6/3/08

Feu vert attendu cette semaine pour l'organisation d'élections historiques

Feu vert attendu cette semaine pour l'organisation d'élections historiques
ANGOLA - 3 juin 2008 - AFP

Le président angolais Jose Eduardo dos Santos devrait donner son accord définitif cette semaine pour l'organisation des premières élections législatives en Angola depuis la fin de la guerre civile, considérées comme un test décisif pour son avenir politique.

M. dos Santos a convoqué pour mardi le Conseil de la République, qui réunit des représentants de tous les partis, pour faire le point sur la préparation des élections. Il devrait en profiter pour confirmer que les législatives auront lieu les 5 et 6 septembre, la date du scrutin devant être validée au plus tard 90 jours avant le vote.

A 65 ans, le président dos Santos, qui dirige l'Angola depuis 1979, n'a pas encore indiqué s'il comptait se présenter à sa succession lors de l'élection présidentielle de 2009.

"Toutes les activités du parti au pouvoir sont centrées autour de lui. Aucune autre personnalité n'émerge au sein du Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA)", remarque pourtant l'analyste politique Justino Pinto de Andrade, de l'université catholique de Luanda.

Pour Severino Carlos, éditeur de l'hebdomadaire Semenario Angolense, "Dos Santos a décidé que les (élections) législatives et présidentielle n'auraient pas lieu en même temps parce qu'il veut tester la température de l'eau avant de décider s'il doit poursuivre".

Le renouvellement des 220 sièges de l'Assemblée nationale aura également valeur de test pour la stabilité de l'Angola, tout juste sorti de 27 ans de guerre civile.

Les dernières élections nationales en 1992 n'avaient pas été menées à terme, Jonas Savimbi, le leader de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita), ayant refusé de participer au second tour de la présidentielle.

Battu au premier tour par M. dos Santos, le chef du mouvement rebelle avait assuré que les résultats avaient été manipulés et avait repris les armes. Seule sa mort, en 2002, a mis un terme au conflit qui a fait 500.000 morts.

L'Angola sera aussi l'objet de toutes les attentions en raison des violences qui ont suivi les derniers scrutins au Kenya et au Zimbabwe.

Le Parlement, dominé par le MPLA, a d'ailleurs suscité la controverse le mois dernier en allongeant de 10 à 15 jours le délai entre le scrutin et l'annonce des résultats.

L'Unita -- aujourd'hui principale force d'opposition -- a accusé M. dos Santos de copier les tactiques du président zimbabwéen Robert Mugabe, dont le régime a mis cinq semaines à annoncer l'issue des élections générales du 29 mars.

Mais, contrairement à M. Mugabe, le président angolais a autorisé la présence d'observateurs électoraux étrangers et une équipe de l'Union européenne (UE) a entamé ses travaux préliminaires fin mai.

Le MPLA devrait faire campagne sur la croissance économique, la plus rapide du continent, largement alimentée par la rente pétrolière.

L'Angola est devenu en avril le premier exportateur de pétrole d'Afrique, selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), avec une production quotidienne d'environ 1,9 millions de barils de brut.

Mais si la croissance devrait dépasser les 20% en 2008, deux tiers des Angolais vivent toujours avec moins de deux dollars par jour, le taux de chômage est estimé à 40% et le pays reste dépendant de l'importation de produits alimentaires.






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Jean-Louis Kayitenkore
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