9/26/08


 


14h10 – 14h30      


     Scrutins de 2006 : quels bénéfices pour la communauté internationale ?
                  Colette BRAECKMAN, écrivain et journaliste au quotidien « Le Soir » de Bruxelles
 
 

"Quels bénéfices pour le Peuple congolais ?"

 
Aurait été plus indiqué comme thème de débat !!!  Quant au choix de Madame C. BRAECKMAN comme intervenante nous ne pouvons que le condamner la "spécialiste" du quotidien belge francophone "Le Soir" étant un des principaux relais médiatique qui ont soutenu le candidat "Joseph KABILA" et fait la propagande de la mascarade électorale qui s'est déroulée en RDC en 2006 ...
 
Toutefois, nous espérons que les organisateurs demanderont à Madame C. BRAECKMAN :
1 ° qu'elle leur précise quelles sont les données objectives qui lui permettent d'affirmer que les élections de 2006 en RDC étaient transparentes et régulières;  
 
2° qu'elle leur indique à quelle date la CEI présidée par l'abbé MALU-MALU recemment élevé au titre de docteur honoris causa de l'université de Liège compte publié son rapport sur les précitées élections;
 

Quand est ce que la Commission Electorale Indépendante pense t-elle soumettre son rapport général au Parlement de la République Démocratique du Congo ?

Au mois d'avril 2007, le rapporteur  de la CEI  Monsieur Dieudonné MIRIMO évoquait un délai de quelques semaines pour que cela soit chose faite. http://www.monuc. org/News. aspx?newsId= 14286 Toutefois, près d'un an après - sauf erreur de notre part - ce n'est toujours pas le cas .  A cet égard, il faut noter que la mission d'observation des élections de l'Union européenne a ,elle, déjà rendu son rapport final depuis le 23 février 2007.
3° qu'elle leur précise si elle maintient que la mère de "Joseph KABILA" est une Tutsi comme ellle avait écrit en janvier 2001
 
Masire prêt à mettre le dialogue sur les rails

BRAECKMAN,COLETTE

Vendredi 19 janvier 2001

"Masire prêt à mettre le dialogue sur les rails S'il n'y avait le bruit des bombes, et s'il fallait croire sur parole tous les protagonistes du conflit congolais, la paix serait à portée de main. A Kinshasa en effet, on met en avant le fait que Joseph Kabila, qui assume les fonctions de son père, est anglophone, de mère tutsie, qu'il a vécu en Tanzanie et compte d'anciennes relations dans les rangs des rebelles.")
Monsieur le Recteur,
Monsieur le Doyen,
 
Permettez moi ainsi qu'une part importante de la diaspora congolaise de vous faire part de ma vive indignation ensuite de la volonté affichée par votre Université d'accorder le grade de docteur honoris causa à l'abbé MALU MALU.  
En effet, cette décision me semble totalement irréfléchie et risque de nuire gravement à la réputation de votre institution.
 
J'exprime donc le souhait que vous voudrez prendre en compte le fait que la Commission électorale Indépendante présidée par l'abbé MALU MALU n'a toujours pas présenté son rapport général au Parlement de la République Démocratique du Congo afin qu'il puisse être soumis à discussion; de même que les propos de feu le Cardinal Etsou remettant en cause la fiabilité des résultats du second tour de l'élection présidentielle tels que publiés par l'abbé MALU MALU pour renoncer ou à tout le moins réexaminer l'opportunité d'accorder un titre de docteur honoris causa au Président de la Commission Electorale Indépendante de la République Démocratique du Congo.
 
Par ailleurs, après avoir rencontré récemment des autorités politiques belges notamment le Commissaire européen Louis MICHEL et Marie-Dominique SIMONET; le monde universitaire francophone belge de l'Université Catholique  Louvain-La-Neuve et bien sûr de l'Université de Liège quand est ce que l'abbé MALU MALU envisage t-il d'échanger avec les premiers concernés par la situation politique en République Démocratique du Congo c'est-à-dire la diaspora congolaise ? 
 
En effet,L'abbé MALU MALU doit savoir que si la démocratie demeure encore un leurre en République Démocratique du Congo qu'à l'étranger les Congolais sont en droit de lui demander des comptes !!!

Dans l'espoir que vous voudrez bien tenir compte de mes préoccupations, je vous prie de croire Monsieur le Recteur, Monsieur le Doyen, en l'assurance de ma haute considération.

Albert BASELE

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Pour adresser vos protestations au Recteur de l'Université de Liège veuillez prendre connaissance ci-après de ses coordonnées :

Pr Bernard Rentier

Université de Liège - Rectorat
place du 20-Août, 7 (Bât. A1)
B-4000 Liège
Tél. +32 (0)4 3669701
Fax +32 (0)4 3669705
Courriel : Recteur@ulg. ac.be
Bernard Rentier est professeur au Département des Sciences de la Vie, où il dirige le Laboratoire de Virologie (Fundamental Virology and Viral Immunology).

Le Recteur est élu tous les quatre ans par le Conseil académique, assemblée réunissant tous les membres du corps enseignant de l'Université. Le mandat actuel du Recteur a pris cours en octobre 2005.
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Samedi 15 mars 2008
invitDHC2008
Le jeudi 20 mars prochain, l'Université de Liège décernera les insignes de docteur honoris causa, la plus haute distinction honorifique de l'Université de Liège, à         
L'Abbé Apollinaire Muholongu MALU MALU, président de l'ancienne Commission électorale indépendante de la RD du Congo.
Cet événement aurait pu passer inaperçu si la communauté congolaise de l'étranger, et celle de Belgique en particulier n'avait jamais cessé de considérer les dernières élections au Congo comme une mascarade. C'est-à-dire que les dés étaient pipés, et les résultats connus d'avance.
Pire, cette communauté congolaise qui vit à l'étranger avait était non pas ignorée, mais écartée du processus. L'Université de Liège y avait-elle été pour quelque chose ?
Ainsi, loin d'être considéré comme un heureux événement, l'initiative de l'Université de Liège est ressentie ici comme une provocation.
Les organisateurs le savent-ils ? S'en soucient-ils ?
 « Un arbre tire sa valeur de la qualité de ses fruits. »
Comment les Congolais de Belgique considèrent-t- ils le fruit de l'arbre « élections du Congo ? »
Si l'Université de Liège a décidé d'honorer le chef d'orchestre des dernières élections congolaises, ce qu'il en a récolté de bons fruits.
Quels sont ces fruits qui sont succulents pour l'Université de Liège et amers pour le Congolais de Belgique ?
Des e-mails circulent dénonçant cette manifestation qui ressemble à s'y méprendre à une autre qui devait élever un général du Congo à nous ne savons plus quel grade de l'Académie royale militaire de Belgique.
Intentions de bonne foi ? Calculs ? Convictions que les nègres du Congo que nous sommes doivent être éternellement régentés par l'ancienne métropole ?
Quand le ressortissant d'un pays étranger est élevé à un grade aussi important, il est de bon ton de convier à la fête, tous ses concitoyens présents.
Apparemment, ce sont des dispositions de filtrage des participants, et de surveillance policière qui se mettent progressivement en place.
La preuve ? cet extrait :
"En pratique
Séance accessible exclusivement SUR INVITATION.Jeudi 20 mars 2008, de 15h00 à 17h15, aux Amphithéâtres de l'Europe de l'Université de Liège, au Sart Tilman, bâtiment B4, Parking P11-P14. 
A l'attention de la rédaction
Salle de presse disponible. En raison des mesures de sécurité imposées, la CARTE DE PRESSE PROFESSIONNELLE sera exigée.  "
Drôle d'honneur, drôle de fête.
Dans les traditions du Congo, cela ne se passe pas comme ainsi.
Pour plus d'informations sur l'événement, cliquez sur ce lien de l'Université de Liège:
http://www.ulg. ac.be/cms/ c_105016/ labbe-malu- malu-et-dix- autres-scientifi ques-recoivent- le-titre- de-docteur- honoris-causa


Cheik FITA
Bruxelles, le 15 mars 2008
 
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Le 13 novembre 2006 répondant aux questions de la journaliste de RFI feu le Cardinal Frédéric ETSOU désavouait publiquement l' Abbé MALU MALU ... 
 
 
Le cardinal Etsou n'accepte pas les résultats publiés par la CEI
 
Dans son journal de ce mardi 13 novembre à 19h30, la RFI a interviewé le Cardinal Frédéric Etsou, archevêque de Kinshasa. répondant aux questions de la journaliste Ghislaine DUPONT, le Cardinal a déclaré ne pas accepter les résultats tels que les publient actuellement la CEI. Il demande à l'Abbé Malu-Malu de publier les résultats qui soient corrects, pas ceux qu'ils publient actuellement. Pour le cardinal, seuls les résultats sincères peuvent baisser la tension et éviter l'effusion de sang. Il n'a pas envie de voir couler le sang de ses concitoyens pour des faux résultats. Il conclut :
 
« l'abbé Malu-Malu doit dire la vérité au peuple, la vérité des urnes doit éclater ».
 
RFI a aussi démenti la nouvelle selon laquelle François Mwamba, le numéro deux du MLC aurait claqué la porte de ce mouvement. RFI précise que Mwamba se trouve à Paris pour des soins médicaux selon la version donnée par l'intéressé. Il n'a donc pas quitté le MLC.
 
CMN
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Selon le Président de la Commission Electorale Indépendante - l'Abbé MALU MALU - à qui l'université de Liège envisage d'octroyer le titre de docteur honoris causa; le taux de participation observé au second tour de l'élection présidentielle dans le territoire de Kabongo CLCR de Kamina dans la Province du Katanga s'élevait à 101 % !!!

L'analyse des données fournies par la CEI montre en ce qui concerne le territoire de Kabongo CLCR (centre local de compilation des résultats) de Kamina dans la Province du Katanga :

- que le taux de participation était de 73,2 % au premier tour (101 % au second tour !);

- que Joseph Kabila avait obtenu 127 863 voix au premier tour (182 807 au second tour !) quant à lui, Jean-Pierre BEMBA avait obtenu 149 voix (seulement 9 voix au second tour !) dans cette circonscription électorale;

- que le nombre d'électeurs attendus au premier tour était de 181 134 (181 134 également au second tour)

- que le nombre d'électeurs ayant effectivement votés au premier tour était de 132 589 (182 937 au second tour soit 1 803 de plus que le nombre d'électeurs attendus ! Nous supposons qu'il s'agit d'électeurs ayant voté par dérogation!);

- que le nombre de bulletins blancs était de 305 (12 au second tour).

Conclusion

Avec quasiment le même nombre d'électeurs attendus - au second tour - Joseph KABILA a réussi l'exploit d'obtenir 54 935 voix de plus qu'au premier tour et même mieux, il a mobilisé un nombre d'électeurs supérieur même à celui qui était initialement attendu (+ 1 803) et cela, sans avoir battu campagne !!!

Rappelons  que le vote n'est pas obligatoire en République Démocratique du Congo; que les politologues s'accordent pour dire que le taux de participation est en général plus faible au second tour et qu'enfin; les observateurs nationaux et internationaux ont indiqué que le taux de participation au second tour était effectivement plus faible !!!

L'analyse du vote par bureaux de vote est encore plus surprenante car elle montre que 100 % du nombre d'électeurs attendus ont à chaque fois voté dans les 337 bureaux que comptait cette circonscription électorale !!! 

Cela suppose qu'aucun de ces électeurs n'étaient malades ou n'auraient quitté cette circonscription électorale ce jour là !!!

Si la faculté de droit de l'Université de Liège, l'abbé MALU MALU, Monsieur Louis MICHEL et le Général Morillon (le Chef de la mission d'observation des élections en RDC pour le compte de l'UE) nous fournissent une explication convaincante pour expliquer les faits susmentionnés alors seulement nous considérerons que le second tour de l'élection présidentielle en République Démocratique du Congo s'est déroulé de façon crédible, transparente et régulière ...

Le fait que la Commission européenne ait émis des réserves et décidé de ne pas adopter le rapport établi pourtant par la mission d'observation des élections pour le compte de l'Union Européenne fournit peut être une réponse à cette interrogation ....

"Ce rapport est produit par la Mission d'Observation Electorale de l'Union européenne et présente ses

conclusions et recommandations sur les élections présidentielle, législatives et provinciales en République

Démocratique du Congo. Ce rapport n'a été ni adopté ni approuvé de quelque façon que ce soit par la

Commission européenne et ne doit pas être invoqué en tant qu'expression de l'opinion de la Commission

européenne. La Commission européenne ne garantit pas l'exactitude des données figurant dans ce rapport et

décline également toute responsabilité quant à l'usage qui peut en être fait."

Kinshasa, le 23 février 2007

pour lire le rapport final de l'UE cliquez sur le lien suivant :

http://www.moeuerdc ongo.org/ files/MOE% 20RDC%202006% 20-%20Rapport% 20Final.pdf

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Recommandations
Administration électorale (p.63 du rapport précité) 
"11. Au terme des consultations successives de 2005-2006, il apparaît essentiel de consolider
le bénéfice de l'expérience et la mémoire institutionnelle acquise par la CEI dans la mise
en place de la future Commission électorale nationale indépendante (CENI).
12. La composition du bureau de la CENI devra faire l'objet d'une attention particulière pour
en garantir l'indépendance et la crédibilité. La recherche d'un équilibre institutionnel
moins complexe que celui de la CEI ne pourra néanmoins s'affranchir d'un nécessaire
pluralisme représentatif en son sein. La majorité parlementaire et l'opposition devraient y
être équitablement représentés et avoir un droit de regard sur l'ensemble des décisions
et orientations. L'organisation de la CENI devra notamment permettre une supervision
plus étroite de ses organes techniques par l'ensemble de son bureau.
13. La création d'institutions de type « commission de contrôle des opérations de vote »,
composées d'au moins un magistrat de l'ordre judiciaire, désignées de préférence par les
pouvoirs locaux, avec un système permettant de garantir leur indépendance, devrait être
incluse dans la loi créant la CENI. Ces commissions seraient chargées de rédiger un
rapport à chaque tour de scrutin.
14. La future CENI devrait s'appuyer sur une structure opérationnelle légère, implantée de
façon continue au niveau local, pour assurer notamment, à terme, la tenue d'un registre
électoral permanent."

Je vous communique ci-après les liens internet qui vous permettront de vérifier les données que j'ai exposées ci-dessus.  Toutefois, vous ne serez pas à même de le faire puisqu'il semble que le site internet de la CEI a été piraté ... et puis mis sans doute hors service !!!

http://www.cei- rdc.cd/clcr/ resultats/ kabongo.pdf

http://www.cei- rdc.org/2_ tour/resultats/ kabongo.pdf

http://www.cei- rdc.org/2_ tour/resultats/ kabongo1. pdf 

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En ce qui concerne la participation aux élections du 29 octobre, Marc-Olivier Herman exhorte les uns et les autres à tirer les leçons de cette participation faible au scrutin. "Pourquoi en l'espace de trois mois, plusieurs électeurs ne sont plus repartis voter, alors que ce n'était que pour la seconde fois qu'ils participaient à leurs premières élections libres, démocratiques et transparentes depuis 40 ans ?" a-t-il questionné.
Selon lui, il y a un ensemble de facteurs qui ont contribué à cette baisse de participation. Parmi ces facteurs, il peut y avoir aussi l'absence du débat contradictoire entre les candidats au second tour le 26 octobre dernier, la saison de pluies, les bureaux de vote éloignés des habitations dans les milieux ruraux.
L'absence du débat contradictoire n'a pas non plus contribué à la sensibilisation des électeurs, a-t-il répondu à une question de la presse. D'où, les acteurs politiques doivent se sentir interpellés par cette baisse de 10 % en l'espace de 90 jours seulement. "Ils doivent faire un examen de conscience", a-t-il indiqué.
En ce qui concerne la participation au scrutin du 29 octobre, au niveau des provinces congolaises, la mission conjointe CDCE-EurAc a indiqué que le Bandundu a fait 53,7 % de participation contre 69 % au premier tour.
Le Bas-Congo 61,2 % contre 76 % le 30 juillet dernier. L'Equateur 58,7 % contre 74,5 % au premier tour.
Le Kasaï Occidental compte le plus faible taux avec 39,6 % contre 45,3 % au premier tour.
"Le Kasaï Oriental est de nouveau un cas typique avec 46,4 % contre 39,2 % au premier tour", a indiqué Herman.
La participation au Katanga a été de 67,7 % contre 71 % au premier tour. Kinshasa a 59,2 % contre 72,1 % au scrutin précédent.
Le Maniema dispose de 73 % au lieu de 85 %. Le Nord-Kivu qui risque aussi de se révéler atypique, n'a perdu que moins d'un pourcent.
La province orientale qui avait 77,6 % est retombée à 66 % au second tour. Enfin, le Sud-Kivu a connu une participation de 82 % au lieu de 90 % lors du scrutin précédent.
Il faut signaler qu'au cours de cette semaine, plusieurs autres missions d'observation électorale ne manqueront pas de se prononcer sur le scrutin du dimanche dernier. C'est le cas aujourd'hui mercredi à l'Hôtel Memling, avec la Mission d'observation électorale de l'Union européenne en RDC qui va aussi publier son rapport préliminaire.
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Comment expliquer que le nombre total de votes par procuration en faveur de "Joseph KABILA" ait atteint un total de 1000 000 voix !!!
 
"La Commission Electorale Indépendante rappelle toutefois qu'elle ne peut traiter que des contestations qui portent sur les erreurs matérielles en vue d'un redressement éventuel. Dans ce cadre et comme souligné à l'endroit des mandataires des deux candidats à l'élection présidentielle 2ème tour, toute contestation doit porter sur les résultats d'un Bureau de Vote et de Dépouillement avec indication précise et non sur les centres de vote ou une entité administrative. "
 
 
Ainsi, pour les taux de participation de 101 % portant sur le territoire de Kabongo (entité administrative située dans la Province du Katanga) selon les propos ci-dessus du rapporteur Dieudonné MIRIMO MULONGO (originaire de l'est  comme la plupart des hauts cadres de la Commission Electorale "Indépendante" ) on ne saura jamais le fin mot de l'histoire !!!  Ceci, d'autant plus que ce dernier ajoutait :
 
"Par ailleurs, la demande devrait être accompagnée par la fiche de résultats remise au témoin à l'issue du dépouillement dans le Bureau de Vote." 
 
quid alors des bureaux où n'étaient présent aucun témoins de l'Union pou la Nation ?
 
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Comment a t-il été possible d'organiser des scrutins réguliers et transparents dans des territoires qui échappent à l'autorité de l'Etat congolais notamment à l'Est de la République Démocratique du Congo où sévissent les rebelles hutu rwandais ainsi que diverses milces locales ou encore les troupes insurgées du CNDP du Général NKUNDA ?
 
Les fonctions et le rôle politiques joués actuellement par l'abbé MALU MALU en qualité de coordonnateur nommé par le Président Joseph KABILA du programme "Amani" chargé d'assurer le suivi de la Conférence de Goma sur la Paix,la Sécurité et le Développement sont ils compatibles avec sa qualité de Président de la Commission Electorale et Indépendante et ne remettent elles pas en cause même a posteriori l'indépendance et l'impartialité de cette institution ?
Abbé MALUMALU à Goma Version imprimable Suggérer par mail
07-03-2008
ImageAéroport  international de Goma, le 7 mars 2008, il est 13 heures précises lorsque le long courrier de CAA se pose sur la piste. A son bord, un voyageur de marque, le Coordonateur du Programme AMANI , l'abbé Malu Malu, président de la Commission Electorale Indépendante, et président de la Conférence sur la paix, la sécurité et le développement, point de départ du processus engagé pour ramener la paix et la sécurité dans notre pays et prélude au programme de développement pour les deux provinces du Nord et du Sud Kivu. 
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Les groupes armés invités à la conférence sur les Kivus
RD CONGO - 2 janvier 2008 - XINHUA
L'Abbé Apollinaire Malu Malu, coordonnateur du secrétariat technique des travaux préparatoires de la conférence sur la paix, la sécurité, le développement et les questions humanitaires dans les provinces du Nord et Sud Kivu (Est de la République démocratique du Congo), a affirmé avoir invité tous les groupes armés dont le général rebelle Laurent Nkunda pour participer à la conférence prévue du 6 au 14 janvier prochain à Goma, chef lieu du Nord Kivu.

« La conférence fait partie de la dynamique de la paix. Nous voulons échanger coûte que coûte et nous ne voulons pas que quelqu'un nous prenne en otage », a déclaré l'Abbé Malu Malu en réponse à une question du journaliste de la Radio Top Congo sur le dialogue avec Nkunda qui, jusqu'ici n'a pas encore déposé les armes.

L'Abbé Apollinaire Malu Malu qui est arrivé mercredi à Bukavu en tournée de sensibilisation entamée depuis deux jours dans les différentes cités du Nord et du Sud Kivu pour expliquer à la base la nature, les objectifs et l'importance da ladite conférence, a exprimé son optimisme sur la participation massive de la population à cette conférence, dont les travaux préparatoires ont démarré depuis le 27 décembre à Goma.

Confirmant la participation de la société civile du Nord et du Sud Kivu ainsi que celle de la communauté autochtone « Nande » qui au départ étaient hésitantes, Malu Malu a fait savoir que cette conférence est inclusive et elle a pour objectifs notamment de trouver des mécanismes appropriés ainsi que de jeter des bases d'une paix durable dans cette partie de la RD Congo. Il a fait savoir que les représentants de la communauté internationale vont les accompagner dans cette démarche.

Par ailleurs, le président de la RDC , Joseph Kabila, avait dans son message de voeux éclairci l'opinion en indiquant que la conférence n'est pas « un procès d'une partie de la Nation contre une autre, ni une négociation entre les institutions légitimes et ceux qui ne le sont pas, mais plutôt une chance supplémentaire donnée à la paix, à la réconciliation et à la stabilité dans cette partie encore troublée du pays ».

Pour le chef de l'Etat congolais, elle a pour vocation « d'être un moment de communion confraternelle de tous les frères et soeurs du Kivu, en présence de leurs compatriotes d'autres horizons, avec pour seuls et uniques objectifs de débattre des problèmes qui déchirent leurs provinces des années, et de dégager des solutions à mettre en oeuvre à leur propre niveau, ou à se soumettre, pour dispositions utiles, aux institutions compétentes, provinciales ou nationales selon le cas ».

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Avant de prétendre poursuivre l'exercice de fonctions politiques l'abbé  MALU MALU devrait répondre à certaines questions :
 
1° La société civile dont il se réclame étant une nébuleuse aux contours insaisissables, il importe qu'il éclaire l'opinion congolaise sur le mécanisme ayant conduit à sa nomination à la tête de la Commission Électorale Indépendante ainsi que sur sa propre représentativité au sein de ladite société civile.  Par ailleurs, la société civile de Goma vient de faire savoir qu'elle boycottait la Conférence sur la Paix.  Dès lors, se pose encore avec plus d'acuité la question du rôle de l'abbé MALU MALU dans l'organisation de ladite conférence.
De même,  l'abbé MALU MALU pourrait il préciser selon quels critères son cousin Monsieur Flavien MISIONI est arrivé à la tête du Bureau National des Opérations Électorales (BNO) de la C.E.I.? Ne s'agit il pas là de népotisme ?

2° Quelle signification l'Abbé MALU MALU donne t-il au "don" de véhicules de marque "Nissan" accordé par le candidat "Joseph KABILA" - par l'intermédiaire de Crispin KANKONDE - aux membres du bureau de la Commission Électorale Indépendante en janvier 2005 après le premier report de la date des élections ? Ne s'agit il pas là de faits constitutifs de corruption passive ?

3° Considérant le fait qu'au début de 2002 l'abbé MALU MALU a assisté à la table ronde organisée à Bruxelles au palais d'Egmont par l'ancien ministre belge des Affaires étrangères l' actuel Commissaire européen à l'Aide humanitaire et au Développement Monsieur Louis MICHEL; que par la suite, l'abbé MALU MALU a participé sur recommandation de l'ambassade de Belgique à Kinshasa à un séminaire organisé par la "Ligue des Électeurs" et l'Institut Électoral sud-Africain à l'hôtel Memling ayant pour thème : les perspectives électorales en RDC;
que le 1er mai 2006 (un jour férié pourtant !) l'actuel ministre belge des Affaires étrangères Monsieur Karel De GUCHT réagissait très rapidement à la publication faite la veille - le 30 avril 2006 - par la Commission Électorale Indépendante du calendrier électoral fixant la date des élections législatives ainsi que celle du premier tour de l'élection présidentielle, en publiant un communiqué de presse invitant sur un ton paternaliste la classe politique congolaise à se conformer au dit calendrier http://www.diplomat ie.be/fr/ press/homedetail s.asp?TEXTID= 53127 ;
 
 
Enfin, que penser du fait que l'abbé MALU MALU a été décoré le 14 juillet 2006 par la France de la médaille de la Légion d'honneur celui-ci pourrait il expliquer au Peuple congolais la nature exacte des relations qu'il entretient avec certains gouvernants étrangers et belges, en particulier ?
 
A ce propos après avoir rencontré récemment des autorités politiques belges notamment le Commissaire européen Louis MICHEL et Marie-Dominique SIMONET, le monde universitaire francophone belge de l'UC Louvain-La-Neuve et bien sûr de l'Université de Liège quand est ce que l'abbé MALU MALU envisage t-il d'échanger avec les premiers concernés par la situation politique en République Démocratique du Congo c'est-à-dire la diaspora congolaise ?  L'Abbé MALU MALU doit savoir que si la démocratie demeure encore un leurre dans leur pays qu'à l'étranger les Congolais sont en droit de lui demander des comptes !!!

4° La Commission Électorale Indépendante qu'il préside siègeait au Comité de Sécurisation du processus électoral l'abbé MALU MALU pourrait il dès lors expliquer au peuple congolais quelles sont les responsabilités dans les événements violents qui ont eu lieu le 20 août 2006 lesquels ont nécessité son évacuation du siège de la CEI dans un blindé de la MONUC alors qu'il s'apprêtait à annoncer le résultat du premier tour de l'élection présidentielle ?

5 ° Comment l'abbé MALU MALU explique t-il qu'en ce qui concerne le deuxième tour de l'élection présidentielle que les taux de participation dans les provinces du Nord Kivu, du sud Kivu et du Maniema aient été les plus élevés du pays alors que d'une part, en ce qui concerne les deux Kivu une réelle insécurité entretenue par les rebelles hutu rwandais et d'autres bandes armées continuent à y sévir que d'autre part, les observateurs nationaux et internationaux y avaient constatés un plus faible taux de participation en comparaison avec le premier tour ?

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Questions directes à Paul Nsapu
interview réalisée le 10août 2006
« J'ai bien peur que les élections qui ont lieu au Congo-Kinshasa deviennent un cas d'école en matière de fraude massive organisée »
 
 
Paul Nsapu Mukulu est le président de l'Ong congolaise « Ligue des électeurs » créée au début des années 90. Agé de 49 ans, théologien de formation et militant des droits de l'Homme, Nsapu est un des experts africains reconnus en matière électorale. Formé par la Fondation Carter, il a pu participer, en tant qu'observateur de cette Fondation, aux élections au Mozambique et en Afrique du Sud. « Paul » a assisté à la montée en puissance de l'Abbé Malu Malu qui a gravi un à un les marches conduisant à la présidence de la Commission électorale indépendante (CEI). A en croire le président de la Ligue des électeurs, l'ascension de Malu Malu résulte du soutien du « clan présidentiel » ainsi que celui de certains milieux diplomatiques belges.
Que fait le président de la Ligue des électeurs en Belgique au moment où les élections présidentielles et législatives se tiennent au Congo-Kinshasa?

Je me suis replié en Europe contre mon gré. Les recommandations que j'ai prodiguées à maintes reprises aux autorités qui gèrent la transition - notamment en matière des droits humains et des élections - se sont retournés contre moi. On me reproche d'avoir dénoncé les dysfonctionnements constatés dans le processus électoral en RDC. J'ai fait l'objet de menaces précises. Voilà tout !

Des menaces émanant de qui ?

Des menaces émanant des tenants du pouvoir.

De qui précisément ?

Il s'agit de ceux qui dirigent la CEI.

L'Abbé Malu Malu ? Comment pourrait-il vous menacer ?

Il est soutenu par des éléments proches de la présidence de la République.

Quels sont les dysfonctionnements que vous avez pu relever sur le processus électoral ?

D'abord, la CEI n'est ni indépendante ni autonome. Ensuite, les membres de cette commission brillent par leur amateurisme en matière électorale autant que par un esprit sectaire voire tribaliste. En un mot, la CEI est dirigée par des personnalités sous influence des gouvernants en place. Une telle organisation ne peut en aucun cas conduire un processus électoral sans parti pris. Vous le savez peut-être que la volonté de prendre le contrôle de cette institution est née dans le chef de la composante ex-gouvernement lors du Dialogue inter Congolais qui a abouti à la signature de l'Accord de Pretoria.

Quels ont été les critères de désignation des membres de la CEI?

A Sun City, on a assisté à l'arrivée au Dialogue des membres de la Société civile que personne ne connaissait jusque là. C'est le cas notamment de l'actuel président de la Commission électorale indépendante, l'abbé Apollinaire Malu Malu.

Que savez-vous sur lui ?

Au départ, c'est un abbé qui assumait les fonctions de vice-recteur de l'Université de Graben à Beni-Butembo. C'est grâce à l'appui de son évêque, Melchisedek Sekuli, qui est par ailleurs son parent et « parrain », que Malu Malu a connu l'ascension qu'on connaît. Pour la petite histoire, Sekuli est monté en puissance au lendemain de la disparition de Mgr Kataliko. Il est connu que « Melchisedek » a toujours été de connivence avec le « clan présidentiel». C'est par ce canal que Malu Malu est arrivé à Kinshasa. Il brandissait à l'époque des associations de défense des droits humains qu'il avait créées pour s'introduire dans les milieux associatifs internationaux spécialisés en cette matière. C'était à l'époque où la composante ex-gouvernement avait besoin des alliés pour mener une campagne contre les « envahisseurs » rwandais et ougandais et leurs alliés nationaux. C'est par le biais de ces organisations que j'ai eu les premiers contacts avec l'Abbé Malu Malu. Pour votre information, celui-ci a désigné son ex-directeur de cabinet et cousin, l'avocat Flavien Misioni, à la tête du « Bureau national des opérations électorales ». Il s'agit d'une structure qui constitue la cheville ouvrière de la CEI, sur le plan technique.

Pourquoi, selon vous, Malu Malu a-t-il été « pistonné » par le pouvoir?

A travers les associations de défense des droits de l'homme, Malu Malu avait reçu pour mission de constituer un dossier sur les « violations des droits humains » à charge des agresseurs et de leurs alliés en l'occurrence le RCD-Goma d'Azarias Ruberwa et le MLC de Jean-Pierre Bemba. Sans oublier les mouvements rebelles dirigés par Roger Lumbala et Mbusa Nyamwisi. Il me semble qu'il y a une volonté de faire une « justice sélective » consistant à cibler certaines personnalités à envoyer à la « potence » pour permettre à d'autres de remporter aisément les élections. C'est dans ces circonstances que j'ai connu M. l'abbé Malu Malu avec son dossier sur les violations des droits de l'homme. J'ai été sollicité pour donner une caution particulièrement sur le dossier relatif aux « victimes de la guerre d'Ituri ».

Des violations des droits de l'homme commises par qui ?

Des violations des droits de l'homme commises par les mouvements rebelles. A savoir : le RCD-Goma, le MLC, le RCD-N et le RCD-KML. S'agissant du MLC, on a mis à sa charge des violations des droits de l'homme en Ituri. Des compatriotes d'Ituri ont créé, à cet effet, des associations de défense des droits humains que dirigeaient l'Abbé Malu Malu et son évêque Sekuli.

Avez-vous eu d'autres contacts avec Malu Malu ?

J'ai rencontré l'Abbé Malu Malu pour la seconde fois lors d'un séminaire que j'organisais, début 2002, à l'hôtel Memling à Kinshasa sur les perspectives électorales en RD Congo au regard de l'expérience en Afrique australe. C'est l'ambassade de Belgique à Kinshasa qui avait recommandé Apollinaire Malu Malu auprès de moi afin qu'il participe à ce colloque. C'est à partir de ce jour là que M. l'Abbé Malu Malu fera pour la première fois son entrée dans le domaine de l'organisation des élections. Il venait régulièrement dans mon bureau afin de se documenter. Lors de la Table-ronde - réunissant la société civile et l'opposition politique - organisée à Bruxelles, en janvier 2002, par Louis Michel, alors ministre belge des Affaires étrangères, Malu Malu était de la partie. Pour l'anecdote, c'est au cours de cette rencontre de Bruxelles qu'une sorte de «mot d'ordre» a été adressé aux participants. Ce mot d'ordre disait ceci : « Les représentants des forces politiques et sociales réunis à Bruxelles doivent défendre l'idée de maintien du chef de l'Etat actuel durant la transition ».

De qui émanait ce mot d'ordre ?

Il émanait bien entendu des organisateurs de cette réunion. C'est ainsi qu'on verra, lors du Dialogue intercongolais à Sun City, des membres de la société civile défendre bec et ongles le maintien de Joseph Kabila au poste de président de la République. Lorsque le Dialogue a repris à Sun City, j'ai été sidéré de voir les membres de la société civile s'ériger en défenseur du maintien de Kabila. C'est le cas de l'Abbé Malu Malu. Pour la petite histoire, celui-ci avait apposé sa signature sur l'accord dit de l'hôtel de Cascade entre Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba.

Vous affirmez que Malu Malu avait apposé sa signature sur cet accord ?

Absolument ! Je l'ai interpellé à cette occasion en lui rappelant la nécessité pour la société civile de garder l'église au milieu du village en s'abstenant d'entrer dans le jeu politique. Malu Malu m'a répondu qu'il avait paraphé ce document sans avoir pris connaissance de son contenu. Inutile de vous dire que c'est la composante ex-gouvernement qui prenait en charge les frais de voyage de certains délégués de la société civile alors que le facilitateur Ketumile Masire avait tout prévu. C'est Modeste Bahati qui jouait le rôle de « caissier ». C'est à partir de ce moment que j'ai compris que plusieurs membres de la société civile avaient perdu leur indépendance à cause de « cadeaux » offerts par une des composantes.

A vous entendre parler, on est enclin de donner raison à ceux qui affirment que le monde occidental connaissait, bien avant les élections, le nom du futur président congolais

Je dois vous raconter un fait qui m'a fait tiquer. Dès que l'équipe dirigeante de la CEI a été connue, j'ai pris mon téléphone pour parler à l'Abbé Malu Malu. A pieds levés, les membres du staff ont été invités à aller prêter serment. Ce sont des petits faits qui montrent que cette commission n'est pas indépendante. Un autre fait. Le 10 janvier 2005, il y a eu une marche en réaction à une déclaration de Malu Malu sur le report des élections. Il y a eu mort d'hommes. Après cet incident, nous, militants des droits de l'homme de Kinshasa ceux de l'Ashado, du Codho, de l'Ocdh etc, sommes allés à la CEI. Quelle n'a pas été notre surprise de trouver les membres de la CEI entrain de réceptionner huit voitures neuves de marque Nissan grand luxe. C'était un cadeau du président Joseph Kabila aux huit membres du Bureau de la CEI. C'est Me Crispin Kankonde, représentant du parti présidentiel PPRD au sein de cette institution, qui avait « convoyé » le présent présidentiel. La communauté internationale, à travers l'UE, le CIAT et la Mission de l'ONU, a été saisie de ce cas flagrant de corruption des membres de la CEI. L'affaire a été littéralement étouffée.

Certains pourraient vous accuser de régler vos comptes avec Malu Malu ?

Je n'ai pas de comptes à régler. J'essaie simplement de démontrer comment ceux qui ont participé au Dialogue se sont partagés des postes au sein de la CEI, entre amis et parents, en excluant les autres membres de la Société civile plus incisifs. Le travail technique qui devait être fait, durant les deux années de transition, a été bâclé. Au départ, on a cru que la présence des délégués de toutes les composantes au sein de la CEI permettra aux uns et aux autres de se surveiller. Les militants des droits humains plaidaient en faveur des personnalités indépendantes. En définitive, les composantes et entités se sont alliées pour assener un coup au processus électoral. D'où les irrégularités qui mettent en cause l'intégrité même des élections.

Revenons à la précédente question. Vous donnez donc raison aux Congolais qui soutiennent que la « communauté internationale » connaît déjà le nom du futur président congolais ?

Comment ne pas penser ainsi lorsqu'on écoute les déclarations de certains membres de la communauté internationale qui ont pris l'habitude de descendre régulièrement à Kinshasa ? Vous avez suivi, comme moi, un commissaire européen qui a déclaré à une télévision de la place que Joseph Kabila est « l'espoir pour le Congo » et que l'opposant Etienne Tshisekedi, une « chance ratée ». Bien mieux, la communauté internationale a donné au chef de l'Etat actuel le loisir de présenter un bilan tronqué. On nous dit que c'est grâce à lui que le Congo a retrouvé la paix. Peut-on décemment faire la paix tout seul ou avec toutes les parties en conflit ?

En tant qu'expert en matière électorale, redoutez-vous des fraudes massives ?

J'ai bien peur que les élections qui ont lieu au Congo-Kinshasa deviennent un cas d'école en matière de fraude massive organisée et de violations massives des droits humains.
Propos recueillis par B. Amba Wetshi
 


    FEDERATION DES CONGOLAIS DE L'ETRANGER       SECTION SUISSE  Elections, changements et perspectives d'avenir en RDC  La section suisse de la Fédération des Congolais de l'Etranger, FCE en sigle, se fait l'honneur et le plaisir de vous  convier à la conférence-débat qu'elle organise sur les élections, leurs enjeux, leur impact ainsi que sur les  perspectives d'avenir qu'elles ouvrent en RDC  Date : 25 octobre 2008 (14h00 - 18h00)  Lieu : Rue Rothschild 22, à Genève 	Dans le bâtiment de l'Institut de hautes études internationales et du développement 	(bâtiment de l'ancien Institut Universitaire d'études du développement - IUED)  Programme :  13h00 – 14h00	Accueil des invités  14h00 – 14h10	Mot de bienvenue et mise en contexte                                     Gilbert MWAKO, Président de la FCE-Suisse  14h10 – 14h30            Scrutins de 2006 : quels bénéfices pour la communauté internationale ?                   Colette BRAECKMAN, écrivain et journaliste au quotidien « Le Soir » de Bruxelles  14h30 – 14h45	Questions du public  14h45 – 15h05            Impact des élections de 2006 sur la vie institutionnelle et sociale Mwayila TSHIYEMBE, Directeur de l'Institut panafricain de géopolitique  de Nancy, Rapporteur général aux assises des  Congolais de l'étranger à Kinshasa et Président de la FCE-France  15h05 – 15h20	Questions du public  15h20 – 15h40	Elections et avenir de la RDC : place et rôle des Congolais ! Jo MOUBIALA Pavarotti, artiste musicien, chargé de la mobilisation dans la FCE  16h40 – 17h55	Questions du public  15h55 – 16h10	Pause  16h10 – 16h30	Processus électoral de 2006 et ses contentieux Diangitukwa FWELEY, politologue, écrivain et chercheur à la fondation  UNDL, à Genève, Secrétaire général adjoint de  la FCE  16h30 – 16h45	Questions du public  16h45 – 17h30	Echéances électorales de 2011 :  entre peurs et espoir  Marie-Thérèse NLANDU, avocate  et présidente du parti « Congo Pax » et ancienne candidate à l'élection présidentielle  de 2006 en RDC  17h30 – 18h00	Questions du public  Animateur : Makita-Makita KASONGO, politologue, professeur à l'Université de Lausanne    Un verre d'amitié est prévu après la conférence  A l'issue des débats officiels, ceux qui le souhaitent pourront poursuivre des échanges plus directs avec nos invités  dans un cadre moins contraignant et plus avenant entre  18 h00 et 19h00  ME Marie-Thérèse Nlandu est une ancienne candidate à l'élection présidentielle en RDC et ancienne prisonnière d'opinion. Avocate de droits de  la personne, des pauvres et des opprimés,  Me Marie-Thérèse NLANDU avait pris cause pour les victimes de l'accident d'avion du marché « Type K » de Kinshasa,  mais aussi pour les soldats ex-Forces Armées Congolaises (FAZ) du maréchal Mobutu qui, pour des raisons politiques et  craignant pour leurs vies après la chute de ce dernier en 1997, s'étaient réfugiés au Congo Brazzaville avec les  membres de leurs familles.  Le 22 mars 2006, elle s'est présentée officiellement comme candidate du parti « Congo Pax » à l'élection  présidentielle congolaise de juillet 2006.  Le 20 novembre de la même année, elle est arrêtée et incarcérée pour des motifs politiques. Après une libération bien  médiatisée, elle vit actuellement à Londres.  Contacts :- M. Gilbert Mwako : 078 875 91 24 - M. Mabumbi Lombo: 078 849 37 11 - M. C. Bafwa Mubengayi : 078 89 08 70 - Prof. Fweley Diangitukwa :  078 765 94 41               

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