10/19/08

LES CHRONIQUEURS ASSOCIÉS

Pour une économie éthique et solidaire

Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. La crise financière nous rappelle que la recherche du profit finit par nuire à la collectivité. Au contraire, la finance solidaire place de l'épargne vers des fonds éthiques et respecte notre environnement. Une alternative au libéralisme ?




Les banques coopératives ont « abandonné leur vocation d'origine et se sont lancées dans la finance débridée » telle la Banque populaire (Wikimedia Commons)
La Semaine de l'épargne solidaire commence le 18 octobre. Une autre économie est-elle possible ? La crise ne sonne peut-être pas le glas de l'économie libérale, mais elle permet de constater que la recherche désespérée du profit n'est pas profitable pour la collectivité. Or, il faut rappeler qu'entre l'économie du marché et du profit, et l'économie publique, contrôlée par l'Etat, existe tout un pan de l'économie, qui peut se révéler très efficace, créateur d'emploi : l'économie éthique et solidaire. Cette dernière est d'ailleurs, très souvent, une économie du financement.

300 000 épargnants solidaires en France
Les grandes banques coopératives, Banque populaire, Crédit agricole, ont abandonné leur vocation d'origine et se sont lancées dans la finance débridée. On a vu les résultats avec Natixis. Non. La finance solidaire place de l'épargne vers des fonds éthiques, socialement responsables, respectueux des animaux, de l'environnement, etc. Les finances solidaires ont émergé dans les années 1980. Aujourd'hui, elles représentent 1,7 milliards d'euros, qui sont fournis par 300 000 épargnants solidaires en France. Alors, cela peut paraître dérisoire, quand on voit les sommes englouties par les banques qui font dans le prêt immobilier ou la spéculation sur les marchés dérivés. Mais ce petit milliard et quelques représente des centaines d'institutions de microfinance, 155 000 emplois dans de nombreux pays.

Pour une économie éthique et solidaire
France Active, l'Institut de développement de l'économie sociale, l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie), les Cigales, la NEF, Finansol... Qu'on me pardonne de ne pas les citer toutes. Ces institutions sont en relation avec celles du commerce équitable, les restos du cœur, la production biologique et le commerce des produits bio (Finansol, par exemple, est en partenariat avec Biocoop). Protection des animaux, de la nature, logement social, réinsertion des pauvres, tout cela est concerné par l'épargne solidaire.

Comment devient-on épargnant solidaire ?
On met son argent directement dans des clubs d'investissement solidaire (France active, par exemple) où on renonce à une partie de la rémunération de son livret, contre une réduction d'impôt, pour financer une cause solidaire. Investir dans le solidaire vous permet même, comme l'investissement dans les entreprises innovantes, de réduire considérablement votre impôt sur le revenu ou votre ISF. Je vous renvoie à la brochure publiée par Alternatives économiques : « Les placements éthiques et solidaires ».

La phrase : « L'animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel et de s'y reproduire. » Art. 4 de la Déclaration universelle des droits de l'animal dont c'est le trentième anniversaire.

Retrouvez les chroniques de Bernard Maris sur France Inter.

Vendredi 17 Octobre 2008 - 08:51
Bernard Maris






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