11/1/08


Election 08, Republicans Speechless

by: aappundit

Sat Nov 01, 2008 at 17:02:11 PM EDT


Barack Obama is holding on to a solid lead in the polls. It looks like he is on his way towards capturing the U.S. presidency. This is an historic race that is leaving many Republicans speechless.

John McCain is struggling to defend states that George W. Bush won in 2004. Yes, It looks like John "Angry Man" McCain is about to lose the election, and Republicans are planning to vote for Obama in record numbers.

Corporate executives are also switching from the Republican campaign of John McCain to the Barack Obama campaign. Even former Reagan chief of staff Ken Duberstein told CNN's Fareed Zakaria this week he intends to vote for Democrat Barack Obama on Tuesday.

 

Duberstein is pulling for Obama.

 

Check this out, Duberstein said he was influenced by another prominent Reagan official - Colin Powell - in his decision."Well let's put it this way - I think Colin Powell's decision is in fact the good housekeeping seal of approval on Barack Obama."Powell served as national security advisor to Reagan during Duberstein's tenure as chief of staff. Read More HERE

Check out the JED Reports' list of Republicans who have jumped ship against John McCain - more HERE

 

aappundit :: Election 08, Republicans Speechless





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Comment On Dit, 'Prank Call'?

OCALA, Fla. – Gov. Sarah Palin has been punk'd.

A pair of Canadian comedians, notorious for pranking politicians and heads of state, reached Ms. Palin on Saturday and pretended to be French President Nicolas Sarkozy.

According to an audio recording, a press aide handed the phone to Ms. Palin, who enthusiastically greeted the fake Sarkozy, "It's so good to hear you, thank you for calling us." She added, "We have such great respect for you, John McCain and I. We love you!"

Speaking in an exaggerated French accent, the fake Sarkozy asked Ms. Palin about the state of the race, dropped names of nonexistent Canadian officials, frequently interrupted her mid-sentence and told her he saw her as president one day.

"Maybe in eight years," Ms. Palin said.

The duo, Sebastien Trudel and Marc-Antoine Audette, have pulled similar pranks on Mick Jagger, Bill Gates and French president Jacques Chirac.

At one point, he said that he shared her interest in hunting.

"Oh, very good, we should go hunting together," Ms. Palin said.

He replied: "I just love killing those animals. Taking away life, that is so fun!"

She laughed politely.

He added: "As long as we don't bring Vice President Cheney."

More laughter from Ms. Palin. "No, I'll be a careful shot," she promised.

The call ended after about six minutes, when the host informed Ms. Palin that she had been pranked.

"Oh, have we been pranked?" Ms. Palin said. "What radio station is this?"

Tracey Schmitt, Ms. Palin's spokeswoman, said in a statement: "Governor Palin received a phone call on Saturday from a French Canadian talk show host claiming to be French President Nicholas Sarkozy. Governor Palin was mildly amused to learn that she had joined the ranks of heads of state, including President Sarkozy, and other celebrities in being targeted by these pranksters. C'est la vie."




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DRC and Rwandan presidents to attend conference

 
The presidents of the Democratic Republic of Congo and Rwanda, Joseph Kabila and Paul Kagame will attend an emergency conference on the crisis in Congo. EU Commissioner Louis Michel called on the two presidents to join the conference during a visit to the Congolese capital Kinshasa.

Meanwhile, French Foreign Minister Bernard Kouchner and his British counterpart David Milliband are on their way to Congo to mediate in the conflict. They will focus on bringing about direct talks between President Kabila and rebel leader General Laurent Nkunda. In Brussels EU member states failed to agree to a military mission to Congo today. A humanitarian mission is the best outcome hoped for.

Meanwhile General Nkunda's rebels have ceased fire after four days of fighting. The situation in the eastern city of Goma, where at least a quarter of a million people have fled the violence, is still desperate. The World Health Organisation and Italy are sending medical supplies to prevent the spread of infectious diseases.




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Enquete

Accusé de génocide, il fabriquait des faux papiers à Mayotte

La photo de Pashcal Simbikangwa diffusée par Interpol (DR)

Sa fiche Interpol est laconique : Simbikangwa, Pascal, environ 49 ans, né à Karago (Rwanda), parle français et kinyarwanda. Recherché pour « crimes contre l'humanité, génocide, crime organisé ». Mandat issu par Kigali.

Laconique, mais lourde de sens. En la découvrant, les gendarmes de Mayotte ont compris qu'ils avaient entre les mains un gros poisson. Il a été placé sous écrou extraditionnel.

Apparemment, Safari Sedinawara était arrivé en 2005 sur l'île française de Mayotte, après plusieurs années de séjour aux Comores et un passage à Bruxelles. Une fausse identité qui aura permis à cette homme en chaise roulante de passer inaperçu.

Pour vivre, l'ancien capitaine des Renseignements généraux rwandais avait mis au point une juteuse filière de fabrication de faux papiers. Grâce à un équipement informatique perfectionné, il proposait fausse carte d'identité, faux passeport et aussi fausse carte professionnelle de gendarmes.

A raison de 100 euros pièce en moyenne, il aurait écoulé quelques 3 000 documents. Un commerce juteux, mais risqué : il encourt dix ans de prison.

Un homme clef du système de renseignement rwandais

Presque une broutille au regard de son passé et des accusations dont il fait l'objet depuis quatorze ans. Pour Kigali, Pascal Simbikangwa est l'un des derniers membres militaires de l'Akazu, (littéralement "la petite maison", groupe des extrémistes du régime génocidaire) encore en liberté.

Son pedigree en fait sans doute l'un des hommes clés du dispositif génocidaire bâti par le régime Habyarimana. Hutu du Nord, de Giseyni, il est apparenté à Agathe Habyarimana, puisqu'il est le beau-frère du colonel Elie Sagatwa, lui-même frère de la première Dame rwandaise. A ce titre, il est donc rattaché directement à la présidence de la République.

Ses fonctions ? Comme pour tous les membres de ce groupe, elles se dédoublent. Officiellement, le capitaine Simbikangwa était le chef du Service central de renseignement (SCR), un organe de contrôle essentiel dans le système des triples cercles du pouvoir:

  • celui de la pyramide administrative (commune, secteur, préfecture)
  • celui du MRNDD, le parti unique au pouvoir, qui s'ouvrira ensuite au multipartisme
  • celui de la gendarmerie et de la police communale

Le SCR est l'institution qui, à la tête de l'Etat, centralise, recoupe et analyse la production des autres organes de contrôle de la société. A ce titre, le "tortionnaire" comme il est surnommé, a la haute main sur le fichier de renseignement de la population.

Fichier qui servira à établir la liste des "ennemis intérieurs" à éliminer. Il s'occupe aussi de vérifier la propagande de la haine contre les Tutsis, véhiculée par Kangura et Umurava magazine, deux périodiques du pouvoir.

Un très proche de la famille Habyarimana, organisateur des réunions de l'Akazu

L'autre fonction que le capitaine Simbikangwa paraît avoir occupée, est celle d'hôte des réunions de l'Akazu. C'est en tout cas la précision livrée par Janvier Afrika (ancien indicateur du SCR) dans sa confession, certes controversée, mais qui s'est révélée juste sur bien des points :

"Des réunions régulières ont eu lieu dans la maison du capitaine Pascal Simbikangwa. fonctionnaire à la présidence rwandaise et beau-frère du colonel Elie Sagatwa, lui-même secrétaire particulier et beau-frère du chef de l'Etat."

Ce lieu était alors surnommé "la Synagogue", il aurait accueilli les conciliabules de l'Akazu. Ce rôle crucial attribué à l'officier est confirmé par l'analyse de Christophe M'fizi, l'homme qui dénonça en 1992 le Réseau zéro, cette frange dure des militaires prête à employer des moyens extrêmes pour battre ses adversaires.

Pascal Simbikangwa aura l'occasion de s'expliquer sur ce rôle et les accusations portées contre lui au Rwanda. En particulier celle d'avoir été l'organisateur en chef de l'action des milices interahamwe sur Kigali. Milices qui, au printemps 1994, ont tué des dizaines de milliers de personnes dans la capitale.

La demande d'extradition qui le vise sera examinée le 10 novembre. Le représentant du parquet, le procureur Marc Brisset-Foucault a indiqué qu'il soutiendrait cette demande.

Photo : La photo de Pashcal Simbikangwa diffusée par Interpol (DR)






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10/31/08

Écouter et faire suivre très vite avant censure !!!


  Objet : FW: Ecouter et faire  suivre très vite avant censure !!!

 

 

 

 

 

Il fallait oser  ........elle l'a fait !!!!
 La chanteuse PINK avec cette superbe chanson très engagée. Faites suivre rapidement, avant que la censure US ne fasse son job.
>  Il y a une traduction en surimpression.


> > > http://fr.youtube.com/watch?v=wUhCK-JKMQE
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 


 



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"Joe le plombier" pose un lapin à John McCain !

En moins de vingt jours, Samuel Wurzelbacher, aka « Joe le plombier », se révèle être, non seulement un bonimenteur et opportuniste, mais, en plus, un véritable raciste, vu ses déclarations à l'emporte-pièce. Epinglé pour le paiement en retard de ses impôts, en contradiction totale sur la question concernant le volet de l'imposition proposé par Barack Obama, l'homme en rajoute. Décryptage.


L'imposteur du dimanche
 
« Joe le plombier » s'est fait connaître le dimanche 12 octobre, en interpellant Barack Obama. Contrairement donc à ce que le mystificateur « Joe le plombier » craignait, c'est plutôt avec leprogramme économique du candidat démocrate, Barack Hussein Obama, qu'il sera favorisé, individuellement bien sûr, et aussi les entreprises qui l'emploient. Mais, c'était trop beau pour lui, et il fallait à nouveau faire de la surenchère, récupéré politiquement qu'il était, par les républicains, qui ne sont plus à une bassesse près.
 
Avant-hier donc, l'homme s'est fendu de deux déclarations que personne n'a remarquées. En tournée pour la campagne républicaine, il a d'abord déclaré aux journalistes, qu'il vote pour un « vrai Américain », sous-entendu, pour un Blanc. C'est amusant de le dire parfois, l'Amérique est une terre d'immigration. Les vrais Américains sont les Indiens.
 
John McCain, de souche irlandaise, ou Samuel Wurzelbacher d'origine allemande ont donc quoi de plus américain que Barack Obama ? La couleur blanche de leur peau ? Toujours dans la même veine, « Joe le plombier », n'a pas mâché ses mots, arguant même que le jeune sénateur de l'Illinois, allait probablement œuvrer à la destruction d'Israël. Rien que ça. Or, en regardant bien en filigrane, pratiquement tous les conseillers de Barack Obama, à quelques exceptions près, sont d'origine juive.
 
« Effet Joe le plombier » et fuite
 
Les républicains avaient annoncé hier, à grand renfort de publicité, que « Joe le plombier » allait faire partir du meeting de l'Ohio, en vedette américaine, lui, habitant de cet Etat. L'homme hélas, s'est défilé, sans crier garde. Désormais, il a un agent qui gère son calendrier. L'appât du gain étant plus fort, il a donc boudé la réunion de son champion, pour faire autre chose. Selon la rumeur qui enfle en ce moment, notre ami « Joe le plombier », serait en train - dans l'urgence -, d'enregistrer un album de musique country.
 
C'est à croire que les Américains sont tombés sur la tête. Tout est bien pour glaner des dollars ici et là, malgré les casseroles que traîne ce Samuel Wurzelbacher. « Joe le plombier » se serait même plaint que les républicains utilisent son image, sans son accord et sans, surtout, le rétribuer. Son agent serait d'ailleurs intervenu pour indiquer que désormais, pour le contacter, il fallait passer par lui. 
 
Le rendez-vous pourtant pris avec les instances républicaines a tourné au fiasco général, lorsque, dans son discours (vidéo), John McCain, a voulu que « Joe le plombier », le rejoigne sur scène, ou se lève dans la foule. Point de Joe. Ironie du sort, le producteur de l'album aurait indiqué que l'opus doit être dans les bacs, dans 80 jours, jour de l'inauguration du prochain président des Etats-Unis, 44e, quelle que soit son étiquette.





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Le souvenir du Ku Klux Klan, si loin, si proche ?

Martinsville Une mauvaise réputation, ça vous colle à la peau encore plus sûrement qu'une vieille sueur. Située sur la route 37, entre Indianapolis et Bloomington, Martinsville le sait bien. Depuis des décennies, il se dit plus ou moins fort qu'elle est une ville de xénophobes, le siège occulte du Ku Klux Klan, le théâtre d'incidents ou de paroles racistes.

L'affaire n'est pas nouvelle mais elle circule toujours. Il suffit d'aller traîner sur Internet ou, tout simplement, d'en parler autour de soi, ici dans cette partie de l'Indiana, pour le constater. Encore aujourd'hui, il se répète qu'il ne fait pas bon être Noir et avoir besoin de s'arrêter à Martinsville pour faire le plein d'essence quand on descend vers le sud depuis Indianapolis. Il se dit aussi, et parfois même il s'écrit dans les journaux locaux, qu'il n'est surtout pas prudent d'y faire halte à la nuit tombée lorsqu'on n'a pas la couleur de peau d'un vrai wasp.

A Martinsville, c'est vrai, les Noirs sont rares: 11 sur 11 698 personnes au recensement de 2000. Mais cela ne fait pas de ses habitants, ni même de quelques-uns, d'indécrottables racistes.

Si le Ku Klux Klan y florissait au cours de la première moitié du vingtième siècle, cela ne signifie pas non plus que cette ville était une exception. Car, précise James H. Madison, un professeur d'histoire de l'université de l'Indiana cité par le New York Times, «Martinsville dans les années 1920 n'était pas plus un foyer du Ku Klux Klan que n'importe quelle autre ville de l'Indiana». Dans cet Etat, le mouvement raciste était en effet à ce point bien implanté qu'en 1925, il réussit à faire élire un de ses membres au poste de gouverneur.

Et pourtant, les décennies se sont succédé et avec elles, les sales histoires que l'on raconte sur Martinsville sans trop savoir si elles sont justes ou fausses. Des histoires de personnes insultées, frappées, menacées. Des incidents à caractère raciste qui se seraient produits pendant un match de basket opposant les équipes de Martinsville et de Bloomington.

Au-delà de ces récits qui alimentent la rumeur, le mort de Carol Jenkins, un soir de septembre 1968, aDsc00156 scellé la mauvaise réputation de la ville (pour en savoir plus sur cette affaire cliquez ici). Pendant trente-quatre ans, Martinsville a vécu à l'ombre du meurtre de cette jeune femme noire en plein mouvement pour les droits civiques. Chacun a gardé en tête que le meurtrier était un gars du coin. Un voisin peut-être, un ami ou un collègue de bureau. Jusqu'au jour où, enfin, le coupable a été arrêté à Indianapolis et qu'il est apparu qu'il n'avait jamais habité à Martinsville. Ce jour-là, la commune a été libérée d'un poids immense et son maire, Shannon L. Buskirk, a déclaré: «C'est un grand jour pour Martinsville.»

Mais le mal était fait et il s'était enraciné. Las d'avoir à traîner une telle réputation, les habitants ont pris l'habitude de dire haut et fort qu'ils en ont marre. Et ils ont accusé les professeurs des deux universités voisines, à Indianapolis et à Bloomington, d'entretenir la légende. Parmi eux, certains ont, à la fin des années 1990 , créée une association pour l'amélioration du dialogue entre les cultures.

On en continue pas moins à dire qu'il vaut mieux faire le plein d'essence ailleurs quand on est Noir et le témoignage que nous avons recueilli la semaine dernière ne va pas faire taire la rumeur. Au contraire.

Patricia A. Efiom est le pasteur de l'église afro-américaine de Bloomington. Quand nous l'avons interrogée sur le climat qui peut régner dans la région et notamment à Martinsville, elle nous a raconté comment elle a personnellement été confrontée au racisme.

Regardez ici :




(Pour visionner la version originale, cliquez ici).

Aussi accablant soit-il, ce témoignage ne fait pas de Martinsville un repaire qui n'abriterait que d'affreux racistes. Cela n'en fait pas davantage un cas à part dans cette partie des Etats-Unis. En 2002, au moment de l'arrestation du meurtrier de Carol Jenkins, le journaliste du New York Times écrivait: «C'est un endroit comme beaucoup d'autres où la haine raciale existe depuis des générations et où un héritage d'intolérance persiste toujours.»

Si c'était vrai il y a six ans et si c'est encore vrai aujourd'hui, alors il faut espérer que la possible élection de Barack Obama contribue à accélérer l'évolution des mentalités.

Bruno







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L'Europe réticente à engager des troupes au Congo

Face au drame humanitaire au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), les Européens, divisés et peu enthousiastes à l'idée de s'impliquer militairement dans ce qui apparaît comme un bourbier régional, privilégient la recherche d'une solution diplomatique et politique. Les Etats-Unis apparaissent sur la même ligne.

Les appels se multiplient parallèlement pour un renforcement de la Monuc, la force onusienne déployée depuis 1999 en RDC. Sans que l'on sache très bien comment pourraient être accrus les effectifs (17 000 hommes, dont 6 000 dans le Nord-Kivu) de ce contingent, apparemment mis en grande difficulté sur le terrain.

Jeudi 30 octobre, les responsables occidentaux semblaient placer leurs espoirs dans le cessez-le-feu observé par les forces armées du rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda. Son offensive contre l'armée régulière l'a amené aux portes de Goma, une ville d'un million d'habitants où le contingent de la Monuc ne compte que 800 hommes. La situation humanitaire reste "catastrophique", selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

La journée de jeudi a été marquée par un chassé-croisé de missions diplomatiques de l'ONU, de l'Union européenne (UE) et des Etats-Unis vers Kinshasa, capitale de la RDC, et vers Kigali, capitale du Rwanda voisin qui soutient la rébellion de Laurent Nkunda. Le président de l'Afrique du Sud doit en outre se rendre dans la région. L'un des objectifs visés par la communauté internationale est d'organiser une rencontre, dans les jours qui viennent, en Tanzanie, entre le président congolais Joseph Kabila et son homologue rwandais Paul Kagamé. L'UE avait dépêché en 2003 une force armée d'environ 2 000 hommes en RDC, la force "Artémis", chargée de stabiliser la province de l'Ituri. Cette fois, elle n'apparaît pas vouloir s'engager sur une telle voie.

Aucun pays européen, à part la Belgique, ancienne puissance coloniale au Congo, ne s'est clairement prononcé pour un engagement militaire au sol. Le chef de la diplomatie belge, Karel De Gucht, a parlé, jeudi, de l'envoi "2 000 à 3 000 soldats bien équipés", estimant qu'"une action militaire européenne (avait) du sens". Les Britanniques et les Allemands s'opposent à un tel scénario. De son côté, la France a recadré sa position. Mercredi, le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'était prononcé pour l'envoi au Nord-Kivu de "400 à 1 500 hommes" issus d'un contingent de l'UE utilisable en cas de crise (le Groupe tactique). "On pourrait (le) déployer au nom de l'Europe dans les huit à dix jours", avait-il dit.

Mais jeudi, à l'issue d'une réunion au Quai d'Orsay avec le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, en présence du conseiller diplomatique de l'Elysée, Jean-David Lévitte, le ministre français se montrait beaucoup plus prudent. "Il ne faut pas imaginer que des troupes européennes vont se battre aux côtés de la Monuc", déclarait-il. Il précisait que si l'UE devait lancer une opération, celle-ci serait d'ordre "technique et humanitaire", en acheminant, par exemple, de l'aide vers l'aéroport de Goma. La "priorité numéro un" de l'UE est "l'humanitaire", a insisté M. Solana. Les ambassadeurs des pays de l'UE devaient se réunir, vendredi, à Bruxelles, pour évoquer cette question. Selon le secrétaire d'Etat britannique aux affaires étrangères, Mark Malloch Brown, il est "trop tôt pour dire" si le déploiement d'une force européenne est "nécessaire". "La solution est la mise en oeuvre de l'accord politique déjà existant", a-t-il déclaré, jeudi, en référence à un texte signé début 2008 par les parties en conflit dans la région de Goma.

L'un des obstacles à une action européenne musclée, disent des diplomates, tient au souvenir du génocide rwandais de 1994, et au rôle que la France est accusée, par le régime rwandais de Paul Kagamé, d'avoir joué à l'époque. "Tout le monde n'est pas convaincu de la nécessité impérieuse de participer à une opération militaire à la frontière du Rwanda, dans des conditions qui rappelleraient quelques souvenirs pénibles", commente un diplomate européen. Plutôt que de s'immiscer entre l'armée congolaise et les rebelles tutsis, l'UE semble donc se diriger vers un envoi de vivres et de médicaments, en sécurisant l'opération. Le rôle de maintien de la paix devant revenir à la Monuc, la plus grande force de l'ONU déployée dans le monde, mais qui se trouve, dans cette crise, très affaiblie.

Natalie Nougayrède (avec Philippe Bolopion à New York)






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10/30/08

Le mariage parfait


L'homme est la plus élevée des créatures ; la femme est le plus sublime des idéaux.

Dieu a fait pour l'homme un trône ; pour la femme un autel.

Le trône exalte ; l'autel sanctifie.

L'homme est le cerveau, la femme le coeur.

Le cerveau fabrique la lumière ;
le coeur produit l'Amour. La lumière féconde ; l'Amour ressuscite.

L'homme est fort par la raison ; la femme est invincible par les larmes.

La raison convainc ; les larmes émeuvent.

L'homme est capable de tous les héroïsmes ; la femme de tous les martyres.

L'héroïsme ennoblit ; le martyre sublime.

L'homme a la suprématie ; la femme la préférence.

La suprématie signifie la force ; la préférence représente le droit.

L'homme est un génie, la femme un ange.

Le génie est incommensurable ; l'ange indéfinissable.

L'aspiration de l'homme, c'est la suprême gloire ; l'aspiration de la femme, c'est l'extrême vertu.

La gloire fait tout ce qui est grand ; la vertu fait tout ce qui est divin.

L'homme est un Code ; la femme un Évangile. Le Code corrige ; l'Evangile parfait.

L'homme pense ; la femme songe.

Penser, c'est avoir dans le crâne une larve; songer, c'est avoir sur le front une auréole.

L'homme est un océan ; la femme est un lac.

L'Océan a la perle qui orne ;

le lac, la poésie qui éclaire.

L'homme est un aigle qui vole ; la femme est le rossignol qui chante.

Voler, c'est dominer l'espace ; chanter, c'est conquérir l'Ame.

L'homme est un Temple ; la femme est le Sanctuaire.

Devant le Temple nous nous découvrons ; devant le Sanctuaire nous nous agenouillons.

Enfin : l'homme est placé où finit la terre ; la femme où commence le ciel ». Victor HUGO

Béni soit l'Amour. Bénis soient les êtres qui s'adorent




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10/29/08


 


Apartheid médical : l'histoire sombre de l'expérimentation médicale sur les Noirs américains
De l'époque coloniale à aujourd'hui

par Democracy Now

Mondialisation.ca, Le 29 janvier 2007
 

Traduction intégrale de l'interview sur Democracy Now d'Harriet Washington, chercheuse en science médicale, auteur d'un livre : « Apartheid Medical : l'Histoire Sombre de l'Experimentation Médicale sur les Américains Noirs de l'Epoque Coloniale à Aujourd'hui ». Ce livre révèle la face cachée de la recherche scientifique et les racines du déficit de santé des afro américains. Il examine aussi des abus moins connus et se penche sur des pratiques médicales non éthiques et les mauvais traitements subis par les noirs aujourd'hui encore dans les établissements de soins.


 


Etats-Unis :Apartheid Medical, les Noirs Américains Utilisés comme Cobayes

Apartheid Medical : l'Histoire Sombre de l'Experimentation Médicale sur les Américains Noirs de l'Epoque Coloniale à Aujourd'hui

Un nouveau rapport publié par la Société Américaine sur le Cancer montre que les afro américains sont plus enclin qu'aucun autre groupe à développer et mourir d'un cancer. L'étude affirme que les facteurs socio économiques jouent le rôle le plus important dans cette disparité – les afro américains accèdent moins facilement à l'information et à l'aide médicale, ont moins de possibilité de passer des radios, et de recevoir des traitements médicaux. Un nouveau livre offre une réponse au fait que les afro américains sont profondément méfiants de la médecine américaine.

« Apartheid Médical : l'Histoire Sombre de l'Expérimentation Médicale sur les Américains Noirs de l'Epoque Coloniale à Aujourd'hui » est la première et seule histoire intelligible de l'expérimentation médicale, l'abus et la négligence à l'égard des afro américains. Le livre révèle la face cachée de la recherche scientifique et les racines du déficit de santé des afro américains. Cela commence avec les toutes premières rencontres des noirs et du système de santé pendant l'esclavage, analyse comment le darwinisme social et l'eugénisme ont été utilisés pour justifier des expérimentations de médicaments menées par l'armée et le gouvernement – et offre de nouveaux détails sur les expérimentations infâmes Tuskegee qui ont débuté dans les années 30.

« Apartheid Médical » examine aussi des abus moins connus et étudie des pratiques non éthiques et des mauvais traitements des noirs qui ont encore lieu actuellement dans les établissements médicaux. Avec nous maintenant, l'auteur du livre Harriet Washington. Elle est écrivain médical et éditrice - et chercheuse en visite à l'école de droit de l'Université de De Paul.

Transcription de l'interview

Amy Goodman : L'auteur du livre écrivain médical éditrice et chercheuse en visite à l'école de droit de l'Université de De Paul, Harriet Washington, nous rejoint maintenant, bienvenue sur Démocracy Now

Harriet Washington : Merci, je suis très heureuse d'être ici.

A G : Bien, c'est un livre fascinant. D'abord, pourquoi cette préoccupation ?

H W : Pour deux raisons : la première c'est que je suis très curieuse naturellement et quand j'étais encore étudiante en pré médecine à l'Université de Rochester, j'ai travaillé dans un hôpital et je suis tombée sur des dossiers qui montraient une disparité dramatique, une disparité raciale, concernant des personnes qui étaient en attente de dons de reins, et cela a piqué ma curiosité.

A G : Que voulez vous dire ?

H W : Bien, je suis tombée sur des vieux dossiers dans un porte document oublié, et l'un d'entre eux portait sur un homme noir, et l'un sur un blanc.

Le dossier sur l'homme blanc était épais et rempli de témoignages à sa famille bien aimée, sa compagnie d'assurance qui le soutenait, sa détermination à vivre et détaillait une tentative herculéenne de la part du personnel médical de lui trouver un rein, à l'époque la transplantation de rein étant encore relativement nouvelle.

Le dossier de l'homme noir était très fin. Le mot
« Negro » apparaissant sur chaque page, et quelqu'un avait souligné son profil social, juste au dessus d'une seule ligne qui indiquait que le personnel médical planifiait de l'aider à se préparer à une mort imminente.

Juan Gonzalez : Bien, votre livre ne s'occupe pas seulement de l'époque moderne, mais vous remontez – actuellement jusqu'au début du pays –

H W : Absolument

J G : Et comment précisément ces types de disparités ont commencé à se manifester. Pourriez vous nous en dire un peu plus – spécialement sur ces premières années, pendant la période de l'esclavage ?

H W : Bien, les premières années c'était plutôt effrayant. Avant tout, c'est important de comprendre qu'il y avait une animosité scientifique appelée « racisme scientifique » qui à l'époque était simplement la science elle –même qui affirmait que les personnes noires étaient très très différentes des blancs, médicalement et biologiquement. Et cela fournissait un raisonnement et un fondement non seulement pour l'institution de l'esclavage – l'esclavage n'aurait probablement pas pu se maintenir si il n'y avait pas eu ce fondement médical – mais aussi pour l'utilisation des noirs dans la recherche.

Par exemple, il était dit que les noirs étaient moins intelligents, des sous hommes, peut être même pas tout à fait humain, qu'ils étaient insensibles à la douleur, immunisés contre les maladies comme la malaria et l'insolation qui rendaient le travail des blancs impossible dans les champs, mais qui faisait que les noirs étaient eux une main d'œuvre parfaite pour cela. Ainsi cet ensemble de croyances, de croyances scientifiques, n'était basé sur aucune donnée réelle, mais seulement par les besoins de la communauté. Et cela autorisait en fait les docteurs à acheter des esclaves pour la recherche.

Ils avaient aussi des capacités – un bon exemple est celui de la reproduction. Toutes les avancées importantes du début sur la santé en matière de reproduction ont été conçues en faisant des expérimentations sur les femmes noires ; Pourquoi ? Parce que les femmes blanches pouvaient dire non. Les femmes blanches ne voulaient pas à l'époque Victorienne avoir des médecins observants leurs parties génitales, et les femmes blanches ne voulaient pas subir des opérations douloureuses sans anesthésie, mais les femmes noires ne pouvaient pas dire non.

Ainsi cet animosité a commencé, comme vous dites, au tout début de notre République, et cela a eu un effet boule de neige jusqu'à l'époque de la guerre civile, et à partir de là les noirs ont été utilisés, presque exclusivement dans certains cas, et avec un fort taux dans d'autres, pour tout, de la conception de vaccins, à des opérations expérimentales. Et ils n'étaient jamais d'accord, on ne demandait jamais leur permission, et rarement dans un but thérapeutique. La plupart du temps c'était pour étendre le savoir médical.

A G : Nous devons nous interrompre. Quand nous reprendrons l'antenne, je veux vous demander de parler de l'expérimentation Tuskegee, que beaucoup de personnes connaissent, mais vous dites que la focalisation sur elle rejette dans l'ombre d'autres expérimentations qui ont été pratiquées ces dernières siècles. Nous parlons avec Harriet Washington, auteur du livre « Apartheid Médical. » Nous serons de retour dans une minute.

A G : Nous parlons avec Harriet Washington qui a écrit un livre plutôt remarquable « Apartheid Médical ». Ecrivain médical et éditrice, chercheuse en visite à l'école de droit à l'Université De Paul, antérieurement étudiante en Ethique médicale à l'école de Médecine de Harvard, elle a écrit pour USA Today et a aussi été étudiante à l'Université Juan de Stanford.

J G : Avant d'en venir à l'époque moderne, j'aimerai revenir sur la période de l'esclavage. Dans votre livre, vous parlez de certains - - vous produisez comme documentation des exemples de certains docteurs qui ont été impliqués dans ces expérimentations abjectes. Vous mentionnez le DC James Marion Sims et le DC Walter F Jones. Pouvez vous parler de leurs pratiques sur les esclaves à cette époque ?

H W : Bien. James Marion Sims était un chirurgien très important d'Alabama, et toutes ses expérimentations médicales ont été faites sur des esclaves. Il a pris les crânes de jeunes enfants, de jeunes enfants noirs - - seulement d'enfants noirs - - et ils a ouvert les têtes et tourner les os du crâne pour voir ce qui se passerait, soit disant pour soigner des maladies, mais il n'y avait là rien de rationnel. Il a aussi décidé d'enlever l'os de la mâchoire d'un esclave, mais cet esclave était plutôt réfractaire. Il ne voulait pas être opéré. Il a protesté très fort contre cela. Et en réponse, le docteur Sims l'a fait attaché à une chaise de barbier, et maintenir immobile tandis qu'il opérait sur lui sans anesthésie.

Mais là où il est le plus infâme c'est en ce qui concerne ses expérimentations reproductives sur les femmes noires. Il avait acheté, ou acquis d'une autre façon, un groupe de femmes noires, qu'il hébergeait dans un laboratoire, et pendant 5 ans et approximativement 40 opérations sur les seules esclaves, il a cherché un traitement pour soigner une complication natale appelée « Fistule Vesicovaginale. Ce traitement impliquait de faire des incisions sur leurs parties génitales, très douloureuses et, vous savez, très difficiles émotionnellement, comme vous pouvez l'imaginer. Et à la fin il a affirmé avoir guéri l'une d'entre elles.

Et après cela, il s'est déplacé dans le nord, où il a fait fortune médicalement. Il est devenu le chou chou du Second Empire à Paris quand il s'y est rendu pour servir de médecin personnel à l'impératrice Eugénie. Et, quand il est revenu à New York, il a été élu président de l'Association Médicale Américaine.

Je pense que c'est vraiment important, parce que bien qu'on parle souvent des chirurgiens et des docteurs qui vont des expérimentations non consensuelles, et qu'on pense à ces personnes frankensteiniennes, mais la réalité c'est qu'il y a eu un grand nombre d'adeptes qui étaient de brillants médecins. Il ont été vénérés, très respectés, au sein de leur profession de leur temps, et les gens ne connaissaient leurs travaux qu'à travers leurs propres versions expurgées. Ils ont écrit des comptes rendus publiés dans des journaux médicaux, mais ils n'ont jamais caractérisés leurs expérimentations comme étant abusives, parce qu'on acceptait d'eux qu'ils les fassent sur des esclaves qui ne pouvaient pas dire non.

A G : Parlez nous de l'expérimentation Tuskegee, bien que vous écriviez que cela maintient dans l'ombre toutes les autres. Un grand nombre de personnes ne savent rien sur Tuskegee.

H W : C'est vrai. Tuskegee est, vous savez, l'icône de l'expérimentation abusive des personnes noires, mais c'est vrai que beaucoup de gens ne savent toujours rien sur ce qui s'est passé, et il y a aussi beaucoup de malentendus là-dessus. Donc c'est vraiment une bonne question Amy.

Ce qui s'est passé, c'est qu'environ 400 hommes noirs dans le Conté de Macon en Alabama, atteint de syphilis - - qui avaient au moins été diagnostiqués comme ayant la syphilis - - ont été les sujets d'une étude pendant 40 ans par le Service de Santé Publique des Etats-Unis. Il y avait un groupe de 200 personnes non infectées qui servait de groupe de contrôle, tous des hommes noirs. Pendant toute cette période de 40 ans on a trompé ces hommes en leur faisant croire qu'ils suivaient un programme de traitement. Mais ce n'était pas le cas. On leur à donner des pilules contre la douleur, qui, comme cela a été révélé, n'était que de l'aspirine. On a fait des ponctions de moelle épinière, qui comme cela a été révélé, n'était ni bon pour leur santé, ni pour surveiller leur état de santé, mais plutôt pour s'assurer un stock de substance pour le développement d'un test sur la syphilis. Ainsi ils ont été utilisés pendant 40 ans, même après l'invention de la pénicilline. Quand la pénicilline a été reconnue comme un remède à la syphilis, ces hommes en ont été privés.

J G : Et ceci s'est passé entre - - quels sont ces quarante ans ?

H W : de 1932 à 1972

A G : Combien de personnes connaissait cette histoire à l'époque ? Comment cela s'est t-il arrêté ?

H W : Des centaines de personnes le savaient, parce qu'il y avait des rapports réguliers publiés dans des journaux médicaux, et cela a été en fait présenté lors d'une rencontre de l'Association Médicale Américaine en 1965. Il y a eu aussi de nombreuses rencontres d'agences gouvernementales, où ils demandaient périodiquement :
« devons nous continuer l'expérimentation ou pas ? » et la décision était toujours : « Oui, nous devons continuer l'expérimentation. » C'est important de noter que le chirurgien en chef, Thomas Parran, avait fait de l'éradication de la syphilis sa mission, et malgré cela, quand la pénicilline a été conçue et qu'il avait le remède, il a pris la décision de continuer l'expérimentation parce qu'il a dit qu'elle représentait une opportunité qui ne se reproduirait jamais plus.

A G : Q'est –il arrivé à ces hommes non soignés ?

H W : Les hommes non soignés, comme vous pouvez l'imaginez, sont morts pour beaucoup d'entre eux de morts horribles. Vous savez, non seulement ils étaient infectés avec la syphilis, qui n'était pas traitée, mais c'était aussi des hommes très pauvres, des métayers. Leur revenu moyen était d'un dollar par jour. Mais comme métayers, ils voyaient rarement la couleur de cet argent. Et ils sont devenus débiles avant l'âge par la syphilis et un travail pénible. Par conséquent, beaucoup sont morts, vous savez, de morts atroces à cause de la syphilis. Ils ont souffert – la deuxième phase de la syphilis est très douloureuse. On a des plaies suintantes, vous savez, des anomalies cardiaques, et en phase finale la syphilis est dévastatrice, neurologiquement dévastatrice. Tout le monde n'atteint pas la phase terminale, vous savez, heureusement, mais on ne peut prévoir qui ira jusque là donc tout le monde devrait être traité.

J G : Donc, cette période de 40 ans s'est vraisemblablement déroulées à la fois sous administration démocrate et républicaine, en charge du Service de Santé Public des US. Est-ce que votre recherche découvre quelqu'un qui a effectivement lancé l'alerte, et posé des questions sur ce qui se passait - - je veux dire non pas juste demandé, « devons nous continuer » ? Mais a essayé en fait de s'y opposer, et a appelé à mettre fin à cette expérimentation ?

H W : Deux personnes. L'un était le DC Irwin Schatz *** de Détroit, qui a écrit une lettre au Service de Santé Publique, après qu'ils aient publié un article dans un journal médical connu, et il a dit :
« je suis choqué et étonné que vous permettiez que ces hommes continuent à mourir à cause d'une maladie soignable. » Et il y a une note attachée à sa lettre par un médecin qui a écrit : « je ne vais pas y répondre. » Et effectivement il ne l'a pas fait.

L'autre personne c'était Peter Buxton, un jeune immigrant polonais qui a été responsable de la fin de l'étude, parce qu'il était un enquêteur du Service de Santé Publique en bas de l'échelle, et il a été choqué quand il a découvert cela. Il a posé des questions, au risque de perdre son travail. Il aurait pu facilement être licencié, simplement même pour avoir poser des questions. Et ce que je trouve particulièrement terrifiant c'est qu'il écrivait ces lettres - - très courageux de sa part - - protestant contre cela, et après qu'il en eut écrit suffisamment, ces docteurs l'on convoqué dans une pièce, où ils étaient tous assis remontés contre lui, l'intimidant, et lui faisant la leçon, lui expliquant le processus scientifique et pourquoi ils avaient raison. Buxton n'était pas d'accord avec eux. Il a quitté le Service, s'est inscrit dans une école de droit et pendant ces 3 années d'études, a continué d'écrire ces lettres. Et comme il n'obtenait pas de réponse, comme il recevait le même traitement silencieux que le DC Schatz, il a appelé un ami journaliste, et l'AP a publié l'histoire. Et le reste est de l'histoire.

J G : Et il y a-t-il encore parmi ces médecins impliqués dans ces expérimentations certains qui pratiquent encore ?

H W : Malheureusement aucun de ces médecins qui ont mené ces expérimentations n'est vivant. Je dis
« malheureusement » car je pense que l'une des grandes tragédies de cette étude c'est que ces mécréants sont partis sans être punis. Je donne leurs noms à chaque fois que je peux, parce que vous ne lisez jamais les noms des personnes qui ont été les architectes de cette étude. C'était Thomas Murrell, O.C Wenger. Ces hommes et Thomas Parran, et d'autres comme eux ont perpétué l'étude et il n'y a eu vous savez aucune - - ils n'ont jamais été accusés de quoi que ce soit. Rien ne les a fustigé. Il s'en sont tiré à bon compte, et le blâme a été mis sur une infirmière, la personne en bas de l'échelle du groupe médical - - Et elle a été - - On a fait porter à Eunice Rivers la responsabilité de toute cette étude, alors que les personnes qui l'ont conçue n'ont jamais été inquiétées.

A G : Quand Clinton était président il s'est excusé auprès des survivants ?

H W : Oui.

A G : Ont-ils reçu des réparations ?

H W : Il n'y a pas eu de réparations en tant que telles, mais quelque chose de très important est sorti de cette étude matériellement, la création du Centre National de Bioéthique à l'Université Tuskegee. C'est très important, parce que c'est un centre de bio éthique dirigé et avec du personnel noir dans une université historiquement noire, et ils ont travaillé dur pour, premièrement éduquer les gens sur le vrai héritage de Tuskegee, et aussi pour impliquer des afro américains en matière de bio éthique, et particulièrement en ce qui concerne le processus de recherche médicale. Donc, cela a été un résultat très très important.

A G : Nous discutons avec Harriet Washington qui a écrit un livre,
« Apartheid Médical : l'histoire sombre de l'expérimentation médicale sur les noirs américains de l'époque coloniale à nos jours ». Pouvez vous parler de la prison d'Holmesburg ? Et je pose cette question parce qu'il y a ces dernières informations sur une commission fédérale parlant de relâcher les réglementations sur les expérimentations sur les prisonniers. Donc si vous pouvez répondre sur les deux sujets.

H W : Sûrement. Je vais d'abord commencer par la commission fédérale, qui, il y a justement quelques mois a fait une recommandation pour que les prisons, qui ont été fermées à la recherche depuis les années 70, soient ré ouvertes. C'est une très mauvaise décision, et bien qu'elle ne soit pas contraignante légalement, tout indique que le gouvernement va suivre cette recommandation et rouvrir les prisons à la recherche. Et la raison pour laquelle c'est un problème, si vous vous penchez sur l'histoire de la recherche à l'intérieur des prisons, c'est là qu'il y a eu les pires abus, c'est très troublant. On y a administrés des virus en cours d'expérimentation. Des hommes ont été handicapés, tués. Il y a eu des expérimentations portant sur le contrôle de l'esprit. Et le pire dans cette affaire, c'est que le concept de consentement en prison est très problématique. La nature coercitive de la prison fait qu'il est très difficile pour un prisonnier de dire non.

J G : Vous avez aussi indiqué que bon nombre de ses expérimentations ont vraisemblablement continué. Vous avez donné l'exemple dans un chapitre de votre livre, d'un homme, Casper Yeagin, de 68 ans, mécanicien auto retraité, qui a disparu en 1977 ?

H W : Exact.

J G : Pouvez vous en parler ?

H W : Ouai. Ce cas était plutôt effrayant parce que c'est là ou je parle de l'utilisation des noirs pour des dissections anatomiques. Quand Yeagin a disparu, sa famille l'a cherché partout, ils ont appelé les hôpitaux continuellement, et on leur a dit qu'il n'y était pas. Mais il se trouvait dans sur une table d'opération d'un laboratoire, sur le point de mener une dissection. Il était mort, et allait être disséqué. Et cela montre que les noirs ont été bien souvent utilisés pour la dissection et ce contre leur volonté.

A G : Où ?

H W : Partout, partout.

A G : Mais, quelle table d'opération de quel laboratoire dans ce cas précis ?

H W : Oh, C'était intéressant. C'était l'Ecole Médicale Howard, qui est une Ecole américaine à prédominance afro américaine. Un autre thème du livre c'est…

A G : Comment l'ont-il trouvé ? Comment ont-ils su que c'était cet homme ?

H W : Bien, il s'est trouvé qu'il était le seul patient non identifié dans l'hôpital alors que pendant ce temps on disait à la famille qu'il n'y était pas. Et un problème plus grand, c'est que les noirs risquent plus d'avoir leur corps pris pour la dissection. C'est le résultat d'un long processus de cooptation des corps des esclaves et puis ensuite des noirs pauvres. C'est moins flagrant actuellement, mais cela existe encore, donc il y a une disparité.

J G : Donc, en d'autres termes, les hôpitaux, en pratique, s'il y a un patient non identifié qui meurt, peuvent utiliser ces corps pour la dissection sans penser, bon, cette personne appartient à une famille - - une famille la cherche - - plutôt que d'attendre et voir si elle peut être identifiée, il les utilisent pour des expérimentations ?

H W Ouai. Et le système fonctionne en fait pour placer certaines personnes dans des situations de haut risque car ce système dit que si un patient meurt dans un hôpital et personne ne vient réclamer le corps, il va au bureau de l'officier de la police judicaire, et celui-ci a le choix de rendre le corps disponible pour la dissection. Bien, pensez à qui meurt sans que quelqu'un vienne réclamer le corps : des pauvres, des sans logis, souvent des noirs et des hispaniques.

A G : Je voudrai revenir sur la prison de Holmesburg, parce que vous parlez de deux types d'expérimentations là bas. Il y a eu celle sur laquelle vous avez écrit, où on injectait à des prisonniers le staphylocoque, le virus de la Monilia et de l'Herpes, et d'autres. Aussi, le docteur en charge, DC Kligman, travaillait aussi pour des sociétés de cosmétiques.

H W : C'est exact. Le DC Albert Kligman a fait fortune en travaillant pour des laboratoires pharmaceutiques et aussi pour le gouvernement. Donc, oui, c'était en fait un dermatologiste qui est allé au-delà de son champ professionnel et a injecté des produits chimiques dangereux à des hommes, sur la demande de laboratoires pharmaceutiques.

A G : Et des sociétés de cosmétiques ?

H W : et de cosmétiques, ouai.

A G : Donc ils constituent une sorte de damier - - un autre livre a été écrit « Des M2 de Peau »

H W : Par Allen Hornblum, un très bon livre.

A G : Un livre très intéressant la couverture est une photo d'un damier où ils testent différentes parties du dos d'un homme avec des produits chimiques différents pour voir la réaction.

H W : Exactement.

A G : Et ils se déplaceront comme ces damiers.

H W : Exact. Et, en fait, un gardien de prison a dit, quand il est allé à la plage dans la région, il pouvait dire qui avait été en prison en regardant les marques sur leur dos.

A G : Et donc, qu'en sort –il ?

H W : Bien, certains des survivants sont encore dans le coin et poursuivent en justice - - ils essaient de poursuivre l'Université et le DC Kliegman, mais le DC Kliegamn lui-même a été honoré, jamais, vous savez, été réprimandé, ou poursuivi, et jusqu'à présent leurs poursuites n'ont pas abouti. Hornblum les aide en fait beaucoup. Vous savez, c'est merveilleux de sa part.

A G : Ouai, nous l'avons interviewé, et nous faisons un lien avec le visionnage de ces tests d'Holmesburg (voir liens sur texte original).

J G : Quant est-il du problème de la stérilisation ? Je sais - - vraisemblablement à Puerto Rico dans les années 40 et 50, il y a eu une campagne massive de stérilisation. Mais qu'en est-il de la stérilisation des femmes afro américaine ?

H W : Oh, c'est très troublant. Les afro américaines couraient plus de risque d'être stérilisées pendant la période de l'eugénisme, mais même plus récemment, les femmes afro américaines constituent 85 % des femmes qu'on force à subir un implant de Norplant à cause d'abus sur leurs enfants.

A G : Et expliquez ce qu'est Norplant ?

H W : Norplant est un contraceptif, qui n'est plus sur le marché, mais il est implanté dans le bras de la femme, et cela provoque une stérilité pendant 5 ans au moins. Toutes sortes de problèmes médicaux en ont résulté, allant de, vous savez, la dépression à la prise de poids à des problèmes physiques, et finalement il a été retiré du marché.

A G : Et qui a servi pour l'expérimenter ?

H W : Oh, des femmes noires, des jeunes filles noires dans le système scolaire de Baltimore. Baltimore est à 82 % noir, donc ces filles étaient environ 95 % noires.

A G : Est-ce qu'elles comprenaient qu'elle faisait partie d'une expérimentation ?

H W : Non. Cela n'a pas été présenté comme une expérimentation. Cela a été présenté comme « l'Enquêteur de Philadelphie » l'a dit, une façon de réduire le sous prolétariat, le problème de grossesse des adolescentes. Mais c'était à courte vue. Les grossesses des adolescentes ont leurs racines dans une large variété de problèmes sociaux et médicaux, et une capsule implantée ne va pas les résoudre.

J G : Vous parlez aussi d'expérimentations ou d'enquêtes faites sur des adolescents noirs qui ont des problèmes de comportement.

H W : Exact, qui sont supposés avoir des problèmes de comportement, ouai. Et aussi de garçons noirs, dont ils pensent particulièrement qu'ils ont une prédisposition génétique à la violence. Mais il n'y a aucune rationalité pour seulement considérer les garçons noirs. Si vous étudiez la prédisposition à la violence, vous devriez l'étudier chez tous les garçons, et la plupart des garçons américains, bien sûr, sont blancs. Mais se sont les garçons noirs qui ont été ciblés pour ses dangereuses expérimentations, telle que l'expérimentation au fenfluramine qui a eu lieu juste ici dans la ville de New York entre 1992 et 1997.

J G : De quoi s'agissait-il ?

H W : Oh ! Ils ont pris entre 110 et 36 garçons noirs et leur ont donné du flenfluramine, qui est la moitié de ce médicament qui a été retiré du marché parce qu'il était cardio toxique, et provoquait des problèmes cardiaques. Ils l'on donné à ces garçons pour essayé de voir s'ils montreraient une tendance à la violence. Et ils ont trouvé ces garçons parce qu'ils étaient les plus jeunes frères d'enfants déjà dans le système judicaire juvénile, donc c'était en soi coercitif. Ils ont utilisé le système judicaire juvénile pour identifier des garçons. Et de nouveau, le protocole, que j'ai lu, indique que seuls les garçons noirs étaient éligibles. Les garçons blancs ne l'étaient pas.

A G : Nous discutons avec Harriet Washington auteur de « Apartheid Médical » nous serons de retour avec elle dans une minute.

J G : J'aimerai de nouveau vous poser des questions sur certaines de ces expérimentations sur des enfants. Il y avait un neurochirurgien du Mississipi sur lequel vous avez écrit, Orlando. J Andy, qui pratiquait cette expérimentation durant les années 60 et 70 ?

H W : Oui. Une expérimentation très, très troublante. Ce qu'il faisait essentiellement, c'est qu'il prenait des garçons placés dans des institutions et coupaient des morceaux de leur cerveau. Actuellement, le raisonnement utilisé pour le faire c'était qu'ils « citation « avait des problèmes comportementaux, mais il n'y a aucun rapport psychologique. Andy n'était pas un psychologue, mais un neurologue. Il n'y avait aucune indication qu'ils avaient des problèmes comportementaux. Et si vous considérez pendant cette période dans le sud profond, l'étroitesse de vue sur les comportements acceptables des garçons noirs, vous savez, on pense à l'affaire d'Emmett Till, qui attire de nouveau l'attention actuellement, il a été assassiné pour avoir siffler une femme blanche. Donc qu'avaient fait ces garçons pour justifier qu'Andy prenne des morceaux de leur cerveau ?

Le plus effrayant dans cette affaire, c'est qu'on révère Andy comme un héro. Son université est très fière de son travail.

A G : Son université est.. ?

H W : l'Université du Mississipi. Et si vous consulter la littérature médicale, vous ne trouverez aucune indication qu'il a fait quelque chose d'inconvenant.

J G : Et vous dites qu'il menait une opération chirurgicale sur des enfants qui n'étaient pas malades ?

H W : Je dis qu'il menait des opérations chirurgicales sur des enfants pour lequel il n'y avait aucune preuve qu'ils étaient malades. Personne n'a fourni de preuve, à l'exception de sa propre déclaration que les garçons avaient un problème comportemental. Et, vous savez, quel problème comportemental ? La plupart des enfants de 6 ans sont très embêtants à un moment ou un autre, si ce n'est de façon permanente, donc pourquoi ces enfants ont-ils été traités de la sorte ?

J G : Et quelle était l'implication des parents de ces enfants ? Vous dites que pour la plupart ils étaient en institution ?

H W : Exact, ce qui veut dire que les parents sont enlevé de l'équation. Et c'est un problème avec les enfants noirs. Ils ont plus de risque d'avoir leurs parents retirés du champ d'information et de consentement. Ils ont plus de risque d'être placés dans des institutions que les enfants blancs.

A G : Nous parlons avec Harriet Washington, qui a écrit
« Apartheid Médical » et vous faites aussi des recommandations , parlant du problème de la méfiance afro américaine vis-à-vis du système médical et la pratique d'expérimentation se répandant vers des pays en voie de développement, en Afrique.

H W : Exact. Bien, en ce qui concerne la méfiance afro américaine, il y a deux points sur le sujet. Il y a un sentiment de méfiance et du système. En ce qui concerne l'exportation de la recherche à l'Afrique, c'est très problématique. Une grande partie des abus à l'encontre des afro américains a disparu, mais ce type de recherche est mené en Afrique, où les gens sont dans la même situation. Ils n'ont pas de droits. Ils n'ont pas sinon accès aux soins, et l'Afrique est traitée comme un laboratoire pour l'occident, et les chercheurs occidentaux. C'est très préoccupant.

J G : Vous mentionnez spécialement le vaccin EZ contre la rougeole ?

H W : Ouai, c'est un très bon exemple. Un vaccin qui a tué des centaines d'enfants au Brésil, et en Afrique a été utilisé à Los Angeles avec des parents qui n'avaient aucune idée que ce vaccin était expérimental. On leur a seulement dit qu'on vaccinait leurs enfants.

A G : L'Edmonton –Zagreb ?

H W : L'Edmonton Zagreb, ouai. Nommé après les deux villes où il a été perfectionné.

A G : Vos recommandations ?

H W : Mes recommandations, tout d'abord, je suis très inquiète de l'érosion de l'information et du consentement dans ce pays. Nous avons de plus en plus de lois qui diluent le l'information/consentement. En 1996, le gouvernement a décidé que les patients des salles d'urgence pouvaient être utilisés pour des expérimentations sans leur consentement. Et je dis que nous devons arrêter cela, ici et à l'étranger.

Nous devons aussi établir un programme d'éducation des patients. Les gens participent à la recherche médicale ayant aucune idée de quels sont leurs droits et comment se protéger. Les chercheurs sont formés, comme je l'ai été quand j'étais à l'Ecole Médicale d'Harvard, et nous devons faire bénéficier du même avantage les sujets et les patients.

Et finalement, les afro américains doivent prendre en charge ce problème. On ne peut stopper la recherche médicale actuellement elle fait partie du traitement. Mais nous devons apprendre à nous protéger, donc nous devons en faire une thématique, comme nous l'avons fait pour le Sida et le racisme environnemental, et commencer à nous éduquer et militer pour un meilleur traitement.
A G : Et qu'en est-il du paiement pour participer à une expérimentation ?

H W : Bien, je trouve cela toujours problématique parce que les chercheurs - - et ils peuvent y croire sincèrement - - que ce n'ai pas un paiement mais seulement une marque de bonne volonté. 100 dollars est une marque de bonne volonté si vous être un professeur aisé de l'Ecole Médicale d'Harvard. Mais si vous êtes une pauvre femme vivant dans les hauteurs de Washington, 100 dollars peut être une récompense. Donc je suis contre le paiement. Je suis beaucoup plus en faveur d'éduquer les gens et de dépenser l'argent de cette façon.

J G : Et qu'en est-il de certaines de ces institutions qui ont participé à certaines de ces horribles expérimentations dans le passé, en ce qui concerne leur attitude, se sont –elles excusées, ont-elles eu a rendre des comptes pour ce qu'elles avaient fait parle passé ?

H W : Personnellement - - s'excuser semble convenir mais je ne le soutiens pas vraiment parce que je pense que cela permet de se dégager de sa responsabilité. Je veux dire, plutôt qu'une déclaration verbale, je préférerais, vous savez, des ressources matérielles pour éduquer et assister les afro américains sur la recherche médicale.

A G : Bien, je vous remercie beaucoup pour avoir été parmi nous et pour avoir réaliser cette recherche historique et contemporaine remarquable sur l'expérimentation sur les afro américain. Le livre intitulé
« Apartheid Médical : l'Histoire Sombre de l'Expérimentation Médicale sur les Américains Noirs de l'Epoque Coloniale à Aujourd'hui ». Ecrivain en science médicale et éditrice, elle est aussi chercheuse en visite à l'école de droit à l'Université De Paul, et antérieurement étudiante en Ethique médicale à l'école de Médecine de Harvard, elle a écrit pour USA Today et a aussi été étudiante à l'Université Juan de Stanford. 


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Barack Obama and Sarah Palin inspire international fashion designers


Last Updated: 12:01am GMT 29/10/2008

Designers are turning to the US election for inspiration, says Celia Walden

 
A Barack Obama dress by Jean-Charles de Castelbajac and a preppy dress reading 'Obama' by Sonia Rykiel seen at Paris Fashion Week
A Barack Obama dress by Jean-Charles de Castelbajac and
a preppy homage dress by Sonia Rykiel seen at Paris Fashion Week

Forty years after Che Guevara's death, the fashion world has finally found a replacement. Obama - a new political cause coupled with the physique of a catwalk model - described in The New York Review of Books in Messiah-like terms: "[he has] arisen out of a plain of scorched earth, a longed-for rebirth."

The fashion world has always hoovered up religious imagery - and if Obama wins next Tuesday, the catwalk shows in February will be littered with his image.

The political T-shirt (pace Che) is nothing new, but as Obama bags, ties, trainers and babygros multiply, the big guns have joined in.

  • In pictures: US election outfits
  • US election coverage in full
  • At Paris Fashion Week this month, French designer Sonia Rykiel paid homage to the Democratic candidate with a series of preppy outfits, as did Jean Charles de Castelbajac, an old friend of Andy Warhol's.

    The centre-piece of his runway show was a sequinned dress emblazoned with Obama's aquiline features. "I made it because for me, Barack Obama is the most charismatic leader in politics today," he tells me.

    "He is incarnate of hope, changes and youth. The ovation the dress received amazed me - as did the amount of insulting letters I have received from the United States. But I'm pleased to see that fashion has become such a powerful medium."

    advertisement

    Politics has used fashion to convey a message for centuries, but our age of transparency means that an outfit is imbued with more significance than ever.

    The morning after a rally or debate, newspapers will dissect a politician's outfit just as they do a celebrity's at the Oscars - only rather than examine cuts and hemlines they will be looking for anything that might turn a dress or suit into a story.

    If your clothes are too expensive, you're out of touch; if they're not home-grown, you're disloyal; and woe betide anyone whose favoured designer runs into ethical issues of the animal-related variety.

    For example, Cindy McCain dealt a blow to the Republican Party by appearing at the convention in £140,000 diamond earrings and a £1,500 gown by designer Oscar de la Renta, while the revelation that Sarah Palin's new wardrobe cost £92,000, including suits by Christian Dior (French) and Valentino (Italian), was seen as seriously off-message in a time of financial insecurity.

    Men are not immune either: when word got out that JFK's Savile Row suits had cost more than the average working man's monthly salary, Kennedy was forced to switch to cheaper, made-to-measure tailoring.

    Obama's insistence that all his suits were purchased at the national retail institution Barney's, and made by a variety of unidentified US designers, was a smart move.

    But hang on a second, the purists will argue, is this election about image or conviction?

    Perhaps the two are no longer distinguishable. Like Obama's rhetoric, his look is deceptively simple.

    But those slim-cut suits, tapered ties and rolled-up shirtsleeves are all about walking a stylistic tightrope, in a way a white politician does not have to. Politically, Obama has to reassure potential conservative voters - hence the suits.

    But it's important for him not to come across as the excessively fogeyish, Bill Cosby-like black man, and so he uses subtle details to attract a younger, more stylish constituency.

    The well-cut, single-breasted suits, and that dimple in the knot of the tie, had Halle Berry in raptures: "I like his suit," she cooed. "I'd vote for his suit."

    Obama had no viable style threat until Sarah Palin came along in her pencil skirts and patent heels described as "pretty, polished... and, most importantly, electable".

    Where Obama appears lofty, even in casual wear, she seemed everyday and accessible. It was up to her to promote the Republican image, and let McCain get on with spreading the detailed message.

     
    Celia Walden in a Barack Obama dress by Jean-Charles de Castelbajac
    Celia Walden wears the Jean Charles de Castelbajac dress emblazoned with Obama's features

    And she has done this well: her custom-made Kawasaki glasses (£170 for the frame alone) have sold out across middle America, while working mums are still demanding "the Palin" at hair salons.

    But much of her success lay in her attainability. So, after that well-publicised spree in Neiman Marcus and Saks Fifth Avenue, the political cost of her new wardrobe turned out to be far greater than the published figure.

    "Fashion has always been political since the days when sumptuary laws prohibited people of lower rank from wearing certain fabrics," says Caroline Evans, professor of fashion history at Central Saint Martins College of Art and Design.

    "But there are new, unwritten laws as to what kind of clothes political figures choose to wear. Like it or not, in a media age they will be judged by their appearance as much as by their convictions."

    But politicians need to play the game carefully, insists Simon Doonan, creative director of Barneys. "Image is vital, but people need to feel gravitas from their politicians - and you don't feel gravitas from a politician who's wearing Dolce & Gabbana."

    • For more information on Jean Charles de Castelbajac visit www.jc-de-castelbajac.com; 0207 287 6406.






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    Why Congo's Peacekeepers Are Coming Under Fire

    africa congo fighting conflict refugees
    People carry their belongings as they flee fighting, near Kibumba, some 40 kilometers (25 miles) north of Goma in eastern Congo,
    Karel Prinsloo / AP

    There can be no greater indictment of a peacekeeping mission than when it is attacked by the people it was sent to protect. But that is what's happening to the U.N.'s biggest peacekeeping mission, the 17,000 blue helmets in the Democratic Republic of Congo known by the French acronym MONUC. On Monday, one person died when hundreds of protesters attacked the mission in the eastern Congolese city of Goma, on the border with Rwanda. The protesters say the U.N. is not doing enough to protect them from an advancing rebel army. Several U.N. compounds in the city were attacked, said U.N. spokeswoman Sylvie van den Wildenberg, adding that at one location MONUC soldiers fired into the air to disperse the demonstrators. It was unclear whether the dead civilian was killed by a rock thrown by a protester or a bullet, she said.

    Hundreds of thousands of Congolese have fled renewed fighting in the east of the country in the past few weeks. Government forces are pitted against rebel groups that have operated in the area since crossing the border from neighboring Rwanda at the end of the genocide there in 1994. In some ways, such as the way the conflict sucked in armies from across Africa or how it has often descended into a fight over the region's plentiful natural resources, the war in Congo is immeasurably more complicated than the one in Rwanda. But in others it is a direct sequel. The rebels now advancing on Goma, for instance, are led by General Laurent Nkunda, an ethnic Tutsi fighting remnant Rwandan Hutu militias.

    In all, according to the humanitarian NGO the International Rescue Committee, the war in Congo — which escalated into a full-scale civil war in 1998 that lasted until 2003, and still erupts periodically, as now — has killed 5.4 million people, mostly through hunger and disease.

    The moral imperative for an international response is clear. It's set out in the Responsibility to Protect, a doctrine adopted by the U.N. World Summit in 2005 — the largest gathering of world leaders in history — that made clear that a nation forfeits its right to sovereignty if it unleashes or is unable to prevent massive human rights abuses on its soil. "R2P" was born from the collective shame over global inaction during atrocities such as Cambodia, Rwanda and Srebrenica. The most striking current example of R2P is Darfur, where the U.N. has agreed to deploy 26,000 peacekeepers to end another genocide there in a mission that, if fully staffed, will supercede the DRC as the biggest in the world. "The concept is focused on mass atrocity crimes," says Gareth Evans, who heads the global conflict watchdog, The International Crisis Group, and who launched his book, Responsibility to Protect, in Washington on Tuesday. "The whole point is to develop an international reflex response that goes: 'Of course, we have to do something. Let's figure out what'."

    With such high-minded intervention, why have the people of Goma turned on their would-be protectors? Ironically, that may have to do with how aggressively MONUC has pursued its task. MONUC was established in 1999 and has an annual budget of more than $1.1 billion. Its robust mission statement includes "forcibly implementing" a ceasefire and "using all means deemed necessary" to protect civilians and improve security. In that role, it has shown a eagerness to fight, even using helicopter gunships, has taken sides with the government, and has pursued and arrested war criminals wanted by the International Criminal Court in The Hague. Many U.N. insiders regard it almost as a rogue operation, employing the kind of methods more normally used by the U.S. in Iraq and inappropriate to U.N. peacekeepers.

    Others regard that willingness to get off the fence and fight as its great strength. But inevitably, says Alex de Waal, program director at New York's Social Science Research Council and author of several books on Africa, "when you move to coercive peacekeeping, you're no longer neutral. You cannot expect to be treated above and beyond the conflict. You are part of it." Hence MONUC has been beset by accusations of bias from all sides, many with some merit. Now, diminished in authority, it finds itself dodging rocks from the very people on whose behalf it took up the responsibility to protect.

    On the other end of the scale is the U.N. peacekeeping mission in Darfur. This has strictly observed the peacekeeping tenets on neutrality, limiting itself mostly to its bases and never opening fire unless directly fired upon. In other words, says de Waal, it's been ineffectual: "A liability. Ten thousand soldiers just sitting in their bases." Even that hasn't saved them, however. Last October in the camp of Haskanita, 10 African Union peacekeepers — seven Nigerian, two Batswana and a Senegalese — were killed by a group of Darfur rebels, again part of the community whom the peacekeepers had been sent to protect. A war crimes indictment against the rebels who perpetrated and led that attack is expected any day.

    Peacekeeping is tricky, no doubt. De Waal is among those who have questioned whether we might have set our sights too high, and whether, while peacekeeping might work in small countries like Sierra Leone or East Timor or Kosovo, there may not be the resources to make it work for vast nations like the D.R.C. or Sudan. Evans, a former Australian foreign minister, is among those who believes that just because something is difficult, "it doesn't mean you abandon it." "In Congo, the problem is insufficient resources," he says. "Maybe MONUC has to be reinforced and upgraded. In Darfur, you have a lackluster result, yes, but you had to have peacekeepers with a mandate that was accepted by the government. A full bore invasion [would have had] catastrophic results." Evans is also keen to highlight "unheralded, unacclaimed" R2P successes like Kenya this year and Burundi in the early years of the decade, where strong diplomatic intervention prevented ethnic clashes from descending into wider ethnic wars.

    But then there's Somalia. Somalia is the world's biggest humanitarian crisis, in which 3.5 million people — more than a third of the population — are now on the brink of starvation after 17 years of civil war. If we have a responsibility to protect anywhere, surely Somalia would be top of the list. But Somalia has attracted no offers of help from the West, and only a few thousand African Union troops. It is not as if the world has no interest in what happens in Somalia: anarchy has fostered not only human catastrophe, but also Africa's most dangerous Islamists, who have bombed U.S. embassies in Kenya and Tanzania, and international piracy. And that's the problem: the dangers of Somalia override any noble notion about saving others. Evans says the "main point" of his book is to "clear away the debris and skepticism about the scope and limits of R2P." Here's hoping his writing is exceptional.

    (Click here for a photo essay on Congo's child soldiers.)

    (Click here for a multimedia photo essay on Congo.)






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