10/21/08


 



Le conseiller chargé de traquer les fictifs au sein des Fardc arrêté

( J.R.T.)

Le Phare, 20 octobre 2008




A la suite de nombreuses recommandations faites par les experts des Institutions de Breton Woods, dans le cadre de l'appui au Programme économique du gouvernement, l'exécutif sortant avait décidé l'organisation d'une grande opération de contrôle des effectifs des agents de l'Etat, afin de parvenir à une maîtrise et une gestion rationnelle aussi bien des militaires, des policiers que des fonctionnaires. On se rappelle qu'un contrôle biométrique est en cours de réalisation au sein de l'Administration publique. Les résultats enregistrés jusqu'ici établissent l'existence des milliers d'éléments fictifs qui entraînent l'évasion massive des fonds publics consacrés aux rémunérations des employés de l'Etat.

Ce qui au finish permettra de réaliser des économies substantielles et de procéder à une amélioration des conditions salariales de nature à stimuler les agents actifs Au niveau de la Police nationale congolaise, le contrôle biométrique à peine déclenché dans les bataillons de quelques unités a dévoilé des policiers fantômes qui n'étaient visibles que lors de la paie des soldes.


A ce stade, des responsables des services des ressources humaines des bataillons et districts pris la main dans le sac sont sous les verrous. D'autres ont déserté leurs postes de travail, pour ainsi se soustraire aux poursuites judiciaires, tel qu'exigé par l'inspecteur général de la PNC. Une commission interministérielle initiée en son temps par le cabinet Gizenga et placée sous la présidence du conseiller François Malutshi, avait été chargée du contrôle des effectifs des militaires au sein des Fardc.


Alors que cette structure était à pied d'œuvre, les premiers signes de la non maîtrise des effectifs ont montré que beaucoup était à faire dans la gestion des ressources humaines. Nous venons d'apprendre que sur le point de secouer les placards des milliers des fictifs, la commission vient de subir un coup dur, avec l'arrestation, la semaine dernière, de son président. Sa famille ne comprend pas l'empressement avec lequel il a été transféré au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa où il s'interroge sur les vraies raisons de sa mise en détention. Est-ce pour avoir fouiné dans un nid d'abeilles ou pour avoir découvert des dossiers des fictifs ? L'opinion souhaiterait qu'il soit vite présenté à ses juges, afin de répondre éventuellement aux griefs pouvant être articulés contre lui. Cette arrestation est diversement commentée dans les cabinets politiques. Au Palu, des cadres parlent d'un règlement des comptes.


A la Convention Chrétienne pour la Démocratie, on dénonce les manœuvres du « gouvernement parallèle » qui tenterait d'étouffer les actions du gouvernement réel. Les cabinets Gizenga I et II ont eu affaire à ces deux structures à la lumière des dossiers délicats aux enjeux importants. La question orale adressée au gouvernement Gizenga II, indique t-on, allait crever l'abcès, afin de soigner le mal. Mais la démission de l'exécutif sortant vient de renvoyer le tout à plus tard. Voilà pourquoi à la CCD, on attire l'attention du Premier ministre Muzito sur la tâche hautement périlleuse qui l'attend, celle de mettre un terme aux entreprises de prédation qui appauvrissent notre pays.



 

























































































































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Jean-Louis Kayitenkore
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