6/17/08

Ton cellphone

 

 

LES 10 PRECAUTIONS A PRENDRE

 

Compte tenu de l'absence de preuve absolue chez l'être humain d'un effet cancérogène des ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables nous ne pouvons pas parler de la nécessité de mesures de prévention (comme pour le tabac ou l'amiante). Dans l'attente de données définitives portant sur des périodes d'observations prolongées, les résultats existants imposent que l'on fasse part aux utilisateurs des mesures les plus importantes de précaution comme l'ont aussi suggéré plusieurs rapports nationaux et internationaux [7, 10, 11, 12, 13]**

Ces mesures sont aussi importantes pour les personnes qui sont déjà atteintes d'un cancer afin d'éviter toute influence extérieure qui pourrait contribuer à la progression de leur maladie.

  • 1. N'autorisez pas les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d'urgence. En effet, les organes en développement (du foetus ou de l'enfant) sont les plus sensibles à l'influence possible de l'exposition aux champs électromagnétiques.
  • 2. Lors de vos communications, essayez autant que possible de maintenir le téléphone à plus d'1 m du corps (l'amplitude du champ baisse de quatre fois à 10 cm, et elle est cinquante fois inférieure à 1 m de distance – voir figure 2).
    Dès que possible, utilisez
    le mode « haut-parleur », ou un kit mains libres équipé d'un tube à air dans ses derniers 20 cm qui semble moins conduire les ondes électromagnétiques qu'un kit mains libres filaire traditionnel,*** ou une oreillette bluetooth (moins d'1/100e de l'émission électromagnétique du téléphone en moyenne).
  • 3. Restez à plus d'un mètre de distance d'une personne en communication, et évitez d'utiliser votre téléphone portable dans des lieux publics comme le métro, le train ou le bus où vous exposez passivement vos voisins proches au champ électromagnétique de votre appareil.
  • 4. Evitez le plus possible de porter un téléphone mobile sur vous, même en veille. Ne pas le laisser à proximité de votre corps la nuit (sous l'oreiller ou sur la table de nuit) et particulièrement dans le cas des femmes enceintes – ou alors le mettre en mode « avion » ou « hors ligne/off line » qui a l'effet de couper les émissions électromagnétiques.
  • 5. Si vous devez le porter sur vous, assurez vous que la face « clavier » soit dirigée vers votre corps et la face « antenne » (puissance maximale du champ) vers l'extérieur.
  • 6. N'utilisez votre téléphone portable que pour établir le contact ou pour des conversations de quelques minutes seulement (les effets biologiques sont directement liés à la durée d'exposition). Il est préférable de rappeler ensuite d'un téléphone fixe filaire (et non d'un téléphone sans fil --DECT-- qui utilise une technologie à micro-ondes apparentée à celle des portables).
  • 7. Quand vous utilisez votre téléphone portable, changez de côté régulièrement, et avant de mettre le téléphone portable contre l'oreille, attendez que votre correspondant ait décroché (baisse de la puissance du champ électromagnétique émis).
  • 8. Evitez d'utiliser le portable lorsque la force du signal est faible ou lors de déplacements rapides comme en voiture ou en train (augmentation maximale et automatique de la puissance lors des tentatives de raccordement à une nouvelle antenne relais ou à une antenne distante)
  • 9. Communiquez par SMS plutôt que par téléphone (limite la durée d'exposition et la proximité du corps).
  • 10. Choisissez un appareil avec le DAS le plus bas possible par rapport à vos besoins (le « Débit d'Absorption Spécifique » mesure la puissance absorbée par le corps). Un classement des DAS des téléphones contemporains des différents fabricants est disponible sur www.guerir.fr et d'autres sites internet.

 

CONCLUSION

 

Le téléphone portable est une invention remarquable et une avancée sociétale importante. Nous ne nous en passerons plus. Aucun des membres du comité d'experts ci-dessous n'a renoncé à l'utilisation d'un téléphone portable. Même moi (DSS), porteur d'un cancer au cerveau, je ne m'en passerai plus. En revanche, nous, les utilisateurs, devons tous prendre les mesures de précaution qui s'imposent aux vues des données scientifiques récentes sur leurs effets biologiques, particulièrement si nous sommes déjà porteur d'un cancer avéré.

Par ailleurs, les constructeurs et les opérateurs doivent aussi prendre leurs responsabilités. Il leur revient de fournir aux utilisateurs des appareils et des équipements qui permettent le plus bas niveau de risque possible et de faire constamment évoluer la technologie dans ce sens. Ils doivent aussi encourager les consommateurs à utiliser leurs appareils de la façon la plus compatible avec la préservation de leur santé.

Au début des années 1980, lorsque les propriétaires des mines d'amiante se sont vus réduits à la banqueroute sous l'effet des procès des familles des personnes décédées à cause de leur exposition professionnelle, Johns Manville, le plus important d'entre eux, a tiré les leçons de ses années de lutte contre les données médicales et scientifiques qui mettaient en cause son industrie. Il concluait, avec regrets, que davantage d'avertissements appropriés pour le public, la mise en place de précautions plus efficaces, et davantage de recherche médicale « auraient pu sauver des vies, et probablement les actionnaires, l'industrie, et du coup les bienfaits de son produit. » [15, 16]

C'est ce que nous souhaitons aujourd'hui à l'industrie du téléphone portable. Il ne s'agit pas de bannir cette technologie, mais de l'adapter – de la maîtriser – afin qu'elle ne devienne jamais une cause majeure de maladie.

 

LES 20 SIGNATAIRES

 

- Dr Bernard Asselain, Chef du service de Biostatistiques du Cancer, Institut Curie

- Pr Franco Berrino, Directeur du Département de Médecine Préventive et Prédictive de l'Institut National du Cancer, Milan, Italie

- Dr Thierry Bouillet, Cancérologue, Directeur de l'Institut de Radiothérapie, Centre Hospitalier Universitaire Avicenne, Bobigny

- Pr Christian Chenal, Professeur Émérite de Cancérologie, Université de Rennes 1 et ancien responsable de l'équipe de recherche CNRS « Radiations, Environnement, Adaptation »

- Pr Jan Willem Coebergh, Cancérologue, Département de Santé Publique, Université de Rotterdam, Pays Bas

- Dr Yvan Coscas, Cancérologue, Chef du service de radiothérapie, Hôpital de Poissy St Germain

- Pr Jean-Marc Cosset, Chef de département honoraire d'Oncologie/Radiothérapie de l'Institut Curie, Paris

- Pr Devra Lee Davis, Chef du Département de Cancérologie Environnementale, Université de Pittburgh, Etats-Unis

- Dr Michel Hery, Cancérologue, Chef du Département de radiothérapie, Centre Hospitalier Princesse Grâce, Monaco

- Pr Lucien Israël, Professeur Émérite de Cancérologie, Université Paris XIII, Membre de l'Institut

- Jacques Marilleau, Ingénieur SUPELEC, ancien physicien au Commissariat à l'Energie Atomique et au CNRS Orsay

- Dr Jean-Loup Mouysset, Cancérologue, Polyclinique Rambot-Provençale, Aix-en-Provence, Président de l'association Ressource

- Dr Philippe Presles, Président Institut Moncey de Prévention Santé, Paris, Auteur de « PREVENIR », Robert Laffont, 2006

- Pr Henri Pujol, Cancérologue

- Joël de Rosnay, Docteur ès Sciences, Ecrivain scientifique

- Dr Simone Saez, Docteur ès Sciences, ancien chef de Service du Centre de Lutte contre le Cancer Léon Bérard, Lyon
- Dr Annie Sasco, Docteur ès Sciences, Directrice de l'Equipe d'Epidémiologie pour la Prévention du Cancer – INSERM, Université Victor Segalen Bordeaux 2

- Dr David Servan-Schreiber, Docteur ès Sciences, Professeur clinique de Psychiatrie, Université de Pittsburgh, Auteur de « ANTICANCER », Editions Robert Laffont, 2007

- Dr Pierre Souvet, Cardiologue, Aix-en-Provence, Président de l'Association Santé Environnement Provence

- Dr Jacques Vilcoq, Cancérologue, Clinique Hartmann, Neuilly-sur-seine



  

Jean-Louis Kayitenkore
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