment Friday.

Democratic presidential candidate Barack Obama's last name is spelled "Osama" on some 300 absentee ballots mailed out this week to voters in Rensselaer County hilltowns.

Is it a Freudian slip, intentional gaffe or a mistake? Voters are sure to have opinions, and one politician pointed out that the letters "s" and "b" are not exactly keyboard neighbors.

"Of all the letters to hit by mistake," County Democratic Chairman Tom Wade said. "Unfortunately it is a mistake which negatively impacts our Democratic candidate for president."

The typo was first reported Friday on timesunion.com, and quickly grabbed national attention.







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Immanuel Wallerstein, chercheur au département de sociologie de l'université de Yale, ex-président de l'Association internationale de sociologie

"Le capitalisme touche à sa fin"

Signataire du manifeste du Forum social de Porto Alegre ("Douze propositions pour un autre monde possible"), en 2005, vous êtes considéré comme l'un des inspirateurs du mouvement altermondialiste. Vous avez fondé et dirigé le Centre Fernand-Braudel pour l'étude de l'économie des systèmes historiques et des civilisations de l'université de l'Etat de New York, à Binghamton. Comment replacez-vous la crise économique et financière actuelle dans le "temps long" de l'histoire du capitalisme ?

Immanuel Wallerstein : Fernand Braudel (1902-1985) distinguait le temps de la "longue durée", qui voit se succéder dans l'histoire humaine des systèmes régissant les rapports de l'homme à son environnement matériel, et, à l'intérieur de ces phases, le temps des cycles longs conjoncturels, décrits par des économistes comme Nicolas Kondratieff (1982-1930) ou Joseph Schumpeter (1883-1950). Nous sommes aujourd'hui clairement dans une phase B d'un cycle de Kondratieff qui a commencé il y a trente à trente-cinq ans, après une phase A qui a été la plus longue (de 1945 à 1975) des cinq cents ans d'histoire du système capitaliste.

Dans une phase A, le profit est généré par la production matérielle, industrielle ou autre ; dans une phase B, le capitalisme doit, pour continuer à générer du profit, se financialiser et se réfugier dans la spéculation. Depuis plus de trente ans, les entreprises, les États et les ménages s'endettent, massivement. Nous sommes aujourd'hui dans la dernière partie d'une phase B de Kondratieff, lorsque le déclin virtuel devient réel, et que les bulles explosent les unes après les autres : les faillites se multiplient, la concentration du capital augmente, le chômage progresse, et l'économie connaît une situation de déflation réelle.

Mais, aujourd'hui, ce moment du cycle conjoncturel coïncide avec, et par conséquent aggrave, une période de transition entre deux systèmes de longue durée. Je pense en effet que nous sommes entrés depuis trente ans dans la phase terminale du système capitaliste. Ce qui différencie fondamentalement cette phase de la succession ininterrompue des cycles conjoncturels antérieurs, c'est que le capitalisme ne parvient plus à "faire système", au sens où l'entend le physicien et chimiste Ilya Prigogine (1917-2003) : quand un système, biologique, chimique ou social, dévie trop et trop souvent de sa situation de stabilité, il ne parvient plus à retrouver l'équilibre, et l'on assiste alors à une bifurcation.

La situation devient chaotique, incontrôlable pour les forces qui la dominaient jusqu'alors, et l'on voit émerger une lutte, non plus entre les tenants et les adversaires du système, mais entre tous les acteurs pour déterminer ce qui va le remplacer. Je réserve l'usage du mot "crise" à ce type de période. Eh bien, nous sommes en crise. Le capitalisme touche à sa fin.

Pourquoi ne s'agirait-il pas plutôt d'une nouvelle mutation du capitalisme, qui a déjà connu, après tout, le passage du capitalisme marchand au capitalisme industriel, puis du capitalisme industriel au capitalisme financier ?

Le capitalisme est omnivore, il capte le profit là où il est le plus important à un moment donné ; il ne se contente pas de petits profits marginaux ; au contraire, il les maximise en constituant des monopoles - il a encore essayé de le faire dernièrement dans les biotechnologies et les technologies de l'information. Mais je pense que les possibilités d'accumulation réelle du système ont atteint leurs limites. Le capitalisme, depuis sa naissance dans la seconde moitié du XVIe siècle, se nourrit du différentiel de richesse entre un centre, où convergent les profits, et des périphéries (pas forcément géographiques) de plus en plus appauvries.

A cet égard, le rattrapage économique de l'Asie de l'Est, de l'Inde, de l'Amérique latine, constitue un défi insurmontable pour "l'économie-monde" créée par l'Occident, qui ne parvient plus à contrôler les coûts de l'accumulation. Les trois courbes mondiales des prix de la main-d'œuvre, des matières premières et des impôts sont partout en forte hausse depuis des décennies. La courte période néolibérale qui est en train de s'achever n'a inversé que provisoirement la tendance : à la fin des années 1990, ces coûts étaient certes moins élevés qu'en 1970, mais ils étaient bien plus importants qu'en 1945. En fait, la dernière période d'accumulation réelle - les "trente glorieuses" - n'a été possible que parce que les États keynésiens ont mis leurs forces au service du capital. Mais, là encore, la limite a été atteinte !

Y a-t-il des précédents à la phase actuelle, telle que vous la décrivez ?

Il y en a eu beaucoup dans l'histoire de l'humanité, contrairement à ce que renvoie la représentation, forgée au milieu du XIXe siècle, d'un progrès continu et inévitable, y compris dans sa version marxiste. Je préfère me cantonner à la thèse de la possibilité du progrès, et non à son inéluctabilité. Certes, le capitalisme est le système qui a su produire, de façon extraordinaire et remarquable, le plus de biens et de richesses. Mais il faut aussi regarder la somme des pertes - pour l'environnement, pour les sociétés - qu'il a engendrées. Le seul bien, c'est celui qui permet d'obtenir pour le plus grand nombre une vie rationnelle et intelligente.

Cela dit, la crise la plus récente similaire à celle d'aujourd'hui est l'effondrement du système féodal en Europe, entre les milieux du XVe et du XVIe siècle, et son remplacement par le système capitaliste. Cette période, qui culmine avec les guerres de religion, voit s'effondrer l'emprise des autorités royales, seigneuriales et religieuses sur les plus riches communautés paysannes et sur les villes. C'est là que se construisent, par tâtonnements successifs et de façon inconsciente, des solutions inattendues dont le succès finira par "faire système" en s'étendant peu à peu, sous la forme du capitalisme.

Combien de temps la transition actuelle devrait-elle durer, et sur quoi pourrait-elle déboucher ?

La période de destruction de valeur qui clôt la phase B d'un cycle Kondratieff dure généralement de deux à cinq ans avant que les conditions d'entrée dans une phase A, lorsqu'un profit réel peut de nouveau être tiré de nouvelles productions matérielles décrites par Schumpeter, sont réunies. Mais le fait que cette phase corresponde actuellement à une crise de système nous a fait entrer dans une période de chaos politique durant laquelle les acteurs dominants, à la tête des entreprises et des États occidentaux, vont faire tout ce qu'il est techniquement possible pour retrouver l'équilibre, mais il est fort probable qu'ils n'y parviendront pas.

Les plus intelligents, eux, ont déjà compris qu'il fallait mettre en place quelque chose d'entièrement nouveau. Mais de multiples acteurs agissent déjà, de façon désordonnée et inconsciente, pour faire émerger de nouvelles solutions, sans que l'on sache encore quel système sortira de ces tâtonnements.

Nous sommes dans une période, assez rare, où la crise et l'impuissance des puissants laissent une place au libre arbitre de chacun : il existe aujourd'hui un laps de temps pendant lequel nous avons chacun la possibilité d'influencer l'avenir par notre action individuelle. Mais comme cet avenir sera la somme du nombre incalculable de ces actions, il est absolument impossible de prévoir quel modèle s'imposera finalement. Dans dix ans, on y verra peut-être plus clair ; dans trente ou quarante ans, un nouveau système aura émergé. Je crois qu'il est tout aussi possible de voir s'installer un système d'exploitation hélas encore plus violent que le capitalisme, que de voir au contraire se mettre en place un modèle plus égalitaire et redistributif.

Les mutations antérieures du capitalisme ont souvent débouché sur un déplacement du centre de "l'économie-monde", par exemple depuis le Bassin méditerranéen vers la côte Atlantique de l'Europe, puis vers celle des États-Unis ? Le système à venir sera-t-il centré sur la Chine ?

La crise que nous vivons correspond aussi à la fin d'un cycle politique, celui de l'hégémonie américaine, entamée également dans les années 1970. Les États-Unis resteront un acteur important, mais ils ne pourront plus jamais reconquérir leur position dominante face à la multiplication des centres de pouvoir, avec l'Europe occidentale, la Chine, le Brésil, l'Inde. Un nouveau pouvoir hégémonique, si l'on s'en réfère au temps long braudélien, peut mettre encore cinquante ans pour s'imposer. Mais j'ignore lequel.

En attendant, les conséquences politiques de la crise actuelle seront énormes, dans la mesure où les maîtres du système vont tenter de trouver des boucs émissaires à l'effondrement de leur hégémonie. Je pense que la moitié du peuple américain n'acceptera pas ce qui est en train de se passer. Les conflits internes vont donc s'exacerber aux États-Unis, qui sont en passe de devenir le pays du monde le plus instable politiquement. Et n'oubliez pas que nous, les Américains, nous sommes tous armés...

Propos recueillis par Antoine Reverchon







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John McCain hué par ses partisans pour avoir défendu Barack Obama


 

John McCain a été sifflé vendredi soir par une partie de ses propres partisans pour avoir pris la défense de son rival démocrate, Barack Obama, lors d'un meeting de campagne, vendredi 10 octobre. Le candidat républicain, dont la campagne était devenue de plus en plus agressives ces derniers temps, s'est retrouvé à défendre son adversaire démocrate devant les attaques des militants républicains réunis à Lakeville, dans le Minnesota.

A un de ses partisans, préoccupé de son avenir dans un pays susceptible d'être gouverné par quelqu'un ayant côtoyé le terroriste William Ayers, John McCain a expliqué que Barack Obama "est une personne bien, une personne dont vous ne devez pas avoir peur si elle devient président des Etats-Unis. Bien sûr, je ne serais pas en course si je ne pensais pas être un bien meilleur président que lui". Cette sortie a provoqué quelques remous dans le public, habitué à des discours bien plus offensifs.

Puis une femme du public a interpellé le candidat en expliquant qu'elle ne faisait pas confiance à Obama parce qu'elle "avait lu des choses sur lui". "C'est un Arabe", a-t-elle expliqué. McCain lui a alors répondu sèchement, en lui coupant la parole : "Non madame. C'est un père de famille décent, un citoyen avec lequel j'ai des désaccords sur des questions fondamentales (...) Nous voulons nous battre et je veux me battre, mais nous serons respectueux". "J'admire le sénateur Obama et ses réalisations", a-t-il ajouté alors que des sifflets s'élevaient du gymnase de cette banlieue de Minneapolis où avait lieu le meeting. Reste maintenant à savoir, à moins d'un mois du scrutin, s'il s'agit d'une nouvelle stratégie adoptée par la campagne du sénateur de l'Arizona, après des semaine d'attaques sous la ceinture et de dénigrement systématique.

 







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Du krach boursier à l'économie réelle, les mécanismes de la contagion

Si spectaculaire soit-elle, la débâcle boursière, dont les gouvernements et les grandes banques centrales peinent à venir à bout, n'est que la partie émergée d'une crise en train de se propager à l'économie réelle. Une spirale baissière et récessive s'est enclenchée. Les marchés anticipent une chute des profits des entreprises, qui font face à des perspectives d'activité dégradées. Ils vendent leurs titres. Les entreprises ne peuvent plus se financer sur les marchés actions, et elles commencent à être confrontées au resserrement du crédit. Certaines d'entre elles, notamment les PME, ne s'en relèveront pas. Partout, les perspectives d'embauche se détériorent, le chômage s'accroît, les revenus diminuent. Comme toujours en pareilles circonstances, ce sont les plus vulnérables parmi les entreprises et les ménages qui seront les premiers touchés.

C'est la prochaine étape de la crise : d'ici à Noël, les hedge funds, pressés par leurs clients (individus, entreprises, banques, etc.) de demandes de remboursement, vont vendre près de 600 milliards de dollars d'actifs, selon Patrick Artus, directeur des études économiques de Natixis. Ces fonds spéculatifs, au nombre de 10 000, gèrent 2 100 milliards de dollars d'épargne et disposent au total de plus de 6 000 milliards de dollars d'actifs. Ils peuvent donc aussi puiser dans leurs réserves pour répondre aux exigences de leurs clients. Ces derniers doivent prévenir à l'avance, entre un mois et demi et trois mois, les hedge funds quand ils désirent être remboursés. La prochaine fenêtre de tir est le 31 décembre. La perspective de ventes d'une telle ampleur augure mal d'un possible retournement à la hausse des marchés d'ici à la fin de l'année.

Des "effets de richesse" négatifs sur les entreprises

Quand les établissements financiers, les grandes entreprises ou les PME voient leurs actifs se déprécier de 25 % en un mois - ce qui a été le cas, selon Xavier Timbeau, chercheur à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), sur la place de Paris -, ils font face à des pertes potentielles considérables et à un choc "non encaissable sur leurs bilans". Ils doivent donc réduire la voilure, ce qui amplifie la dégradation des perspectives d'activité, et vendre, ce qui accroît la panique des marchés. Les prix baissant, un nombre croissant d'acteurs est acculé à la vente, et la spirale négative s'auto-entretient. Les entreprises dépensent moins. Redoutant une chute de leurs profits, elles diffèrent ou renoncent à leurs projets d'investissement, réduisent leurs coûts et revoient à la baisse leurs perspectives d'embauche, quand elles ne licencient pas et mettent la clé sous la porte. En France, par exemple, dans le secteur de la construction, où les entreprises s'étaient habituées à une croissance forte, les faillites ont augmenté de 35 % au cours des sept premiers mois de 2008 par rapport à la même période de 2007. Et la Coface, spécialisée dans l'assurance-crédit, fait état d'une hausse de 15 % en un an des faillites des très petites entreprises.

Des coûts de financement en hausse et le resserrement du crédit

Dans un tel environnement, les emprunteurs - ménages ou entreprises - voient leurs primes de risque et leur endettement augmenter sensiblement, analyse Patrick Artus, directeur des études économiques de Natixis. Trouver des sources de financement est en effet plus difficile et coûte plus cher. Face à l'augmentation probable des taux de défaut, les banques doivent accroître leurs fonds propres et, par voie de conséquence, elles prêtent moins. "Aux Etats-Unis, indique Evariste Lefeuvre (Natixis), le taux de défaut des ménages sur les crédits immobiliers atteint 6,5 %, ce qui représente plus de 300 milliards de dollars de pertes pour les banques de détail. La situation n'est pas comparable en Europe où les taux de défaut sont beaucoup plus faibles (0,4 % en Espagne, 0,5 % en Allemagne)."

Le resserrement du crédit, annoncé depuis plusieurs mois dans les enquêtes des banques centrales, est en train de devenir une réalité. Les prêts aux entreprises avaient augmenté de 13 % en Europe et de 15 % aux Etats-Unis en juillet (par rapport à juillet 2007). "Au mois d'août, cette progression s'est brutalement interrompue, et septembre devrait être pire", souligne M. Artus. Ce phénomène de "credit crunch" est, dit-il, "d'autant plus douloureux quand les taux d'autofinancement des entreprises sont faibles, ce qui est le cas en Espagne et en France". Les plus vulnérables y laisseront des plumes. "Une PME qui a une trésorerie équilibrée sur l'année, mais qui a besoin d'aide pour financer son activité risque, dans un tel contexte, de voir sa banque lui refuser sa ligne de crédit", explique M. Timbeau. Le même mécanisme, ajoute le chercheur de l'OFCE, peut jouer du côté des ménages, qui, s'ils sont à découvert, risquent de se trouver devant un banquier qui leur dira de vendre la voiture ou l'appartement acheté à crédit ou qui leur refusera un prêt immobilier...

Des pans d'activité fragilisés et des marchés du travail dégradés

La crise immobilière n'en finit pas de sévir aux Etats-Unis où, selon Natixis, il n'y aura pas de stabilisation du marché avant le second semestre de 2009. L'Espagne, l'Irlande et, depuis peu, la France sont également sévèrement touchées. Or, dans l'Hexagone, ce secteur avait été très créateur d'emplois ces dernières années. Les difficultés à venir des PME joueront aussi dans le sens d'une détérioration du marché du travail. Incertains de l'avenir, les ménages, dont la consommation est directement corrélée au taux de chômage, vont se serrer la ceinture : ils anticipent logiquement une diminution de leurs revenus. Et ceux qui ont de l'épargne subissent le même effet que les entreprises : la dépréciation de leurs actifs entraîne un appauvrissement qui n'incite pas à faire des projets.

"La crise actuelle sera coûteuse en dette et en croissance. Elle s'annonce plus longue qu'une crise classique", ajoute M. Lefeuvre. Le seul moyen d'éviter semblable scénario est que la puissance publique "garantisse le passif des banques de détail", analyse M. Artus. "C'est ce qu'ont fait les Irlandais et ce vers quoi s'oriente le Royaume-Uni. Et c'est aussi ce que devrait faire la France." Faute de quoi, la crise s'éternisera.

Claire Guélaud






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Le summum de l'imposture

Il est terrifiant de voir l'administration Bush et les membres du G 7 s'entêter à qualifier la crise actuelle de crise de liquidités alors que la liquidité n'est en rien à la source des tourmentes du système financier. Nos équipes gouvernementales se rendent-elles seulement compte des enjeux ? Elles semblent être dans une posture incompréhensible de déni, incapables d'appliquer les bons remèdes...En conséquence, elles agissent comme si plus de liquidités allait restaurer la confiance dans les marchés. Or, cette crise est une crise de solvabilité, non une crise de liquidités et c'est pourtant fort simple : les mauvaises pommes pourrissent toutes les autres pommes du panier !

Etre illiquide signifie avoir des actifs douteux. Or, les banques ne sont pas en mauvaise posture du fait de leurs avoirs toxiques, elles le sont car elles n'ont plus de capital...Si vous êtes propriétaire d'une maison estimée 1 million d'Euros et libre de toute créance, vous serez très embêté de recevoir une facture imprévue de 50'000 Euros mais ne serez pas insolvable pour autant. Effectivement, vous pourrez vendre votre maison, en acheter une autre moins chère et ainsi payer votre facture. Cependant, si vous disposez d'un crédit immobilier de 900'000 Euros et que le marché perd 20%, vous êtes de toute façon insolvable – même sans facture à payer – car vos dettes excèdent vos actifs. Quoiqu'il arrive, vous ne pourrez plus payer aucune facture.

Eu égard aux pertes phénoménales des banques, certaines d'entre elles ne sont plus solvables et, comme nul ne sait quelle banque pourra payer ses dettes et quelle autre en sera incapable, personne ne se risque plus à prêter de peur de ne pas être remboursé. Il convient donc d'injecter du capital dans toutes les banques : les établissements insolvables seront sauvés et les établissements solvables n'en seront que plus forts. La confiance sera ainsi rétablie car les banques ne se suspecteront plus l'une l'autre d'être insolvable et les opérations de prêts / emprunts entre banques reprendront...

Effectivement, la confiance est à la base du système et la crise actuelle est amplifiée par un manque total de confiance des Américains en l'administration Bush : l'indice Dow Jones perd 500 points dès que leur Président s'exprime ! De fait, Bush & Co. qui ont échoué misérablement sont sur le point de ruiner leur pays après une série de fiascos retentissants en politique étrangère. Le plan Paulson se révèle ainsi un échec total et, moins de dix jours après son adoption, le Dow Jones a perdu 2'400 points !

Halloween approche à grands pas et les masques qui nous feront le plus peur cette année seront ceux de Paulson et de Bernanke ! Le 20 Janvier 2009, date de l'investiture du nouveau Président des Etats-Unis, sera un jour providentiel...à moins que les compères Bush-Cheney n'aient la bonne idée de démissionner au soir du 5 Novembre ! Bush, Paulson, Bernanke, Wall Street ont plaidé à l'unisson pour la mise en place de ce plan car « quelque chose devait être fait », même si ce quelque chose ne réglait pas le problème à la racine...Pire encore : Ils savaient pertinemment que ce quelque chose ne fonctionnerait pas.

Un temps précieux a été perdu car l'horloge, elle, continue son tic-tac.







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La crise mondiale ou la victoire française !

Voilà, il y a encore deux ans, comment un journal économique anglosaxon spécialisé, le bien nommé, The Economist, présentait la France face au futur de son développement économique. Je dois dire que j'ai de mon propre fait, fait rajouter la hache pour refléter plus réellement, ce que pensaient les rosbeefs de l'avenir promis à la France.

Si vous demandiez à un trader de donner son sentiment sur les banques françaises, son mot juste aurait été "ringardes" ! Les warrants, trackers ... (produits dérivés) ; il sont nullissimes, on ne fait jamais sa quotité, faudrait être maso pour y souscrire !". Bref pour les anglosaxons nous étions des gros beaufs sur le déclins. C'est pas totalement faux. Le monde financier anglosaxon est composé uniquement de banques d'affaires et les français n'ont que des banques de dépôt. Les anglosaxons investissent sur les marchés, tandis que les français placent dans des livrets d'épargne, les anglosaxons s'endettent et consomment, les français épargnent et se plaignent. Oui peut être ! Mais au moins nous, notre ringardise, nous a sauvée !

Ils sont Cigale nous sommes fourmis ; "La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue [...] La Fourmi n'est pas prêteuse : C'est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse." Jean de Lafontaine

Les banques françaises se portent très bien. Vous pouvez être rassurés !
Une seule donnée tant à le prouver. Le taux d'épargne des ménages en 2007 était de 15,8 %. A titre de comparaison en 2002 il était de 9,6% dans la zone euro, 2,4% aux Etats-Unis et 5,2% au Japon et 16,7% en France pour la même année (étude OCDE). Il y a une exception française dans l'épargne ??? C'est un peu trop simpliste ! La conception sociale du livret A, la gestion collective des placements financiers permettent d'expliquer le succès de l'épargne française. On peut peut être l'expliquer par une attitude défensive et une désaffection française pour le modèle libéral ; l'esprit français. Les banques françaises ont des ressources et profitent des opportunités. BNP Paribas s'est jeté sur une proie facile, Fortis, pour devenir la première banque de dépôt en Europe. Elles ont été plombées par leurs filiales d'investissement ; Caylon pour le Crédit agricole, Natixis et Nexity pour la Caisse d'épargne.

Alors oui j'entends les grognons et les experts qui me diront que la France est une économie mondialement imbriquée et par l'effet domino, par la contagion, elle encourt les mêmes risques que les autres économies. Alors oui certes nous allons perdre des points de croissance, nous stagnerons entre 0,9 à 1,1% cette année. En 2009 nous entrerons stagnerons 0 à 0,2%. Mais nous nous sommes habitués à une croissance faible. D'où vont tomber les autres, Etats-Unis, Angleterre et Espagne : 5% de haut. Leur chute sera plus violente ! Et si l'on regarde les déterminants de court terme de la croissance française ce nest sont pas catastrophique.
Le décevant G7 vient d'annoncer dans un acte, à visée symbolique, que le libéralisme avait atteint ses limites. Bienvenu dans l'ère de l'avênement mondial du modèle français, le socio-libéralisme !







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L'allégorie de la crise financière

En dialecte viennois, il est commun d'utiliser le mot « économie » pour parler d'un restaurant.

Imaginez que vous êtes avec des amis assis autour d'une table de bistro pour une bonne bière. Vous commandez les bouteilles. La commande arrive, on boit, on rit, on s'enivre, et au final, il ne reste plus que les capsules sur la table. Avec ces capsules, vous vous amusez à faire une construction comme un château de cartes. Vous ne savez plus exactement combien de capsules il y a, vous êtes joyeux, l'atmosphère enthousiaste du bar aidant. La construction de capsules, c'est le marché financier.

Vous avez l'impression de léviter dans une autre dimension, cela jusqu'à ce que soudain, quelqu'un donne un coup sur la table qui vous sort de votre transe ! Ce coup, c'est le facteur déclencheur. La construction de capsules s'effondre comme... un château de cartes, justement ! L'effondrement, c'est la crise. Les capsules sont retombées sur la table, il y en a de partout. C'est le chaos. Certaines sont tombées par terre et sont perdues. Il y a moins de capsules de bière sur la table au final que ce qu'il y avait au début. Cela s'appelle la récession. Il y a toujours eu moins de capsules de bières que ce que vous et vos amis pensiez. C'est l'effet de la bulle financière, le goût du malt en moins, qui éloigne de l'économie réelle, de la vraie valeur des actifs. Au final, vous remarquez, il reste dans tous les cas un certain goût amer !

Désormais, boire une bière assis au bistro en regardant les passants taciturnes déambuler n'aura plus jamais la même signification pour vous. Un simple geste, et tout s'écroule. Les lois physiques n'ont jamais été aussi vraies qu'aujourd'hui.






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La guerre aux portes de Goma

]Le coup est dur pour les forces armées congolaises:lla grande base militaire de Rumangabo, qui est aussi un centre de formation et de brassage à 50 km au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu, est tombée aux mains des forces du général Nkunda, le CNDP – Congrès national pour la défense du peuple. Comme ils l'avaient déjà fait à Muskake en décembre 2007, les rebelles se sont emparés d'une quantité considérable d'armements et de munitions et l'attaque a fait de nombreux morts et blessés dans les deux camps.
De violents affrontements se sont poursuivis dans d'autres localités du Nord-Kivu et, autour de la ville de Rutshuru, la situation des déplacés, dont le nombre total dépasse 1.200.000 personnes, est désespérée: les civils terrorisés dorment par terre, dans le froid et la pluie, et la plupart ont déjà été contraints de fuir à plusieurs reprises. Les humanitaires, dont les interventions sont gênées par les mouvements de troupes, craignent que n'éclatent des épidémies qui se solderaient par des hécatombes.
Le conflit qui, initialement, mettait aux prises les forces gouvernementales à un groupe armé qui avait refusé de rejoindre un processus de paix accepté par tous, risque de s'internationaliser: Kinshasa a saisi le Conseil de Sécurité de l'ONU, accusant Kigali d'avoir prêté main-forte aux hommes de Nkunda et de se préparer à attaquer la ville de Goma. L'ambassadeur congolais aux Nations unies a déclaré que c'étaient des forces rwandaises qui avaient attaqué Rumangabo (un camp qui se trouve sur la frontière entre les deux pays) et il a dénoncé une concentration de troupes à Gisenyi, la ville rwandaise jumelle de Goma.
Par téléphone, des ressortissants de la région nous ont assuré que l'état-major de l'armée rwandaise se trouverait à Gisenyi et que, par précaution, des banques locales auraient été momentanément transférées à Kigali. Les deux pays ont de bonnes raisons d'être en état d'alerte: si les dénonciations de l'implication rwandaise se multiplient du côté congolais, il est plus que probable aussi que des éléments hutus des FDLR (forces démocratiques pour la libération du Rwanda), combattants aguerris et désireux d'en découdre avec les troupes de Kagame, se trouvent aux côtés de certaines unités gouvernementales et occupent les positions reprises à Nkunda.
La chute de Rumangabo, les menaces qui pèsent sur Goma représentent un sérieux revers pour les forces gouvernementales qui par ailleurs avaient enregistré certains succès, réussissant à «coincer» les rebelles dans le Masisi, ce qui a peut-être décidé Kigali à intervenir pour alléger la pression sur son poulain.
Le revers est tout aussi cuisant pour les Casques bleus de la Monuc (Mission des Nations unies au Congo) qui, malgré le renforcement de leur mandat, n'ont pas réussi à empêcher la chute de Rumangabo ni à faire respecter les accords de désengagement. La colère monte parmi les troupes gouvernementales et leurs proches qui vivent dans des conditions déplorables, en contraste frappant avec les camps bien approvisionnés des soldats indiens et pakistanais. Des familles de militaires ont bloqué les convois de la Monuc, lançant des pierres sur les voitures, retardant d'autant l'accès aux zones de combat. L'armée reproche à la Monuc de l'obliger à reculer quand elle gagne du terrain et de laisser passer le CNDP lorsqu'il s'empare d'une position. Et la région répète le slogan «no Nkunda, no job>» – plus de travail si le problème Nkunda était réglé…
A Kinshasa, où la cote de Vital Kamerhe comme Premier Ministre potentiel ne cesse de monter, on redoute un scénario comparable à celui d'août 1998 où la rébellion lancée au Kivu s'était transformée en une guerre régionale, qui faillit démanteler le pays. Les dernières déclarations de Laurent NKunda à la RTBf, où il déclare combattre désormais pour la «libération totale> de tout le Congo annoncent d'ailleurs ce scénario catastrophe, confirmé par la reprise des troubles sur d'autres fronts: le Sud-Kivu et surtout l'Ituri, où des lieutenants de Nkunda auraient relancé les hostilités.
Malgré l'absence provisoire d'un Premier Ministre à Kinshasa, la situation n'est cependant pas comparable à celle qui régnait en 1998et les appels à la révolte n'ont pas été suivis: non seulement la population avide de paix exècre Nkunda, un chef de guerre qui a de nombreux crimes à son actif (massacres à Kisangani, viols à Bukavu, recrutement d'enfants soldats) mais la communauté internationale, qui a soutenu le processus de paix et les élections, est aujourd'hui, en principe, obligée de faire respecter l'autorité légitime.







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L'échec -aussi- de la communauté internationale

Un million deux cent mille réfugiés, plus qu'au Darfour et dans de pires conditions. Deux Etats en voie de reconstruction, le Rwanda et le Congo, sur le point de partir en guerre. Des milliards de dollars, consacrés au maintien de la paix, à la pacification, aux élections démocratiques, dépensés en vain. Tout cela à cause d'une équation mortelle qui s'est nouée au Kivu au lendemain du génocide rwandais et que la communauté internationale a contribué à poser, comme une bombe à retardement. Après que le régime Mobutu, sous la pression internationale, ait accepté d'héberger les auteurs du génocide et leurs suivants, le Rwanda se sentit en droit d'attaquer le Kivu et d'y poursuivre ses adversaires acharnés. Aujourd'hui, quelques milliers de combattants hutus sont toujours là, ils terrorisent les populations congolaises, exploitent les ressources, les exportent via le Rwanda et servent de justification à Laurent Nkunda, un chef tutsi qui… terrorise les populations congolaises, exploite les ressources, les exporte vers le Rwanda et crée une zone tampon sur la frontière… Pour tenter de briser ce cercle vicieux, les résolutions de l'ONU n'ont pas manqué, ni les Casques bleus aujourd'hui redéployés dans l'Est, ni les facilitateurs européens et américains, ni les humanitaires, et MM. Solana, De Gucht ou Ban Ki Moon ont fait connaître leur préoccupation. La seule chose qui manque, c'est la volonté de prendre le problème à bras de corps, de le résoudre une fois pour toutes: traquer les Hutus génocidaires et les envoyer chez eux ou ailleurs, neutraliser Nkunda, verrouiller la frontière, bloquer le commerce des minerais.
Qu'ils soient Indiens ou Pakistanais, les Casques bleus ne veulent prendre aucun risque s'agit-il vraiment des seules troupes disponibles Pourquoi l'Europe qui a financé les élections n'achève-t-elle pas le travail de pacification en envoyant une forte musclée et mandatée, comme naguère l'Opération Artemis dans l'Ituri? Le peuple du Kivu, chassé de ses terres est à nouveau en danger de mort (et fait quelquefois penser aux Palestiniens>: serait-il sacrifié, par qui et pourquoi? Qui ne dit mot (ou qui parle pour ne rien dire) consent, qui ne fait rien, (ou fait semblant de faire san réellement agir) est complice. Un jour, la communauté internationale devra rendre compte.







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Sarah Palin 'unlawfully abused power' in feud with state tooper, report finds

It started as a bitter family dispute over an ugly divorce and allegations ranging from illicit moose hunting to death threats in the small Alaskan town of Wasilla.

 
Sarah Palin found to have 'unlawfully abused power'
The report found that Mrs Palin violated a state ethics law prohibiting public officials from using office for personal benefit Photo: AP

But that feud exploded into the race for the White House after an independent investigator concluded that Sarah Palin, the Republican vice-presidential candidate, unlawfully abused her power as Alaska governor to push for her former brother-in-law to be sacked as a state trooper.

The politically-charged finding ensured that the so-called Troopergate controversy dominated political headlines barely three weeks before the Nov 4 presidential election.

The report found that Mrs Palin violated a state ethics law prohibiting public officials from using office for personal benefit - in this case, pursuing her family's grudge against Trooper Mike Wooten following his messy divorce from her sister Molly.

It also highlighted the unusually intense involvement of her husband Todd, a part-Eskimo champion snowmobile racer and self-styled First Dude, in state politics - a role that some critics say amounted to that of a "shadow governor".

Stephen Branchflower, a former prosecutor, was appointed by the Alaskan legislature to investigate Mrs Palin's firing of her public safety commissioner Walter Monegan in the summer.

Mr Monegan said he had come under intense pressure from the governor's husband and aides to dismiss Trooper Wooten, and believed his refusal to do so was the reason for his removal.

Mr Branchflower concluded that Gov Palin acted within her authority in dismissing Mr Monegan, who she said had disagreed with her on the budget. But the investigator also said that the Wooten stand-off was "likely a contributory factor".

Mrs Palin did not mention the report at a rally in Pennsylvania yesterday. But boarding her campaign bus, she said: "If you read the report, you will see that there was nothing unlawful or unethical about replacing a cabinet member. You got to read the report."

A campaign spokeswoman for Barack Obama declined to comment on the ethics report and the Democratic candidate did not raise the subject at his rallies.

The inquiry would have been barely noticed outside Alaska, America's largest but least-populous state, had Republican presidential nominee John McCain not shocked the political world by choosing the first-term governor as his White House running mate.

Her dramatic elevation to the national stage suddenly brought intense political scrutiny to the events that occurred in Wasilla, Alaska, a town of 9,000 people where Mrs Palin began her political career as mayor.

Her husband Todd led the campaign for Mr Wooten to be dismissed, saying that he feared for his family's security. The trooper strenuously denied allegations that he threatened to kill Mrs Palin's father during the divorce and child custody battle.

He had previously been suspended by Alaska police officials for five days for various infractions, including using a Taser on his step-son - on a low strength setting, and at the boy's request - and shooting a moose without a permit.

The role of Mr Palin, who unusually for a political spouse often sat in on his wife's meetings as governor and was also copied on in some official emails, came under close scrutiny from Mr Branchflower.

His report concluded that she knowingly "permitted Todd Palin to use the governor's office and the resources of the governor's office, including access to state employees, to continue to contact subordinate state employees in an effort to find some way to get Trooper Wooten fired."

Further, it said, she "knowingly permitted a situation to continue where impermissible pressure was placed on several subordinates in order to advance a personal agenda."

Long after the details are forgotten, Troopergate will be regarded as an insight into Mrs Palin's political style. Supporters will point to a strong leader who knows what is right and wrong; her critics will say it shows a politician with a small-town mentality who pursued grudges and vendettas and was overly reliant on her husband.

The role of Mr Palin, who has become a major attraction in his own right with the Republican faithful on the campaign trail, will be assessed in similar split fashion - either as a loyal husband and father defending his family, or as an interfering and intimidating presence at his wife's side.

Under Alaska law, the state's Personnel Board - which is conducting its own investigation - must now decide whether it also believes that Mrs Palin violated the ethics law. It can refer the matter to the state Senate president for disciplinary action and impose a fine of up to $5,000, but there will be no further action before the presidential poll.

The report inevitably became instant political fodder in the febrile atmosphere of the last month of the election campaign.

State senator Hollis French, a Democrat heading the bipartisan panel that appointed Mr Branchflower, had predicted that the investigation could deliver what is known in US politics as an "October surprise" - a potentially game-changing development ahead of the presidential election.

His comments fuelled claims by the McCain campaign that the investigation was a politically-motivated witchhunt - even though it was launched before the surprise pick of Mrs Palin for the national ticket.

The campaign released its own findings on Thursday, saying the Palins were justified in their actions because they were trying to protect their family from Mr Wooten who, they said, had made threats of violence.

Mrs Palin's spokeswoman Meg Stapleton emphasised that the report concluded that "the governor acted within her proper and lawful authority" in her treatment of Mr Monegan. She dismissed the abuse of power finding as "a tortured argument to find fault, without basis in law or fact".

Mrs Palin's personal lawyer, Thomas Van Flein, accused Mr Branchflower and Sen French of attempting to "smear the governor by innuendo".

But Mr Monegan also claimed vindication. "It sounds like they've validated my belief and opinions," he said.

Senate President Lyda Green, a strong critic of Mrs Palin within the state Republican party, said the report did not reflect well on the governor. "The problem with power is that people pay attention to it," she told the Anchorage Daily News. "And it's very easy to get beside yourself and use it in the wrong way. And we do have to leave personal business at home."

But another Republican legislator Bob Lynn criticised the findings. "She and Todd Palin were trying to defend their family," he said. "I think any normal person would do the same."

Gov Palin had initially agreed to co-operate fully with the investigation before her vice-presidential nomination, but she subsequently changed her mind and declined to give testimony. Several of her aides were served with subpoenas to force them to speak to Mr Branchflower.

In a separate development, the state has also been ordered to comply with a court order issued on Friday requiring Gov Palin and other officials to preserve all e-mails issued from private accounts that concern state affairs.

It has emerged that she used two Yahoo addresses to conduct gubernatorial business - a highly unusual arrangement - after one was recently hacked and details were posted on various websites.







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